𝖀𝖓 𝖒𝖔𝖓𝖉𝖊 𝖕𝖆𝖗𝖆𝖑𝖑𝖊̀𝖑𝖊

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Pdv Marjorie
La lumière s'éteint. J'ai l'impression d'avoir jouée des heures. Quand je joue je pars souvent dans mes songes. Ce qui expliquerais sûrement le halo de lumière que j'ai imaginé lorsque je jouais.

Relevant la tête du piano je me retrouvais exactement dans la même pièce. L'étage zéro est assez lumineux. Cela dit quelque chose me paraît étrange. Il y'a comme un aura . Je dois seulement me faire des films. Marjo parano. Remarquez cela rime ! J'étudie minutieusement la pièce. Comme lorsque je suis rentrée. Un réflexe d'enquêteur certainement. Je remarque aussitôt un cadre. J'aurais pourtant jurée qu'il n'était pas là quand je suis entrée.
Il représente un homme, jeune. La trentaine je dirais.  Il est brun, cheveux plutôt mi-long et un regard transperçant. D'un gris, pur. Il pourrait presque m'éblouir mais il est si glacial! C'est paradoxal n'est-ce-pas ? Un mouvement furtif me fais me figer. J'aurais encore une fois pu jurer que le tableau vient de bouger. Enfin l'homme a l'intérieur.

Le cœur battant à deux cent à l'heure, je me lève lentement du tabouret sur  lequel je suis assise. Je m'approche lentement du tableau. Je souffle un grand coup. Mes mains tremble et j'ai les jambes en coton.
La respiration haletante, je réprime ma peur. Marjo tu es vraiment parano. Dans l'incertitude qui m' assaillie, je fis la chose la plus stupide de toute l'histoire de l'humanité.

« Avez vous oui ou non bougé? » pathétique. Je me met à parler aux tableaux moi maintenant. Marjorie tu déraille ma vielle.
oui, non enfin peut être. C'est bien de m'avoir écoutée. Nelson est bien en sécurité. »
Je sursaute. Et cherches dans toute la pièce qui a parlé. Je tremble tellement fort. Des larmes perlent au niveau de mes
Yeux. En même temps pas des pieds, cela est claire.
qui... qui êtes vous ? Et que me voulais vous? » dis-je avec peur.
du calme miss Benvenuto. Je ne vous veux aucuns mal. Seulement discuter. »
-« montrez vous d'abord ! Que je saches à qui j'ai affaire. » dis-je méfiante.
-« Je suis ici. »
Je tourne la tête.
non, ici. »
Je retourne ma tête.
Mais enfin ! Devant vous petite sotte! »
-« petite sotte? Mais qui parles comme ça de nos jours? »
Dis-je en m'adressant inconsciemment au tableau.
ciel ! Avez vous au moins prit une fois dans votre vie des cours de français? »
Dis le tableau. Attendez quoi le le le tableau ? Le tableau enfin l'homme
Vient de parler. Cette peinture vient de m'adresser la parole. En me pointant du doigt. Sous le choc je recule. Me heurtant au piano.
vous a enfin êtes tableau. »
-« oui moi être tableau, en effet. »
-« vous parlez ? »
-« Non je fais un tennis actuellement! » dit-il pince-sans-rire.
et un humour aussi visiblement. » dis-je dans une provocation que je ne me connaissais pas. Eh bien dit donc Marjorie. Pour te descendre plus bas que terre tu excelle dans le milieu.
pourquoi? Enfin comment être vous en vie ? Enfin animé? »
-« l'une des particularités de l'étage zéro. Je suis effectivement en vie. Mais à des milliards de kilomètres d'ici. Enfin dans un monde parallèle quoi. Si je vous ai fait venir ici c'est.. »
-« tututututu ! Attendez ! Vous êtes entrain de me racontez que vous venez d'un monde parallèle et qu'en plus de cela
C'est vous l'espèce de taré qui me harcèle depuis deux jours?! »
-« entre autre. »
-« Alors écoutez moi bien monsieur je sais tout harceleur de jeune enquêteur. Restez dans votre monde et moi dans le miens. Même si je penses que l'ont devrait vous faire interner. Et puis quoi encore un monde parallèle ? Que l'ont active en jouant du piano? Oui et moi je suis la mère noël déguisé en sirène. »
-« faîte attention mère noël. Il fait froid au pôle nord. »
-« comment osez vous? »
Un sourire en coin prit place sur sa bouche.
Et si je sortais du cadre ? Et que je vous entraînez avec moi dans mon monde ? »
-« pourquoi faire ? Une visite guidée ? LOL! »
-« deja qui dit lol de nos jours? Et ensuite  je vais sortir de ce cadre et vous emmenez avec moi marjorie. Que vous le vouliez ou non. »
-« il ne me semble pas m'être présentée.
Comment savez vous que je me nomme Marjorie? »
-« certaines choses doivent rester secrètes. »
-« Et vous comment vous appelez vous? »
-« Nathanaël. Vous en êtes où sur le dossier Lucchini? »
-« certaines choses doivent rester secrète. » rétorquais-je sèchement.

Soudain, une chaussure noire. Sort du tableau. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Puis une main. Non en faîte , je crois que mon coeur s'est arrêté. Puis un corps. Et enfin, une tête.
allons mère noël si vous le voulez bien faire une petite visite. »
Une alarme se déclenche. Des lumières rouges clignotent dans la. Salle.
et vite ! »
Il me prend la main et le tire à l'intérieur du tableau.
Au début tout est flou. Puis tout devient de plus en plus claire.
Un paysage des plus surprenant se dresse devant moi.

Pdv Lucien
Rien. Rien à l'étage zéro. Bon sang pourquoi mon alarme s'est elle déclenchée? En panique. Je cours dans le salon. Ou se trouve ma veste. Je regarde dans mes poches. J'ai les clefs du bureau. Mais je n'ai pas celles de l'ascenseur.

Je prie pour que personne n'ai les clefs de l'étage zéro !
Je suis actuellement sur la route. Je roules à 140 km/h. Inutile de dire que c'est bien plus de la limite autorisé. Enfin Arrivé devant les portes de mon building. Les portes sont fermées. Je tapes le code de sécurité. Et rentre. Arrivant devant l'ascenseur, je me rends compte que j'ai été bête. Si je n'ai pas les clefs comment vais-je y descendre?

Je viens de terminer de fouiller l'étage cinquante-six rien.  Absolument rien.
Résigné, je décide de rentrer chez moi. En sortant du building. Je vois des passant me dévisager l'air moqueur. En baissant mon regard, je comprends pourquoi. En effet, je suis en pyjama. Donc teeshirt et un short bleu avec des rayures blanches. C'était le seul qui n'était pas sale. Et bien évidement chaussures qui vont avec sinon ce n'est pas drôle. N'est-ce-pas ?
J'aurais des réponses demain matin.
Oh que oui j'en aurais !

Enquête parallèleWhere stories live. Discover now