Avant toi

ch.4 Hisoko

PDV Hisoko

Ce déjeuner m'avait tendu, il fallait absolument que je prenne l'air. Je pris Akio par le bras et l'emmena dans une pièce.

- C'est ma chambre, tu peux utiliser la télévision. Dis-je en pointant du doigt la télécommande afin qu'il la prenne.

Il secoua gentiment sa tête pour acquiescer. Je fermai à clé, puis pris la voiture afin de me rendre à IKEA pour lui acheter de quoi meubler sa chambre.

De retour, je me dirigeai vers ma chambre pour qu'il découvre mes achats.

-Viens Akio, je voudrais te montrer quelque chose.

Il se leva avec hésitation, puis me suivit au salon. Je lui fis signe de s'asseoir et je lui montrai tous les meubles.

-Alors ça te plaît. Demandai-je.

-Ou... Oui... Merci... Répondit Akio.

Je pris un carton puis il fit de même. Petit à petit sa chambre prenait forme et les décorations que j'avais choisies allaient très bien avec Akio. Calme, doux, et brillant.

-Voilà, c'était le dernier carde. Alors ta chambre te satisfait?

Il fit oui de la tête sans prendre la peine de prononcer un mot, ce qui me déplaisait. Je n'avais pas entendu le son de sa voix depuis mon retour ce qui commençait légèrement à m'irriter. Mais je n'avais pas envie de m'énerver ce soir car j'avais commandé des sushis, le plat préférés d'Akio.

Je lisais tranquillement un livre sur le canapé du salon quand j'entendis soudain un gros bruit. Le son provenait de la chambre d'Akio. Je me levais brusquement du canapé et me dirigeait vers lui. Arrivé vers la porte, je le vis au sol en train de ramasser du verre, Je levai les yeux et compris qu'un cadre que je venais tout juste d'acheter venait de tomber.

-Je suis désolé Hisoko...

-tais-toi ! Le coupais-je violemment.

Je rentrai dans sa chambre, fermai à clé celle-ci et m'approchai de lui d'un pas certain.

Il se releva et recula d'un bond. Je le pris par le col de son t-shirt et le poussai sur le lit. Décidément, il ne faisait jamais rien de bien. Je pris ma ceinture et m'écriai,

-À chaque coup je veux t'entendre compter.

Je pouvais ressentir sa peur et sa détresse. Mais il ne fallait pas que je m'arrête. Je baissai son pantalon et il se mit en position. Il cria de toute ses forces quand la ceinture toucha son postérieur.

-U...Un. Dit-il tremblotant.

-Deux... Hisoko, s'il te pla...

-Tais-toi bon sang et compte ! Le coupai-je.

-Trois...

-Quatre...

Je m'arrêtai une seconde pour admirer la rougeur de mes actes. J'avais un besoin fou de continuer malgré ses cris et ses pleures qui résonnaient dans la pièce. Je frappai une fois de plus. Il cria de douleur.

-Ci... Cinq... Murmura Akio.

-J'ai pas entendu. Plus fort ! Lui criai-je.

-Cinq !!!

Il eut à peine le temps de finir son mot qu'il s'effondra sur son lit et pleura toutes les larmes de son corps. Je reculai d'un pas, tout en laissant tombé au sol la ceinture. Je savais qu'il le fallait. C'était la seule façon de lui faire comprendre que le respect était important.

-Remets ton pantalon, et ramasse-moi tout ça. Je ne veux plus un seul bout de verre à mon retour. Dis-je tout en refermant la porte derrière moi.

Je décidai de préparer la table pour penser à autre chose. J'avais ressenti quelque chose lorsque que je l'avais fouetté. Comme un sentiment de pitié. Je secouai la tête tout en lâchant un rire suite à cette stupide pensée. Moi, Hisoko, je n'avais aucun sentiment pour personne. Je me fis soudain sortir de mes pensées par le bruit de la sonnette, ça devait être ma commande. J'étais tout excité à l'idée de le dire à Akio. Je me précipitai à l'entrée, pris les sushis que je déposai sur la table à manger puis j'appelai Akio pour qu'il passe à table. Je le vis arriver, le regard vide, tremblotant, la tête baissée.

-Tu as froid Akio ? Demandai-je gentiment.

-Un peu...

Je me levai et allai chercher l'un de mon sweat que je venais tout juste de laver. Je lui tendis gentiment mon pull qu'il prit avec hésitation. Je fis mon plus grand sourire quand il l'enfila. Il était si petit contrairement à moi, qu'il venait à se perdre dans mon sweat.

-C'est Sushis ce soir. Ton plat préféré. Dis-je tout en enlevant le couvercle en plastique.

Akio n'avait pas touché à un seul sushi depuis le début du soupé ce qui m'agaça.

-Tu n'as pas faim ?

Il haussa légèrement les épaules. Je compris tout de suite que quelque chose n'allait pas.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandai-je.

Je vis tout à coup une larme s'échapper de son œil et couler le long de sa joue rosée. Il renifla doucement avant de dire,

-J'ai... J'ai mal.

Je compris tout de suite où, alors sans hésiter je pris de la crème dans le tiroir du couloir et lui fit signe de la main de se poser sur le canapé. Il s'assit avec peine tout en me regardant du coin de l'œil. Je m'approchai doucement de lui et déposai ma main sur son pantalon pour le baisser, mais il en décida autrement et recula violemment suite a mon contact.

-Je ne vais pas recommencer. Je veux juste te soigner. Dis-je calmement.

Il hésita un instant, puis finalement il me laissa le déshabiller. Son souffle se coupa quand je baissai son pantalon et son caleçon. Je déposai délicatement de la crème sur sa fesse toute rouge, tout en prenant soin de la faire pénétrer et de ne pas appuyer trop fort. De temps en temps quelques gémissements de douleurs sortaient de sa bouche.

-Et voilà. Dis-je le sourire aux lèvres.

Il remit ses habits et se posa à table sans toucher à sa nourriture. J'étais très énervé de ne pas le voir manger, mais je n'avais pas envie de le punir à nouveau car je savais qu'il ne pourrait pas supporter une autre douleur.

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Hey, hey, hey comment ça va? J'espère que ce chapitre vous a plu, si c'est le cas n'hésitez à aimer et à commenter, donner votre avis, ça me ferait super plaisir!!!