Chapitre 13 : Avec Lui

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Jalousie d'un désir enamouré trop aveuglant.

~*~

Marinette

Ses mains s'agrippaient fermement à mes hanches tandis que je le sentais aller et venir à l'intérieur de moi. Ma peau était brûlante. Je me sentais sombrer. Consumée par ma propre flamme. L'étincelle qui brillait dans mon plaisir, sauvait l'ardeur de mes remords. Adrien continuait pourtant d'aller et venir en moi, tandis que nous savions tous les deux que c'était mal de le faire.

Nous n'avions pas le droit de faire l'amour. Ces caresses nous étaient pourtant interdites, mais malgré tout, nous continuions à prendre du plaisir. Je m'abandonnais à lui, dans ses bras musclés et rassurer en baignant dans son parfum boisé qui n'avait que pour don de me rappeler à quel point il m'était primordial.

J'étais éconduis à souffrir de mon amour, à faire perdurer mes larmes de haine que j'éprouvais à son égard de par l'intensité de mes sentiments. Adrien me faisait tournoyer. Le son de nos peaux qui rentraient en contact, était la seule source de bruit dans ma chambre. Et malgré ses longs et profond vas et vient, je pouvais toujours sentir cette boule, cette bosse, ce bouchon dans ma gorge qui m'empêchait de respirer, de m'épanouir aussi pleinement que je l'aurais voulu.

Dans le fond, j'avais peur. J'étais nue devant lui, comme il l'était devant moi. Mon coeur battait la chamade tandis que ma respiration s'accordait aux battements frénétiques de mon cœur. J'étais essoufflée de lui, de son désir, de son affection, de sa haine. Je n'en pouvais plus, c'était trop fort pour moi, j'étais complètement larguée.

— Je te déteste, Adrien... Je... Je te hais. Soupirai-je en enroulant pourtant mes bras autour de son cou et mes jambes autour de sa taille.

— Je te hais aussi, Marinette. Il me répondit, sa bouche proche de mon oreille avant de déposer un tendre baiser légèrement humide dans mon cou.

Il m'en fit presque gémir. Mes seins rebondissaient, j'arrivais à les sentir remuer aux rythmes de ses coups de reins en me focalisant sur eux, ainsi que sur leurs pointes. J'étais au paradis, et pourtant si proche de l'enfer. Un seul nom résonnait dans mon esprit : Adrien. Ma conscience le répétait en boucle, jusqu'à le murmurer dans ses rêves. Peut-être avait-elle envie que je ne m'en débarrasse plus jamais ?

Mais c'était tout simplement de la folie d'accepter de garder Adrien dans mon cœur. Car il me ferait du mal, comme à chaque fois. Les fissures de mon cœur se rouvriraient -une nouvelle fois. Et s'en écouleraient du sang, au goût de larmes salées et imprégnées de maux inavoués.

Cela me brisait tant le cœur de reconnaître que je l'aimais toujours un peu. Moi qui avait tout fait pour l'oublier, pour le mettre à la porte de mon cœur. J'avais été jusqu'à verrouiller mes souvenirs pour l'effacer. Mon âme entier ne pouvait plus supporter sa présence, il avait tout mis à feu et à sang, rien n'était plus que poussières et cendres.

Adrien m'avait détruite, complément. Dans tous les sens du terme. Malgré tout, je me retrouvais ainsi, sous lui, à me laisser submerger par ce désir dévorant qu'était le plaisir de la chair. Je le laissais à nouveau me pénétrer, et m'empoisonner le cœur ainsi que les yeux. Il m'aveuglait de ses sourires enjoliveurs. Il me trompait de sa voix mélodieuse et bien trop trompeuse. Mais aussi, par dessus tout, il m'enchainait à lui, de ses regards transperçants et dangereux à la fois.

Lorsqu'il baissa une de ses mains auparavant appuyée non loin de ma tête, et qu'il empoigna mon sein pour appuyer son pouce contre mon téton, je sentis mon corps se tendre, et mon dos se arqua, sans me demander ma permission. La surface de ma peau réagissait encore à ses caresses. Je frissonnais quand il passait ses doigts le long de mon corps, pour le caresser, l'embrasser, le chérir comme il l'avait toujours fait.

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