ch.8 Hisoko

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PDV Hisoko


Je pris Akio par le bras et le tira jusqu'au salon. Je ne réfléchissais plus. Mon cerveau s'était mis en "standby"  et mon corps agissait sans même que je n'aie besoin de lui donner d'ordre. J'avais une rage si puissante en moi. Il m'avait trahi,  humilié et il allait le payer. Je poussai Akio sur le canapé et baissai son pantalon. Son derrière allait passer un mauvais quart d'heure et rien que de m'imaginer cela, des frissons de satisfactions me traversèrent dans tout le corps.

-Retire ton caleçon! Criai-je tout en prenant la ceinture qui tenait mon jean.

Il s'exécuta sans hésiter. Des perles salées ne cessaient de couleur le longs de ses joues mais Il pouvait pleurer tout ce qu'il voulait, il n'allait pas passer à côté de sa punition.

Je tendis la ceinture, la passa derrière moi afin de prendre de l'élan puis un claquement résonna dans la pièce. Il cria de douleurs et mit, par réflexe, sa main sur sa fesse toute rouge dû à mon coup.

-Tu as déjà oublié comment ta punition se déroule, parce que je n'ai rien entendu là!!

-Un...

Un sourire se dessina sur mon visage. Il m'obéissait si bien. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir des pensées obscènes avec la vue qu'il m'offrait. Suite à cette pensée je le fouettai une seconde fois.

-Deux... tr...trois, quatre... cinq.

Plus il comptait, plus j'avais du mal à m'arrêter, j'aimais avoir la sensation d'être au dessus et que lui soit soumis à moi. Je continuai alors sans prêter attention à ses larmes et ses pleures qui malgré mon ignorance, s'amplifiaient à chaque coup.

-Six... Sept.. Huit... neuf.

Jamais je n'avais été aussi loin. J'avais pour habitude de m'arrêter au bout du cinquième coup, mais l'envie d'aller jusqu'à dix me faisait jouir de l'intérieur. Je tapai une dernière fois et un cri strident sortit de la bouche d'Akio.

-Arrête! S'il te plaît... Dit-il en se retournant sur le canapé et en déposant ses mains sur son visage.

Je lâchai ma ceinture par terre et le fixai quelques secondes. Son corps tremblait et son visage était humide à cause de ses larmes. Un sentiment de culpabilité me prit tout à coup. Jamais un tel sentiment ne m'avait traversé auparavant. Ma faiblesse me reprenait petit à petit et je détestais cela. Il ne fallait pas qu'Akio voit cette facette de moi. Il pourrait s'en servir pour me détruire.

Je m'approchai de lui afin de lui enlever son pantalon, mais il en décida autrement et me donna un coup de pied, ce qui me fit tomber par terre. Je restai assis quelques secondes avant de prendre réellement conscience de son acte. Je me relevai, sans prendre la peine de lui crier dessus. 

-Je veux juste prendre ton pantalon pour le mettre à laver. Dis-je calmement.

Il me regarda sans broncher. Alors je fis le premier pas, et avançai vers lui une seconde fois. Je pris son jean et son caleçon et les déposèrent sur la table basse.

-Vas te doucher.

Il ne bougea pas malgré mon ordre. J'avais été gentil quand il m'avait poussé mais je ne pouvais pas tolérer le fait qu'il ne m'écoute pas. Alors sans attendre une minute de plus, je le pris par le poignet et le traînait rapidement dans ma salle de bain.

-Akio, tu sais très bien que je déteste quand tu ne m'écoutes pas! Dis-je tout en tournant le robinet de la douche.

-Merci... 

Je fronçai les sourcils suite à son remerciement inattendu . 

-Pour? Lui demandai-je.

-Pour ne pas avoir été plus loin.

Un silence venait d'éclater. On entendait désormais l'eau couler et l'aiguille insupportable de l'horloge tourner.. J'eus l'impression à cet instant de me voir en lui. Je me haïssais tout à coup. Le passé m'avait rattrapé et rien que d'y repenser, cela me rendait malade. 

-Hisoko, tout vas bien?

Je sortis de mes pensées suite à son appel. J'hochais de la tête afin de le rassurer. Je sentais que son regard était posé sur moi et cette sensation ne plaisait pas du tout.

-Arrête de me fixer et déshabille-toi! Criai-je.

Il sursauta légèrement puis il enleva son t-shirt qu'il laissa tomber au sol. Je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder. Son corps me rendait dingue et plus mon regard le scrutait de la tête au pieds, plus mon désir augmentait. Il fallait que je me soulage. Je m'approchai de lui sans le quitter des yeux puis je déposai ma main sur son dos. Il se retourna suite à mon contact, mais j'en décidai autrement et le plaquai contre le mur de la douche. L'eau coulait désormais sur nos deux corps. Je ne pouvais plus attendre.



Avant toiWhere stories live. Discover now