Hécatolite: le royaume mystère

Chapitre 1: Bienvenue à Séléné

Chapitre 1

Point de vue Séraphin

Royaume Hécatolite/ Séléné

Vendredi 7 Juillet 2046/ 16:45

Une fois de plus, Père me force à passer du temps avec Arabelle malgré mes objections. Je lui répétais pourtant maintes et maintes fois que le mariage n'était pas dans mes obligations actuellement. De temps à autres, lorsqu'il me parlait de mes sujétions royales, il m'arrivait de me questionner sur la personne avec qui je conversais: mon père ou le roi. Une nouvelle fois était-ce mon père ou le roi qui me forcer à me marier ? Mes multiples réfutations n'amoindrissaient le cœur de père, pour lui: "La raison est la voie de la sagesse, et la sagesse passe par le besoin de son peuple". Père commençait à se faire vieux et son espoir s'orientait vers moi en montant sur le trône le jour de mes dix-huit ans. Je comprenais son empressement, mais le contexte actuel me contraint à me servir de mes temps de répits à fin de débusquer la cachette de se scélérat de Otgar. En plus d'avoir tué mon oncle et ma tante, ce parjure tenta de s'emparer de notre royaume ce qui lui a valut d'être ma priorité numéro un.

Tout en me pavanant dans le parc pour échapper à un autre rendez-vous avec Arabelle, je surveillais le royaume de mes propres yeux. Loin de moi l'idée de remettre en cause les capacités de la police, mais pour être sûr que les habitants soient heureux. C'était de mes iris rouge dégradés de bleu que je désirais voir mon royaume évolué en même temps que de vivre sous l'inquiétude et la peur.

Avant de me rendre dans le parc, j'avais pu observer scrupuleusement le visages des habitants, leur expression facial. Même ceux dans leurs voitures ne m'échappait pas. Par ailleurs, la plupart des conducteurs semblaient rouler au delà du kilométrage autorisé. La transgression de la règlementation sur la vitesse en voiture dans les villes devient itératif. D'après le dernier rapport de police que j'ai lue, le 3/4 de ces hors-la-loi auraient entre 17 et 26 ans. Sûrement à cause de la liberté qu'on les jeunes conducteurs depuis la tentation de prise de pouvoir l'année dernière. Le nombre d'homme inscrit comme volontaire à considérablement augmenter, même si j'étais mitigé sur leur motivation économique personnelle. Le titre de soldat volontaire accordait certain avantage telle que l'autorisation de détenir une arme à feu et de s'en servir, uniquement, en cas de nécessité.

Au bout d'une heure de marche et en vue les forte chaleurs, je décidais de me reposer sur un banc du parc. Delà où j'étais, on pouvais apercevoir des mères avec leurs enfants près du lac un peu plus loin. Pour ma part la chaleur ne m'atteint pas, mon corps s'était endurcit depuis tout petit. Mes yeux se baladaient dans les recoins du parc jusqu'à se poser sur une jeune fille à quelques mètres de moi. Ses jambes claudiquaient menaçant de s'écrouler à tout moment, se qui arriva, elle s'effondrait brusquement sous le soleil. Inquiet, je me précipita vers elle, m'agenouilla et la découvrit en détail. Ses beaux et long cheveux brun claire scintillaient au soleil avec quelques mèches fushia, deux longues mèches cadrants son visage et une franche effilée couvrant son front. En vue de la chaleur, elle les avait attachées en une queue de cheval haute et portait un simple t-shirt noir, par-dessus un gilet gris et un jean déchiré bleu nuit.

- Mademoiselle, m'entendez-vous ? lui demande ai-je en la secouant par les épaules.

Après quelques secondes sans réponse, la jeune fille tenta d'ouvrir les yeux mais en vain. L'intensité des rayons lumineuses émit par le soleil agressé ces rétines. Sans plus attendre, je passais mon bras droit sous ses jambes, l'autre sous son dos et la soulever pour l'amener sous un arbre à proximité. Je réussis à la soulever sans effort, elle ne pesait presque rien. Je la déposais délicatement sur la pelouse tondue à l'ombre, le seul endroit frais dans les alentours. Prudemment, elle ouvrit plus facilement les yeux laissant apercevoir ses iris noisettes. Les quelques rayons du soleil passant par des espaces entres les feuilles des branches étoilés ses yeux. Même à l'ombre, elle avait un teint lumineux.