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Point de vu d'Housman :

Mathéo vient de se réveiller, il est 7 heures du matin et c'est à moi lui donner à manger. Les couinements du nouveau née résonnent dans toute la chambre, mais mes oreilles sont sourdes et endormies, bien trop fatiguées de se réveiller chaque quelques heures pour écouter les mêmes chansons. Mais bon celle-ci j'aurai dû prévoir car il se lève presque toujours à 7 heures depuis les deux semaines de sa naissance.

Je me lève et m'étire avant d'aller au berceau, Wango est si petit et fragile, j'attends d'être bien réveillé avant de le porter dans mes bras, je place sa petite tête contre mon torse nue afin qu'il puisse écouter mes battements et se calmer puis je me dirige calmement vers la cuisine. Fatima a utilisé la pompe cette semaine, ce qui me rend les choses plus simple, une déesse ma femme. J'ouvre le frigo et prends un biberon, l'enfourne dans le réchauffe bouteille, test sur peau, puis je m'installe sur le canapé.

-'' Allez'' chuchote-je en le berçant

Je le place doucement en position et lui donne alors le biberon.

La maison est à nouveau silencieuse et le soleil se lève illuminant doucement toute la pièce. Je baille en regardant mon fils, si paisible et affamé. Je n'entends que le son de sa gorge avalant le lait et le bruit du congélateur, je prends une grande inspiration, inspirant avec moi la tranquillité du silence.

J'espère que Fatima a bien dormi cette nuit, je sais qu'elle a des troubles du sommeil depuis l'accouchement et ça me rend un peu triste pour elle, mais je pense que le fait qu'Aya soit la va vraiment l'aider à se rétablir. Je me sens si privilégié de pouvoir aider ma femme qui a fait tout ce travail pendant 9 mois, je n'ai pas d'hormones en besoins de régulation et ça me permet d'être un pilier solide et fiable pour ma famille.

Et maintenant que sa nouvelle voiture est là, elle va pouvoir sortir de temps en temps. Malgré l'hiver qui arrive je suis confiant que la transition va bien se passer, et je l'espère parce que je ne sais pas vraiment quoi va ressembler mon travail ici, c'est une toute nouvelle plateforme et une nouvelle culture. Malgré quelques doutes, je suis confiant que je vais pouvoir remplir le role avec confiance, pour ma famille.

J'espère que tout va bien se passer au boulot et etc... il le faut. Fatima a traversé trop de choses en France, je veux vraiment lui offrir une bonne et toute nouvelle vie, elle le mérite. Et je veux le meilleur environnement pour mon fils aussi et pour moi-même et je pense que le Canada va le faire et le fait que mes parents ne sont pas si loin ajoute au bénéfice de l'environnement.

La bouteille est vide lorsque je regarde a nouveau le visage de mon fils, il suçote toujours la tétine mais la bouteille est vide. Je rigole doucement en contemplant la gourmandise de ce petit. Je me couvre d'une grande serviette couvrant tout mon torse le place contre mon épaule doucement afin de l'aider à roter. Deux tapettes suffisent pour lui faire roter, mais son ventre n'est pas en paix, je le sens physiquement alors qu'il gigote. Je pense qu'il est trop bourré pour s'en occuper, il conteste la douleur sans pleurer, les yeux fermés et les doigts plus ou moins relaxe.

Je caresse doucement son ventre afin de le réconforter, il ouvre doucement ses yeux et me regarde, sans expression du visage, claire mais calme. Il est si adorable, c'est honnêtement le plus beau bébé du monde, et j'ai tellement hâte qu'il grandisse, j'ai hate lui apprendre pleins de choses, le supporter, le gronder et l'aider a fleurir dans ce monde... je suis si content d'être papa, et je suis excité pour nos aventures.

-'' je t'aime Wango'' chuchote-je en lui donnant des bisous

Aya descend les escaliers à temps, elle prend Wango et la routine matinale commence, incluant le bain, massage et habillement suivit d'une grosse sieste... il a la vie belle ein.

Je range alors les affaires de bébé et retourne dans ma chambre, je me recouche dans le lit, prenant Fatima en grande cuillère. Elle a défait ses cheveux hier, ils sentent si bon.

Elle est si chaude, endormie en boule on dirait un petit ourson tout mignon, je caresse son ventre doucement, elle dit que ça l'aide avec le resserrement de ses muscles.

Elle se met à bourdonner doucement, sa main se place doucement sur la mienne assistant le mouvement pendant quelques secondes avant de se retourner vers moi.

Mon visage et directement au-dessus du sien, mais elle est toujours en train de se réveiller alors ses yeux sont fermés.

Je me baisse doucement et place un baiser sur front, caressant à présent son dos.

-'' bonjour mon amour'' lui chuchote-je

-'' hum... bonjour'' dit-elle en baillant '' il est déjà 7 heures ?'' demande-t-elle ensuite

Ses yeux s'ouvrent doucement et j'hoche la tête, elle me sourit doucement avant de me donner un baiser rapide mais tendre.

-'' Wango est avec sa tante ?'' demande-t-elle

-'' Oui, je viens a peine de le lui laisser'' réponds-je

-'' bien, j'ai envie de câlins et pleins de bisous'' rétorque-elle doucement

-'' oh, ma spécialité et toujours un plaisir'' déclare-je comiquement

Je me baisse et lui donne des baiser sur le visage, le cou mais surtout les lèvres, ses belles lèvres roses et pleines, sa peau douce et son parfum vanillé me rendent fou. Ses caresses sur mon crane sont euphorique et le contact de se peau contre la mienne me donne des sentiments incomparables a rien dans ce monde, des sentiments de pure paix et d'âme sœur ... seigneur, je l'aime tellement ma femme.

Je sais que les circonstances qui nous ont réunis ne sont pas idéals mais rien n'arrive au Hazard, j'ai vraiment été béni de rencontrer mon âme sœur. Je me sens en paix dans ses bras, toujours, quoi qu'il arrive, je trouverai toujours une partie du paradis lorsqu'elle m'enveloppe dans sa tendresse si chaleureuse.

Après peut-être dix minutes d'embrassade, elle place sa tête sur mon torse et enroule ses bras atour de moi et nous nous endormons juste un tout petit peu pendant que le soleil se lève complètement.

Je prends une grande inspiration et remercie Dieu d'être en vie afin de vivre des moments comme celui-ci, d'avoir une femme forte et aimante, un enfant en bonne santé et une vie pleine d'opportunité, loin de mes démons les plus terrifiants.

-''Fatima'' dis-je '' mon amour'' ajoute-je suivit d'un baiser

-'' Je t'aime mon amour'' rétorque-t-elle en s'étirant doucement entre les draps

Elle se replace doucement entre mes bras et se rendors doucement

D'accord madame Karimpour j'ai compris, me dis-je intérieurement en fermant mes yeux à mon tour. Mon dieu que j'ai sommeille.



Fatima: femme africaine. Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant