𝔑𝔞𝔱𝔥𝔞𝔫𝔞𝔢̈𝔩

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Pdv Marjorie
Un paysage des plus surprenants se dresse devant moi. En effet, tout est terne. Aucunes couleurs. Enfin si, mais du des tons froid.
bienvenue chez moi mère noël ! »
-« arrêtez avec ce surnom débile! »
-« Alors comment trouvez vous mon chez moi? »
-« mort. »
-« ça a le mérite d'être claire au moins. »
-« oui. Ou suis-je? »
-« chez moi. »
-« bravo Sherlock. Mais encore? »
-« nous somme à Titan ville. »
-« titan ? Titan comme les titans les gros trucs tueurs la ? »
-« tout à fait ! »
N'ayant pas plus envie de dialoguer avec cette personne plus longtemps, je décides de taire les questions qui me taraudent. Je ne comprends toujours rien. Soit cela est réel, ce qui m'étonnerait fortement. Soit c'est une caméra cachée. Et alors quelle caméra cachée ! C'est super bien fait !
qu'est-ce que je fais ici très exactement ? »
-«  vous vous souvenez de l'affaire Lucchini ? Eh bien je connaissais charlotte. Elle venait souvent me voir. »
-«  vous connaissiez Charlotte ? Comment? Ce n'était qu'une enfant.
Elle ne sortait pas de chez elle. »
-«  dans sa chambre, il y'a un tableau. Il représente notre ville. C'est une carte. »
-«  comment se l'est- elle procurée ? »
-«  elle était à une brocante. Un homme assez disons âgé a remarqué qu'elle regardait beaucoup ce tableau. Comme si elle était hypnotisée par lui. J'ai pris l'habitude d'aller lui parler, malgré les interdictions que notre " état" nous soumet. »
-«  quelle est cette interdiction? »
-«  je cite: vous ne devez pas accéder à l'autre monde et en aucuns cas rentrer ou tenter de rentrer en contact avec un humain.  Sous peine d'une sanction. »
-«  vous pensez qu'ils ont pu découvrir que Charlotte et vous étiez en contact et qu'ils ont décidés de la "sanctionner"? »
-«  ce que je penses n'a aucunes importances. Il faut simplement que vous retrouviez celui qui a fait cela. Les deux enquêtes sont liées. Vous devez y aller à présent vous aller être en retard.
-«  comment puis-je vous contacter?»
-«  Je le ferais. Au revoir Benvenuto. »
-«  monsieur. »
Le tourbillon bleu se referme autour de moi. J'ai la tête encore plus pleines de questions que de réponses. Puis le témoignage de Nathanaël ne pourra pas être accepté devant la cour. Il me faut des preuves solides.

Enfin dans mon bureau. Je suis remonté in extremis. Mon patron venait d'arriver.
Je me lève de ma chaise et me dirige vers sont bureau. Je toque.
entrez! » oula il a l'air en rogne ce matin.
-«  bonjour, bonjour monsieur ! Quelle magnifique journée vous ne trouvez pas? » mais qu'est-ce qui me prend? Pourquoi pas lui taper la bise aussi ?
ensoleillé. Vous venez pour? »
-«  Hier vous avez fait tomber ceci. Je n'ai pas eu le temps de vous rattraper. Et mon téléphone n'avait plus de batterie. Je suis désolé. C'était peut être les clefs de chez vous ! » dis-je en lui tendant les clefs de l'étage zéro.
-«  merci mademoiselle Benvenuto . Ne vous en faite pas c'est les clefs de ma moto. »
-«  oh d'accord. » quel menteur. Je te vois arriver tous les matins avec ta berline noire. Mais bon. On à pas tous les mêmes paies.
-«  bonne journée. Je veux votre rapport ce soir à dix-huit heures. »
-«  bien monsieur! Vous de même. »

Je sors en fermant la porte.
Il va me falloir des réponses.
En rentrant dans le bureau mon regard se pose sur deux personnes que je n'aurais pas cru voir ici.

-«  monsieur et madame Lucchini que puis-je pour vous ? »
-«  nous avons retrouvés des objets que nous avons stockés dans notre garage. Parmi eux il y'avait ceci. » déclara la mère en sortant de son sac une peluche. Un petit lapin blanc avec des taches rougeâtre, marron dessus.
-«  cela m'a tout l'air d'être du sang. Je vais appeler un collègue pour qu'il examine ceci. »
-«  elle ne l'aurait jamais oubliée.
C'était son doudou. Elle l'emmenait partout. Elle disait que c'était son ami imaginaire qui lui avait offert. »
Mon corps se bloque. Son ami imaginaire hein ?
-«  vous a t-elle souvent mentionné son ami imaginaire? » demandais-Je intriguée.
-«  tous les soirs. Mais vous savez c'est de son âge. Toutes ces amies ont des amis imaginaire. Mais elle avait l'air d'y tenir particulièrement. »
-«  Mais la peluche vous savez comment elle l'a eu? »
-«  oui enfin non pas totalement. Un soir elle est rentrée de la maternelle avec en riant elle nous a dit que c'était un ami à elle un certain... »
-«  Nathanaël ? »
-«  c'est exact ! Comment le savez vous? » demande monsieur Lucchini qui jusqu'ici était resté silencieux.
-«  Je ne peux pas vous le dire. Secret professionnel. Cependant je vous envois vers mon collègue. Si quelque chose vous reviens ou même si vous trouvez un objet venez me voir. »
merci à vous! Bonne journée. »
-«  madame. »
- «  monsieur. » dis-je.

Un tableau. Mais oui ! Une carte. Je cours derrière mon bureau, et prends l'archive de l'enquête sur Charline Daudou Voisin.
La photo de sa chambre. Au dessus du lit on voit nettement une carte sous forme de tableau. Exactement le même ! Lors de la perquisition chez les Lucchini, dans la chambre de Charlotte ce même tableau était la.

oui allô ? »
-« oui allô bonjour. Ici l'enquêtrice  Benvenuto. J'aimerais m'entretenir avec vous au sujet de Charline Daudou Voisin. »
-« euh oui, oui bien sûr. Vous permettez deux secondes. »

-« oui prenez votre temps madame. »

-« Charline était ma fille. Elle aurait eu vingt ans cette année. »

-« Je suis vraiment désolée. Je suis enquêtrice. Et je suis sûr une affaire. Et nous pensons que le meurtre de votre fille et lié avec celui d'une autre petite fille. »

-« oh mon dieu. Si je peux vous être utile en quoi que ce soit je vous aiderais avec plaisir! »

-« eh bien justement voilà l'objet de l'appel. Vous vous souvenez du tableau que Charline avait dans sa chambre ? »

-« au dessus de son lit ? Oui. »

-« vous l'avez toujours ? »

-« Non. Mon mari l'a vendu il y a trois ans je dirais. »

-« auriez vous la marque du fabriquant ? »

-« oui bien sûr. Il s'agit de BoyerIndusties. »
-« daccord je vous remercie. Je vous tiens au courant sur l'affaire. »
-« merci, Bonne journée madame. »

Je fouille dans les photos prisent lors de la perquisition. Le tableau a été prit.
Gravé dans le bois on peut très distinctement y lire « boyerIndusties. »
Mon cher Nathanaël, nous devons parler !

Dix-huit heures. Je toque a la porte du bureau de mon très aimable patron.
« Entrez! »
-« monsieur. Je viens déposer mon rapport. »
-« pile à l'heure vous pouvez rentrer chez vous. »
-« merci bonne soirée. »
-« vous aussi. »

Après ces quelques banalités échangées je récupère mon sac. Et je file vers l'ascenseur. Dans mon sac, je récupère le double des clefs que j'ai réussis à faire avant d'arriver en retard au boulot.
Et insère dans le petit boîtier. Une voix de femme se fait entendre, la même qu'hier.

bonjour monsieur Calvet. Mot de passe ? »
-« cinquante-six. » dis-je.
Nathanaël nous devons parler.

Enquête parallèleHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin