Chapitre 12 : Trahison

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— Ce chapitre n'est pas corrigé ! Je rappelle aussi que cette histoire est classée en mature, merci aux âmes sensibles de ne pas poursuivre votre lecture ! Même les enfants trop jeunes peuvent s'arrêter ici ! ‼️🔥




Amis, tu dis ? Ennemis, tu veux dire.

~*~

Adrien

Le bruit de pas commençait à cesser, il s'affaissait dans un vent sans pareil qui menaçait de faire tout voler sur son passage. Craignant presque d'être à mon tour soulever, je resserrais le corps de Marinette dans mes bras. Nous n'allions pas mourir ici, pas sur ce perron. Pas aujourd'hui. Sans-Coeur venait de commettre une énorme erreur en voulant s'en prendre à Marinette, la chose la plus précieuse à mes yeux. La personne que je haïssais autant que... je l'aimais.

Le coeur avait ses raisons que la raison même ignorait. Et j'admirais l'héroïsme dont elle avait fait preuve avant de s'endormir. Marinette n'avait rien lâché, jamais. Sauf moi. D'après elle, nous n'avions plus d'avenir. Après tout ce que je lui avais fait, la chance qu'elle puisse oublier et me pardonner restait trop fragile. Si j'étais resté à ses côtés, je l'aurais brisé. Parce que je n'étais pas quelqu'un de bien. Et que je ne le serais jamais. Le bonheur qui s'offrait à moi, n'était désormais plus qu'une chimère, aussi transparente que de l'eau.

Sans Marinette ma vie n'avait peut-être plus aucun goût. Mais sa mort signerait le testament de mon propre décès bancal. Entre l'absence et la mort, la distance qui séparait ces deux contraintes, ne pouvait être comparer. La douleur qui nous assaillait le coeur, qui nous le creusait et nous le grignotait, était sans pareil. Et je refusais de me risquer à la perdre pour de vrai.

J'avais déjà le coeur en miette. Fracturé et handicapé. Pourquoi avais-je chercher à avoir ce qui n'était plus à moi ?

Par vanité ? Par orgueil, peut-être ? Non. J'avais soif de liberté, cette même liberté qu'était ma soif de vivre, mon unique besoin. Et si Sans-Coeur voulait me punir d'avoir voulu vivre, je lui concédais le droit de me régler mon compte pour les fautes que j'avais commise, mais en aucun cas, je ne la laisserais faire du mal à Marinette. Jamais elle ne le touchera plus. Plutôt y laisser un bras, une jambe, un poumon. Et même, un coeur.

Seulement, c'était plus fort que moi. Plus vertigineux et glissant qu'autrefois, je marchais sur des œufs, nous marchions tous les deux sur une corde enduit de beurre dans le but de nous faire tomber, de nous tuer. Mais je ne comptais pas m'arrêter. Parce qu'à partir de maintenant, je ne pouvais plus m'arrêter. Avant tout ça, j'avais déjà tant abandonné Marinette, je l'avais laissé, livrée à elle-même, je n'avais plus pu l'approcher comme je le voulais. J'étais prisonnier, soumis à une femme qu'était ce baron miséreux et répugnant : Sans-Coeur.

Seul Dieu savait à quel point je pouvais la mépriser, la haïr en ressentant une aussi grande admiration. Elle avait été loin, bien trop loin. Pourtant, cette baronne ne semblait pas s'arrêter là. Au contraire, elle continuait, encore et encore jusqu'à la rupture. Par conséquent, même si dans l'immédiat il fallait que je mette Marinette en sécurité, je comptais bien me venger.

J'allais la tuer. L'égorger, la torturer, l'abreuvoir d'une mort lente, douloureuse et voluptueuse. Comme elle les aimait, comme je le désirais.

Le temps pouvait changer ma vie, les personnes qui m'entouraient, une vengeance comptait comme telle malgré les années, malgré le temps et l'entourage. Les amis, même les plus fidèles, pouvaient se révéler n'être que des imposteurs, des voleurs et des manipulateurs. Pourtant, aucun d'eux n'avaient jamais pu me détourner de mon but final, du point que je m'étais fixé pour ne pas sombrer trop bas : vivre.

Haute Tension Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang