Chapitre 8 : Mystérieuse Rencontre

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— Ce chapitre n'est pas corrigé, ni relu. Il y a des fautes, c'est certain. Et je le sais. —


Je voudrais qu'il sache à quel point il m'a fait mal.

~*~

Marinette

Autrefois persuadée que je serais heureuse aux côtés de celui que j'aimais, j'avais naïvement cru que le monde m'accueillerait les bras grands ouverts. Un léger rictus s'enfuit de l'embrasure de mes lèvres alors que je fixais les horizons, silencieuse. La nuit étoilée me dévoilait ses plus beaux secrets, cette nuit. Mais ce soir, je me retrouvais à des kilomètres de mon lieu actuel et de toutes mes occupations. Mes pensées se tournaient vers le passé, vers la mélancolie d'un destin penchant vers le fond.

Du plus profond de mon cœur, je le savais ; qu'un jour il me quitterait pour mieux. Pour autre chose. Pour un autre monde. Le mien n'était pas assez grand et vaste pour lui, et je le savais. Mais qui pourrait me blâmer d'avoir, un jour, aimée quelqu'un qui n'avait pas fait une once de sacrifices pour moi. Était-ce de ma faute si, je n'avais pas su différencier le vrai du faux ? La réalité de l'illusion ?

— La nuit est belle ce soir, vous ne trouvez pas ? M'interrogea une voix suave dans mon dos. Le timbre de sa voix fit apparaître et envahir dans tout mon corps une tendre et torturante vague de frisson. Un nuage de brouillard apparut devant moi lorsque je me détournais pour découvrir le propriétaire de cette voix plus qu'érogène.

Grâce à la forte luminosité de la grande salle de réception dans son dos, la blondeur des épis de ses cheveux ressortaient beaucoup grâce Et l'éclat émeraude de ses yeux, ne pouvait valoir que le prix d'un joyaux tant ils m'avaient l'air précieux. Ce garçon était vraiment, je dirais même, extrêmement beau. Il dégageait un charisme envoûtant. Et malgré son masque, le regard qu'il m'adressa ne me manqua pas une seule seconde. Ce genre d'œillade illuminée d'une pureté chavirante. C'était grâce à cette lueur que je vibrais, que j'aimais de toutes mes forces.

Déguisé en voleur, l'individu face à moi me fit immédiatement au voleur qui m'avait sauvé la vie. Eh oui, je ne l'avais toujours pas oublié. Malgré tout ce qu'il y avait pu se passer récemment, ce voleur au grand cœur plongeait encore dans mes souvenirs quand bon lui semblait. Et n'en sortait plus d'aussitôt. D'ailleurs, parfois, je me surprenais à rêver de lui, le sourire aux lèvres, les yeux éclatant. Son souvenir me rendait toute chose, aussi rose parfois. Enfin bref, il allumait en moi de profond sentiment de désir que je n'avais ressentis que pour un seul être peuplant cette terre : Adrien Agreste.

Il s'avança d'un pas, un sourire narquois étirant ses lèvres, ses yeux étant plongés dans les miens.

Boum. Boum. Boum.

Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine alors que je l'observais s'avancer dans ma direction. Sans le vouloir, mon esprit superposa le visage de mon ex-copain sur le sien et l'alchimie fut parfaite. Peut-être étais-je en plein rêve. Peut-être n'était-il qu'une illusion.

— La réponse ne se trouve pas dans mes yeux, ma chère. Me souffla-t-il en s'arrêtent face à moi, le regard sombre. La langue fourchue.

— O-Oui... La nuit est belle. Articulai-je finalement en raclant ma gorge. Le son de ma voix s'évapora dans l'infime distance que cet étranger laissa entre mon visage et le sien.

— Cette voix... Inspira-t-il en fermant les yeux, mon menton encadré de ses doigts longs et froids. Mes yeux étaient grands ouverts, tandis que mon coeur s'égarait au fond du précipice. Le monde autour de moi tourna, encore et encore, jusqu'à n'y laisser plus qu'un noir vaste et incolore au parfum boisé pour homme.

Haute Tension Where stories live. Discover now