Chapitre 11 : Course Poursuite

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~ Ce chapitre n'est ni relu, ni corrigé ‼️ ~


Mode survie activé. Que ta peur soit ma force.

~*~

Marinette

La perte de notre marché signait le début du génocide mortel et sanguinolent qui allait bientôt s'abattre, telle une traînée de poudre, sur toute l'entièreté de la ville d'Hollywood.

Et pendant ce temps-là, je perdais complètement le contrôle. J'avais peur pour mes proches, et encore plus pour tous mes proches ayant comme première lettre dans leur prénom la lettre A. Sans-Cœur avait été clair ; la première victime tout en haut de sa liste serait une personne autour de nous, et la première lettre de son prénom serait un A. Un grand et dangereux A, qui signait le gibier qu'était soit ma meilleure amie, Alya, soit mon ex-petit ami, Adrien. Dans tous les cas, je perdrais quelqu'un qui m'étais cher, et je ne pouvais aucunement m'en résoudre. Après la mort de Nathaniel, je m'étais promis de toujours faire en sorte à rester loin des meurtres, des barons et surtout de Sans-Cœur. Mais visiblement, j'avais lamentablement échoué, et mes proches allaient en payer le prix de leur vie par ma faute. Je m'en voulais autant que j'avais peur. Au fond de moi se logeait une boule pesante, lourde de remord, chargée de sens, et bien trop brûlante pour que je puisse réussir à m'en défaire.

Les jours étaient passés, une semaine plus précisément, et Adrien n'avait pas l'air inquiet. Le plus étonnant, était qu'il continuait de vivre, de rire, de passer du temps avec ses amis d'un air innocent et juvénile qui m'accablait. Comment pouvait-il être si calme en sachant qu'une personne de son entourage allait, peut-être très bientôt, mourir ? Que lui, était, probablement, la première et prochaine cible sur la liste ?

Son air paisible me troublait, ça me renversait le peut de raison que j'arrivais encore à contrôler à l'intérieur de mon cœur. Cette situation, me mettait les nerfs à rude épreuves, et le pire. C'était que cela n'était que le commencement, qu'une seule semaine donc sept malheureux jours venaient de s'écouler. Et plus le temps passait, et moins l'espoir que nous nous en sortions tous saints et sauf me hantait. Mon fort intérieur priait l'inconscience du hasard, mais hélas, la mort ne pardonnait ni les faibles, ni les forts, et si quelqu'un devait mourir, il mourrait.

À mon plus grand désarroi, prier et travailler ne m'aidait pas à mieux soutenir les événements qui s'abattait en rafale sur moi.

J'avais l'impression que le ciel était en train de me tomber sur la tête. Qu'il l'assommerait d'un coup en arrivant à seulement quelques centimètres de mon crâne. J'étais si nerveuse et fragile, qu'un vend frais aurait pu me briser en mille morceaux.

Pourtant, j'avais beau surveiller mes arrières, veiller à mes amis les plus proches et surtout à ma famille, toute cette angoisse avait prix. Et celui-ci me comptait mon sommeil, et le calme silencieux d'une tranquillité plus que nécessaire pour un Bon fonctionnement. Je n'arrivais même plus à manger tant l'ardeur de mon insouciance m'horripilait jusqu'à l'éventration. J'aurais pu vomir, pleurer et crier, tout ça en même temps, à n'importe quel moment. J'étais tellement au bord du gouffre, que je pense que j'aurais été bonne à être internée.

Contrairement à Adrien, je n'arrivais pas à vivre dans un monde où il fallait surveiller ses arrières en permanence. Surveiller mes ombres m'étais déjà coûteux, alors devoir m'occuper de son petit cul d'égoïste c'était de tout bonnement impossible pour moi. Je n'arrivais plus à vivre. Et pleurer n'arrangerait rien à la situation, j'étais bloquée. Piégée dans un enfer que je n'avais jamais voulu, que l'on m'avait imposé par orgueil et vanité. C'était injuste. Si injuste...

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