CHAPITRE 9 : L'Humoriste et la Sarcastique

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Storybrooke, 30 septembre 2011

Il faisait encore très beau en ce mois de septembre à Storybrooke. Il faisait doux et une petite brise amenait le parfum des fleurs jusqu'aux habitants. Constance et Alexandre se promenait côte à côte dans le parc municipal. Le jeune homme portait un jeans foncé et un simple T-shirt rouge, sa veste en jeans sous le bras. Son amie, quant à elle, portait un pantalon bleu foncé et un chemisier blanc, un blaiser bleu était accrocher à sa taille.
Les deux amis s'installèrent sous leur arbre préféré, un saule pleureur. Ils déplièrent leur nappe de pique-nique à terre et Alex y déposa le sachet contenant les sandwichs qu'il avait achetés au « Granny's Dinner ».
Constance s'assit sur l'herbe, les jambes croisées. Elle jeta un regard vers les feuilles du saule. Ils adoraient d'être tranquille et en même temps de pouvoir observer ce qu'il se passe dans le parc.
Alexandre se coucha à terre avec un soupir de satisfaction.
« Ah ! On n'est pas bien ici ? Toi, moi, la nature et ces sandwichs absolument succulents qui ne demandent qu'à être mangés ! »
Constance rit.
« Espèce de gourmand ! Tu vas finir par peser une tonne ! plaisanta-t-elle.
- Eh ! C'est pas ma faute si leur odeur m'appelle ! »
Il se redressa sur ses coudes, attrapa un sandwich et en tendit un à son amie. Elle lui gratifia d'un sourire avant de croquer dans son club sandwich.
Ils avalèrent quelques bouchées en silence. Puis, Alex se racla la gorge et se redressa entièrement.
« Je sais que nous sommes censés vivre une journée normale, en parlant de choses normales... Mais on ne peut pas nier qu'il s'est passé quelque chose d'anormal tout à l'heure ! »
Constance avala sa bouchée et fronça les sourcils.
« Si tu veux mon avis, tu as dit bien trop de fois le mot "normal". Certes, le dernier est son contraire, mais il est seulement précédé d'un alpha privatif grec, ce qui engendre beaucoup de répétitions ! »
Alex haussa un sourcil.
« C'est bon ? Dr Aure a fini ?
- Cependant, la façon dont tu l'as utilisé montre une anaphore, ce qui était bien sûr l'effet escompté. Désolée pour ce cours improvisé, mais j'adore voir ta tête quand tu essaies de suivre ce que je raconte ! » s'expliqua-t-elle avec un sourire narquois.
Alexandre tourna la tête.
« Excuse-moi d'avoir fait carrière dans le sport et donc de n'être pas allé à l'unif ! » dit-il d'un air bougon.
Constance lui prit la main, consciente de l'avoir blessé alors qu'elle voulait simplement faire une blague.
« Eh Alex ! Ce n'était pas une moquerie ! Le sport est aussi important que les études ! Je ne voulais pas te dénigrer ! »
Alex tourna finalement la tête vers elle, penaud. Mais cet air disparu bien vite au profit d'un sourire moqueur.
« Je t'ai bien eu, hein ? »
La jeune femme fronça les sourcils, vexée.
« Alex ! Je te hais ! Tu me fais culpabiliser pour rien ! Pour la peine, tu dois me donner la fin de ton sandwich ! »
Le sourire triomphant du jeune homme disparut. Il se rua sur son sandwich qu'il avait déposé sur la nappe et le protégez comme si c'était le Graal.
« Mon précieux ! » s'exclama-y-il en imitant la voix de Golum dans « Le Seigneur des Anneaux ».
Son amie éclata de rire, secoua la tête, puis se laissa retomber par terre en se prenant la tête entre les mains.
« Quand je te dis que tu es un estomac sur pattes, mon cher !
- La nourriture me maintient en vie ! Tu veux que je meure ?! » se défendit-il d'un air faussement outré.
Constance esquissa un sourire.
« S'il y avait un prix pour la personne la plus drôle de la ville, je me demande auquel de nous il serait décerné.
- Pff ! A moi sans aucun doute ! » dit le jeune homme avec un sourie en se réinstallant sur les coudes.
La jeune femme vit rouge et se rua à toute vitesse sur son ami.
« Eh ! Pourquoi tu m'étrangles ! s'alarma-t-il.
- Oh ! Arrête ! Tu exagères ! Avoue que je suis drôle !
- Bah bien sûr ! Mais pour toi, il faudrait un prix sur le sarcasme ! »
Constance revint à sa place, une moue pensive sur le visage.
« C'est sûr qu'à ce niveau-là, tu ne peux pas me battre, mon cher ! »
Alex leva les yeux au ciel et revint en position assise.
« Bon, revenons-en aux choses sérieuses.
- Parce que tu peux être sérieux toi ? » dit-elle avec un sourire moqueur.
Exaspéré, il la poussa de la main et elle tomba à la renverse.
« Eh ! Contrôle ta force Alex ! Tu as failli me fracasser le crâne !
- Oui, bien sûr... et tout à l'heure, tu m'étranglais ! »
Constance se releva immédiatement, un sourire goguenard aux lèvres.
« Donc, tu admets que je ne t'étranglais pas ? »
Alex fit la moue.
« D'accord, je t'ai fracassé le crâne ! Bon, revenons-en à chat.
- À chat ? Je t'avais dit que tu ne pouvais pas être sérieux. »
Le professeur d'escrime leva une fois de plus les yeux au ciel.
« Je te l'accorde, c'était une blague de très mauvais goût. Quoiqu'il en soit, j'aimerais qu'on parle de ce qui s'est passé après que tu aies failli écraser le chat. »
Le sourire de son amie s'effaça aussitôt. Elle frissonna à ce souvenir. Alex continua :
« Je comprends que tu puisses être sous le choc - j'étais moi-même sous le choc -, mais je n'ai pas très bien compris cet élan d'affection que tu m'as fait, pas que ça m'ait dérangé parce que tu sais très bien que si je pouvais faire un câlin à chaque personne que je croisais, je le ferais, mais le fait que tu sois en état de choc comme si tu avais failli me perdre était quand même légèrement étrange. C'est pas comme si j'étais un chat, non plus ! »
Cette dernière phrase dite sur le ton de la plaisanterie empêcha un moment la jeune femme de parler, la bouche entrouverte, elle ne savait plus quoi dire. Mais elle retrouva vite contenance. Encore une fois, elle n'allait pas pouvoir lui dire toute la vérité, mais ce qu'elle allait dire n'était pas un mensonge.
« C'est juste qu'en voyant ce chat, j'ai repensé à un chat qui a beaucoup compté pour moi... C'est...tait mon meilleur ami... Et d'une certaine manière, je l'ai perdu sans vraiment le perdre mais perdu quand même. Alors, j'ai pensé au fait que je pouvais te perdre toi aussi... »
Constance ferma les yeux, ne laissant pas paraître ses émotions comme elle le faisait si bien la plupart du temps. Alex afficha un sourire navré. Il la prit dans ses bras,
« Je suis désolée Coco...
- C'est rien...
- Comment s'appelait-il ?
- Eh bien, j'avais tendance à l'appeler Puss...
- Je suis sûr que Puss te protège de là où il est. »
Constance esquissa un sourire amusé que son colocataire ne vit pas.
« Oui ça c'est sûr qu'il me protège ! Et je le protège en retour d'ailleurs ! » songea-t-elle.


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Et voici un nouveau chapitre où vous pouvez voir une journée de temps libre de notre duo à Storybrooke ainsi que leur relation que j'aime beaucoup !

A votre avis quel est ce chat ? Qui pourrait être Alex dans la Forêt Enchantée ?

D'ailleurs, j'ai des petites questions à vous poser, aimez-vous le personnage de Constance pour l'instant ? Et Alex ? Vous ne connaissez pas encore grand-chose sur eux, mais j'aimerais déjà avoir votre avis. :) Je sais qu'elle n'a jamais oublié ses souvenirs mais vous préférez Constance Bonacieux ou le Dr Constance Aure (bon c'est vrai que vous ne l'avez pas encore vu beaucoup en action à Storybrooke mais ça va arriver bientôt) ?

J'espère que ça vous aura plu !

Bisous !

Once Upon a Time - Enchanteresse - Tome 1 : Fleur de LysWhere stories live. Discover now