𝕽𝖊𝖓𝖈𝖔𝖓𝖙𝖗𝖊

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Pdv Marjorie
Allé!! Satanée cafetière! Depuis l'épisode Nathanaël Varlet j'ai décidé de changer de cafetière. Aucuns doutes ces machines me dépassent.

-«  Non mais tu vas couler oui! » je jure entre mes dents.

C'est pas vrais ! 8h40! Je vais être en retard! Moi qui d'habitude arrive une demie heure avant... ça va être ma fête ...

Bon je prendrais un café sur le chemin de l'entreprise. Je caresse une dernière fois Nelson. Je prends mes clef, mon téléphone et mon sac et j'y vais.

Enfin arrivée à l'entreprise ! Il est neuf heures dix. J'ai donc dix minutes de retard. Je repère l'ascenseur, il est sur le point de se refermer. Étant donné qu'il y'a cinquante-six étages et que pour un chargement il faut à peu près dix minutes je ne peux pas me permettre un retard.
Je cours et mes talons claquent sur le sol.
Tous les égards se tournent vers moi. Mais je n'ai qu'une chose en tête rattraper ce maudit ascenseur. Un bras retient les
Portes mécaniques. Un bras d'homme.

Je murmure un faible merci et entre dans
L'ascenseur sans faire attention a qui s'y trouve ou non.  Je sors mon téléphone pour regarder les nouvelles. C'est fou de voir comment les journalistes sont plus rapide que nous enquêteurs.  Il ont déjà réussis à publier l'identité du corps et fait le lien avec l'enquête. Le problème c'est que notre tueur est un psychopathe narcissique. Il aime qu'on sache que les choses sont faites par lui, même si il ne se montre pas. Les vêtements soigneusement plié à côté du corps de Charlotte prouve bien cela. Si on arrive à collaborer avec la presse pour publier certaines informations « fausses » on pourra peut être faire sortir le tueur de l'ombre. Il faut que je contact Tones&pia. LE magasine le plus en vogue dans la région.

Nous somme à l'étage quarante cinq. Et j'ai déjà quinze minutes de retard. Les gens quittent l'ascenseur et les portes se referment. Un raclement de gorge m'indique que je ne suis pas seule.

mademoiselle Benvenuto! Comme on se retrouve ! »
Mes yeux glissent de mon téléphone aux yeux de mon interlocuteur. Jordan Dy j'aurais du m'en douter.

maintenant que je suis entré, vous pouvez facilement m'amener à l'étage zero, et voir Nathanaël. » dit-il en sortant un petit pistolet de la poche de son manteau.

Mon sang se glace instantanément.
Mes jambes trembles et les larmes me montent aux yeux.

vous savez qu'il y'a des caméras ? » dis-je la voix tremblante.

j'ai tout prévu mademoiselle Benvenuto. »
Dit-il en me montrant la peinture sur les caméras.

«  de la peinture ? »

-«  oui mais de la peinture pour Les piscine. Ils n'auront pas d'autres choix que de changer les caméras. » réplique Jordan l'air fière.

-« ok » je capitule. En priant pour qu'après il me laisse enfin tranquille.

Je sors donc là clef de ma poche et l'insère dans la serrure. La voix habituelle de l'ascenseur retentit.

vous feriez mieux de vous dépêcher mademoiselle Benvenuto ma patience a des limites. »

-« le code? » fait la voix.
Gênée de devoir dire le code devant lui je prends une grande inspiration.

cinquante-six. » dis-je dans un souffle.

L'ascenseur reprend sa course. Dans quel petrain me suis-je encore fourré?

Les portes métalliques s'ouvrent sur l'étage zero.

allez mademoiselle Benvenuto. » dit Jordan.

Je m'avance vers le piano.

vous vous foutez de moi la ? Vous m'amenez ici pour jouer du piano! »
Retrouvant ma repartie habituelle je réplique.

jusqu'à preuve du contraire c'est moi qui sait comment entrer ici ! Alors je vous conseilles d'arrêter d'être cynique parce que sinon vous pouvez oublier ! Es-ce clair? »

Son regard change du tout au tout en une fraction de seconde.

Et la c'est clair mademoiselle Benvenuto. » dit-il en braquant une arme sur ma tempe.

Les l'armes aux yeux, j'obtempère.
Mes doigts se mettent à jouer sur le piano la mélodie. La lumière bleue revient et nous entoure. Nous nous retrouvons à TitanVille.

Je jettes un regard à l'individu à côté de moi. Il se retient de vomir et il est pâle. Le seul avantage de se voyage.

Marjorie ! Je t'ai tant manquée que cela? »  se fait entendre une voix.

monsieur Varlet. » dis-je en me retournant vers lui.

Ses yeux me détailles. Mais lorsque son regard passe derrière moi je sais qu'il l'a vu.

pourquoi l'as-tu ramené ici? »

-« j'ai été forcé. » dis-je dans un souffle.

-« en effet mon ami. » réplique Jordan.

-« Je ne suis et ne serais jamais ton ami Dy. » s'écrit Nath.

Je remarque que Jordan place sa main vers la poche où il a sortit son revolver tout a l'heure.

IL A UNE ARME! » hurlais-Je en me jetant sur monsieur Varlet.  Un bruit déchirant se fait entendre dans l'air. Il a tiré. La balle a sifflé juste au dessus de notre tête.  Je me relève vite de cette position gênante et dangereuse.

Sans que je n'ai le temps de reprendre mon souffle, je vois Nathanaël se jeter sur
Jordan. Mon cœur s'arrête. J'ai peur. Peur pour Nathanaël. Il fait une clef de bras à Jordan. L'arme se retrouve vers le ciel. Un coup part. Je n'ose pas regarder.
Un cri d'homme se fait entendre et juste après un tire. Un silence et puis soudain des bruits de poings et de bagarres. Un autre tire. Puis un silence de mort.
Je relève les yeux me préparant à voir Jordan pointer son arme sur moi. Mais à la place je découvre Nathanaël l'arme a la main entrain de regarder Jordan assis contre un arbre se vider de son sang.

Soulagée et toujours sous le choque je me précipite vers Nathanaël.

mon dieu! Vous allez bien ? »

-« hum. » fut le seul grognement roque qu'il daigne m'offrir.

il faut l'emmener à l'hopital. Et vous aussi. »

-« une bagarre on peut toujours ne pas en parler ! Mais avec un cadavre sur les bras c'est plus compliqué! Alors je vais vous emmenez à l'hôpital avec ou sans vos accords. Puis on ira parler SANS armes. Comme des gens civilisés. Et après je ne veux plus entendre parler de vous monsieur Dy. »

Dis-je en relevant les yeux vers... vers l'arbre vide de tout corps. Mes yeux s'écarquillent et Nathanaël se retourne.  Il se fige.

-« il n'a pas pu aller bien loin. »

-« Je n'en doute pas monsieur Varlet. » dis-je. « oh mon dieu mais vous êtes bien blessé. »   Dis-je en remarquant l'entaille qui traverse sa joue.

-« effectivement. »

-« venez je vais vous soigner. » dis-je en sortant de mon sac à main une compresse.  Vu toutes les fois où je me blesse je fais un stock maintenant.

Enquête parallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant