Enquête parallèle

𝒬𝓊𝒾𝓉𝓉𝑒 𝑜𝓊 𝒹𝑜𝓊𝒷𝓁𝑒

Pdv Marjorie
Dylan me regarde mal. Pitié, faite qu'il ne m'ai pas vu.
-«  Je t'ai vu. »
ah... pour la pitié on repassera.
-«  oh.. »
est la seule réponse qui veuille bien sortir de ma bouche.

-«  Je ne suis pas vraiment content Marjorie. Tu avais l'interdiction de t'y rendre! Pourquoi enfin? »
Lui mentir serait facile. Mais au point où j'en suis...

-« pourquoi ? Très bien, tu te souviens de l'appelle que je t'ai demandé de tracer? Eh bien c'est parce que quelqu'un me harcelait. Au début, c'était léger, supportable. Puis c'est devenu insupportable. Il me harcelait tous les jours. Il m'a menacé. J'ai fini par céder et descendre. Je l'ai rencontré. En fait, il faut que tu viennes avec moi pour comprendre. Parce que rien que je ne te dirais, est comment dire? Suffisamment réel pour que tu me crois. »

-«  Je ne comprends pas. »

-«  suis moi et tu comprendras. »

Je sais que je risque beaucoup en redescendant. Déjà, l'alarme et les caméras de surveillance, puis lui.

En entrant dans l'ascenseur,je prends la clef dans ma poche. Et comme d'habitude l'insère dans le boîtier.

-«  Ah parce que en plus tu as la clef, génial ! » pesta Dylan.

Je ne dis rien. Impassible j'attendais cette voix féminine et agaçante me demander le mot de passe.

-«  bonjour monsieur Holmes Calvet mot de passe ? »

-«  cinquante-six, » dis-je sans ton.

-« Ah parce qu'en plus tu connais le code ! »

Au vu du regard noir que je lui ai lancé, je crois que je l'ai dissuadé de continuer.
Renfrogné il se colle contre le fond.
Bien.

Arrivés à l'étage zéro,les portes s'ouvrent. L'etage est toujours aussi lumineux.

-« Alors c'est ça l'étage zéro ? »
-« on dirait bien. »
-« tu viens faire quoi ici ? »
-« regarde. »

Je m'assieds au piano, et je rejoue l'air.
L'alarme se re déclenche. Et Nathanaël ressort encore énervé. Ce type connaît-il d'autre émotions que la colère? Il me dévisage et m'attrape par la main. Sans même voir que Dylan est ici. J'attrape donc Dylan par la main et on est entraînés dans le tableau. Le tourbillon se reforme et je fermes les yeux pour m'éviter d'avoir la nausée. Quelques petites secondes plus tard nous voilà dans l'autre monde.

-« qu'est-ce que tu .. » s'interrompt Nathanaël lorsqu'il remarque enfin la présence de Dylan.
-« qui c'est celui là ? Ton copain? »
Dylan lui regarde tout autour de lui. Les yeux dans le vague. Il nous dévisages.
-« c'est un...ami. Il m'a sauvé ce soir. »
-« sauvé? Sauvé de quoi ? Tout va bien ? » demande t-il brusquement.

-« moi oui mais lui... »

-« où... où est t-on? » demande Dylan aussi pâle qu'un cachet d'aspirine.

-« chez moi. » répond sèchement Nathanaël.

-«  et c'est où chez vous ? »

-«  quelque part. »

-«  bon vous voulez bien arrêtez votre combat de coqs inutiles? merci. » rétorquais-Je.

-« pourquoi l'avoir amené ici ? »

-«  eh bien je vous l'ai dis. J'ai vu mon patron à l'entrée et... »

-«  Je l'ai suivit » me coupa brusquement Dylan.

-«  Quoi? » demandons, Nathanaël et moi d'une seule voix.

-« Je t'ai suivis marjo. Je suis vraiment désolé. En fait, non je ne suis pas du tout désolé. Mais depuis ce matin tu me paraissait louche. J'ai alors pris la décision de te suivre. J'ai regardé tes allés et venus sur ma caméra de surveillance. Quand j'ai vu l'étage zéro j'ai pensé à une sombre blague.  Mais non. Et puis tu es remonté une heure plus tard.  J'étais dans l'ombre pour venir te parler et Lucien t'a intercepté tu connais la suite. »

-« tu ma suivis Dylan ? » demandais-Je incrédule.

-« parce qu'en plus tu tutoie ce traître ? »

-« Mais qu'est-ce que vous avez tous les deux avec vos questions rhétorique ? »dis-je « je t'en pris Dylan ne dis rien. Merci beaucoup pour ce soir. Monsieur Varlet... »

-« Nathanaël » coupa-t-il soudainement.

-« monsieur Varlet m'aide pour l'enquête. » dis-je en appuyant bien sur le monsieur Varlet.

-« Je ne l'aimes pas. » lâcha subitement Nathanaël.

-« sans blague? » dis-je « moi non plus je ne vous aime pas monsieur Varlet et pourtant... bah je suis ici. »

-« a qui la faute ? »

-« je suissss l'un et l'autreeee... » se mit subitement à chanter Dylan. Nous le regardons étrangement. « bah quoi ? Ohhhh j'ai chanté à voix haute c'est ça ? »

-« oui Dylan. »  j'essayais tant bien que mal de cacher mon sourire mais c'est peine perdue.

-« j'ai repensé à ce que tu m'as dis Marjorie. Et je me suis posé une Question. Si on a pas le droit d'entrer en contact avec vous, mais que le tableau existe c'est que quelqu'un de notre monde ou du votre qui connaissait très bien les lieux l'a fait ? Mais pourquoi? Et si c'était l'œuvre du gouvernement? »

-« un tableau quel tableau ? » demanda Dylan.

-« sur le meurtre de Charlotte Lucchini et Charline Voisin. Elles avaient toutes deux le même tableau qui représente la carte de TitanVille. Et c'est un BoyerIndustrie. »

-« BoyerIndustries dis -tu ? »

-« oui pourquoi? »

-« eh bien, les BoyerIndustries sont généralement composés de sept tableaux d'une même collection. Je ne sais pas si ça peut aider mais si on trouve les six autres qui ont ces tableaux on pourrait peut être trouver le tueur. Ceux qui l'ont peuvent voguer de monde en monde sans en être inquiété. »

-« ce n'est pas faux . Mais la plus part sont revendu en brocante. Et la collection date de vingt ans environ.  Comment allons nous tous les retrouver ? »

-« Et les proprios ne sont peut être pas au courant de leur "pouvoirs".» intervient Nathanaël.

-« Et qui nous dit que tous ceux de la collection ont se "pouvoir"? »

-« ca ne coûte rien d'essayer... »

-« comment je fais pour rentrer j'ai un coup de file à passer? » demande soudain Dylan.

Nathanaël claque des doigts et Dylan disparaît.

-« où est-il? »
-« dernière le tableau. » grogna-t-il.

Et alors là, là j'ai compris qu'il est bien plus puissant que ce qu'il ne veut l'admettre et qu'il sait bien plus de choses qu'il ne veut le dire.

-« Bon, Merci. Mais il est temps pour moi de rentrer. »

-« bonne soirée Marjo. Fais attention à toi. »
Un autre frisson me prit de cours et en ouvrant les yeux je me retrouves nez à nez avec Dylan.

Gêné il se racle la gorge
-« Hum. Il me faut les clefs pour remonter. »

-« Je sais mais avant j'ai autre chose à faire. Et tu vas m'aider. » dis-je.