ch. 6 Hisoko

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PDV Hisoko

Le soleil venait tout juste de se lever. Il faisait plutôt chaud pour un mois d'automne. Je me dirigeai vers la chambre d'Akio pour lui ouvrir la porte et le réveiller. Je poussai délicatement la porte et m'avançai vers lui. Ses paupières étaient fermées et sa respiration était calme contrairement à hier soir. Je pris sa mèche rebelle qui lui tombait sur le visage pour la remettre en arrière tout en m'asseyant à ses côtés. Mais au moment où je touchai ses cheveux, ses yeux s'ouvrirent et le vert apparut.

-Bien dormi? Demandai-je.

Il recula brusquement tout en levant le duvet jusqu'à la hauteur de ses oreilles. Il était si mignon quand il agissait ainsi.

-Ne fais pas le timide, je vais pas te mordre. Rigolai-je.

Il baissa le regard et le vert disparut. Je déposai ma main sur sa tête et la secoua gentiment. Sa mèche rebelle reprit le dessus et se déposa à nouveau au milieu de sa figure.

-Habit-toi et descend quand tu es prêt. Dis-je tout en me dirigeant à la cuisine.

J'avais hâte qu'on se retrouve autour du repas le plus important de la journée. J'étais sûr à cent pour cent que ma surprise allait lui faire plaisir. Je préparai tranquillement la table en prenant bien soin de ne rien oublier.

-Je suis là. Dit Akio tout en s'asseyant.

Je lui fis un sourire et lui servis un verre de jus d'orange.

-J'ai quelque chose à te dire.

Il leva la tête suite à mon annonce. Je sentis le corps d'Akio se figer au son de ma voix. Je n'avais jamais fait cet effet sur personne, sauf sur lui.

-Je vais en ville t'acheter des habits, et je veux que tu viennes avec moi, si tu es d'accord bien sûr.

Un grand sourire se dessina sur son visage. Je compris tout de suite que sa réponse était oui. J'était content qu'il veuille venir avec moi. J'y avais réfléchi toute la nuit et j'en étais arrivé à la conclusion que c'était à lui de choisir ses propres habits. Nous mangions tranquillement quand soudain mon téléphone se mit à vibrer.

-Oui allô ? Dis-je tout en décrochant. Non je t'ai déjà dit que ce n'était pas possible, j'ai beaucoup de travail en ce moment... D'accord... Oui je te promets de faire un effort... 21 heures?... D'accord à ce soir bisou.

Je remis mon smartphone dans la poche tout en me rasseyant. Je soufflai un bon coup avant de prendre une gorgée de mon jus d'orange. Ma mère passait sa vie à angoisser pour moi. Depuis quelques années, notre relation s'était détériorée. Je ne lui donnais plus trop de nouvelles volontairement car je ne voulais pas qu'elle soit au courant de la blessure qu'avait eu mon cœur à cause de ma dernière relation et surtout je ne voulais en aucun cas qu'elle apprenne l'existence d'Akio.

-Je suis désolé, ce soir je ne serais pas là.

Il me regarda tout en faisant oui de la tête. Je n'avais pas envie de la voir mais je ne pouvais pas l'éviter à vie. Je n'avais pas envie de lui faire de la peine et qu'elle apprenne tout ce qui se tramait dans ma vie.

-Tu... as l'air tendu. Murmura Akio.

Je soufflai du nez suite à sa réflexion. Je n'avais pas la force de m'énerver contre lui, alors j'haussai les épaules en guise de réponse.

-Tu veux bien me masser Akio ? Lui demandai-je.

-Heu... Oui...

Je me couchai alors sur le canapé du salon tout en montrant du doigt la crème qu'Akio devait prendre. Il en déposa sur mon dos et commença à me masser. Je me détendis petit à petit. Ses mouvements étaient doux et précis ce qui me fit doucement gémir. J'avais l'impression d'être sur un nuage de coton. Je me sentis tout à coup serré dans mon caleçon.

-Arrête-toi Akio. Dis-je durement.

Ses mains s'arrêtèrent de bouger. Je me retournai et mis en position assisse. Mon érection me faisait de plus en plus mal. Il fallait que je me soulage. Je pris la main d'Akio et la déposa sur mes parties génitales. Sa main se crispa tout à coup et ses yeux se plissèrent doucement. Son souffle s'était accéléré comme hier soir lors de mon contact.

-Soulage-moi Akio. Lui murmurai-je à l'oreille.

Un silence éclata dans la pièce. Son corps ne répondait plus. Je décidai de prendre les devants. J'ouvris mon pantalon et glissai sa main entre ma peau et mon caleçon. Je le fixai tout en prenant soin d'analyser tous ses traits de visage. Ses yeux verts me rendaient dingue.

-Akio branle-moi c'est un ordre.

Il se redressa suite à ma phrase puis il prit mon engin entre les mains. Nos regards se croisèrent une fraction de seconde avant qu'il ne se mette à fixer sa main qui petit à petit faisait des va-et-vient. Je sentais le plaisir monter de plus en plus et sa main continuait de me branler merveilleusement bien. Mon cœur et mon souffle s'accélérèrent en harmonie. La chaleur d'Akio me rendait fou et plus je pensais à son doux visage de ce matin, plus mon plaisir était grand. Je sentis sa main faire un dernier va-et-vient, puis tous mes muscles se contractèrent pour y laisser sortir un liquide blanc sur sa main. Je laissai ma tête partir en arrière pour venir s'écraser doucement sur le canapé. Je n'avais pas ressenti ce plaisir depuis des années.

Avant toiWhere stories live. Discover now