CHAPITRE 3 : Souvenirs

129 11 8
                                    




Storybrooke, 29 septembre 2011

Le cours venait de se terminer. Constance s'épongea le front avec une serviette, puis elle attrapa sa bouteille d'eau et bu goulûment. Son amie Elisa était affalée sur l'un des bancs du vestiaire.
« Tu lui as fait manger quoi à Alex ? Il y est allé fort aujourd'hui ! Il a voulu nous tuer ou quoi ? » s'exclama Elisa.
Constance émit un petit rire.
« Peut-être qu'il a confondu les bonbons à la menthe avec ma boîte de vitamines ? » ironisa-t-elle.
Elisa la menaça avec sa bouteille d'eau déjà vide.
« Tu ne devrais jamais acheté de vitamines avec Alex dans le coin !
- Il faut croire que j'ai le goût du danger ! »
Elisa passa une main dans ses cheveux blonds bouclés avant de se changer. Constance, elle, n'en fit rien. Elle prétextait toujours qu'elle préférait être à son aise pour se changer. Cependant, solidaire, elle attendait toujours Elisa.
« Dis-moi, est-ce qu'il dort parfois ? » demanda la brune.
Son amie rit à nouveau.
« S'il dort ? Il s'endort en à peine cinq secondes ! Et il a tendance à ronfler, en plus !
- Vraiment ? Je croyais qu'il était insomniaque !
- C'est plutôt moi l'insomniaque dans l'histoire !
-Parfois je me demande comment tu fais pour le supporter ! »
Constance haussa les épaules avec un sourire.
« C'est mon meilleur ami et je ne le changerais pour rien au monde ! »
Elisa se dépêcha de se changer et les deux filles sortirent du vestiaire. Charlie, le petit ami d'Elisa, les attendait. Il avait déjà fini de se changer depuis longtemps. Il leur fit un petit sourire moqueur.
« Encore les dernières ! »
Elisa fit un petit sourire gêné, tandis que Constance, pas le moins du monde embêtée, lui donna une tape sur l'épaule.
« Peut-être les dernières pour se changer mais nous sommes les premières de classe ! »
Charlie perdit son sourire moqueur, il avait toujours été énervé que les deux filles soient meilleures que lui en escrime même s'il était l'un des plus doués.
« Elle te charrie, t'as fait du bon boulot aujourd'hui. » le félicita une voix.
Alexandre était apparu derrière les trois amis. Il passa son bras autour des épaules de Charlie. Il le dominait d'une bonne tête. Alexandre était un jeune homme qui charmait sans rien faire, bien battit et avoisinant les deux mètres. Il avait des cheveux noir de jais et des yeux sombres. Parfois, un éclat ambré semblait les parcourir mais il n'y avait que Constance qui le remarquait, lui-même ne le savait pas.
« Bon, on va y aller, déclara Elisa. Tu viens Charlie ?
- Oui ! »
Il se dégagea de l'étreinte de son ami et deux amoureux firent la bise à Constance et Alex.
Une fois qu'ils furent seuls, Alex continua à ranger son matériel et Constance l'y aida. Ils finirent assez vite et retournèrent chez eux.

La jeune femme s'affala sur le canapé.
« Alex, tu m'as épuisée aujourd'hui !
- J'aime te voir souffrir. » répondit-t-il avec un sourire narquois.
Constance lui jeta un coussin en pleine figure. Le jeune homme se jeta sur elle et commença à la chatouiller. Il finit par arrêter sous les protestations de la jeune femme.
« On est trop vieux pour faire ça ! s'exclama Constance en riant.
- Tu rigoles ? J'ai vingt-trois ans ! Et toi vingt-huit c'est ça ? Bon, d'accord, parfois on dirait que tu es centenaire. »
Sa colocataire ne répondit pas. Comment réagirait-il s'il savait que c'était vrai ? Et que lui aussi avait passé son centième anniversaire depuis longtemps ?
Alex attendit qu'elle lui jette à nouveau un coussin mais il ne vint pas, son amie semblait pensive.
« Bon, dépêche-toi d'aller te laver, je meurs de faim ! finit-il par dire.
- D'accord chef ! »

Lorsque les deux amis furent passé par la salle de bain, ils s'installèrent avec leur assiette de pâtes aux quatre fromages sur le canapé et regardèrent un film comique. Lorsqu'il fut fini, Constance débarrassa et Alex l'aida à faire la vaisselle. Une fois leur tâche terminée, Alex embrassa son amie sur le front.
« Bonne nuit Coco, fais de beaux rêves.
- Toi aussi Alex. »
Alors que la jeune femme allait monter les escaliers, son colocataire l'interpella.
« Coco ?
- Quoi ?
- J'adore ton pyjama ! » se moqua-t-il avec un sourire goguenard.
Constance jeta un coup d'œil à sa grenouillèrent de chat rose.
« Moi aussi je l'adore ! » répondit-elle du tac au tac en faisant une grimace.

Once Upon a Time - Enchanteresse - Tome 1 : Fleur de LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant