OS Destiel & Multiverse

Don't mess with 'em #6

-Tu lui attrape les bras et moi les jambes. T'es plus fort que moi alors je vais te laisser le tenir pendant que je le menacerai. On va pas le tuer, on va juste lui faire admettre qu'il a perdu, ça devrait suffire pour gagner le combat. 

Sam opina, ses mains tremblant de nervosité, l'adrénaline l'avait envahi si brutalement qu'il avait été étonné d'être si impliqué dans un combat comme celui-là. 

-Tu sais où est mon frère? 

Sam tourna vers Castiel et cligna des yeux. 

-Oui, on l'a vu avec Dean, il se débrouille très bien. 

-Ca m'étonne pas. Tu es prêt? On y va à trois. Un. Deux...

Castiel se tût. Quelques chose n'allait pas.

Les alarmes se turent enfin après une demi-heure de boucan et tous les prisonniers se stoppèrent dans leur élan. 

La grille principale qui menait vers la section A s'ouvrit et sept matons avancèrent, la matraque dans la main, un bouclier dans l'autre. A leur tête, Prinkler, le même type qui avait escorté Dean dans sa cellule le premier jour. 

Il s'avança, balayant toute l'assemblée d'un regard mauvais et s'arrêta au milieu de la mêlée. 

-Si l'un d'entre vous bouge ne serait-ce qu'un doigt de pied, je lui arrache les couilles est-ce que c'est clair? 

Il y eu un silence de mort dans l'assemblée alors que Lucifer apparu de derrière un type et s'avança jusqu'au capitaine des gardes. 

-Qu'est-ce que tu me fais là Prinkler? On avait un accord. 

Le garde l'observa de coin quelques secondes avant d'abattre sa matraque en plein dans les côtes et de lui monter son genou dans le nez dès qu'il se retrouva au sol. Le détenu se crispa et jura en se roulant au sol. 

-Y'a plus d'accord qui tienne Lucius. Tu m'as largement couillonné depuis toutes ces années, je te fais pas confiance. 

Sam observait le chef des démons qui réprimait une panoplie d'insultes et de menaces dans ses yeux, mais il ne se leva pas. 

-Vous croyez que vous pouvez faire tout ce que vous voulez ici? Reprit le maton en pointant plusieurs détenus avec son arme. Vous êtes pas des princesse mesdemoiselles, ici c'est pas Disney! Vous êtes en tôle putain! Ici, c'est moi qui commande! 

Gabriel se redressa, essoufflé, une jambe blessée. 

-Je te rappelle que l'Etat te paye même pas le salaire d'une pute Prinkler. 

-Ferme-là Novak où tu es le prochain, le menaça-t-il en s'approchant. 

Gabriel plissa les yeux, réprimant lui aussi des insultes mais plus dirigées vers de la déception que de la colère. Il était déçu de n'avoir pas pu instaurer suffisamment confiance au type pour qu'il soit de son côté. 

-Vous avez foutu un sacré merdier! Reprit-il en faisant le tour des détenus, les dévisageant misérablement. Comme la femme de ménage est en vacance, ça va être à vous de faire le ménage et de nettoyer tout ce merdier. 

Il s'arrêta auprès d'un détenu, couché sur le côté et lui donna un coup de pied dans le dos. Il ne réagit pas.

-Bon, annonça-t-il, celui là est mort. Repose en paix petit soldat, salue le roi de l'enfer pour moi. 

Il retourna auprès de ses collègues et croisa les bras. 

-Section B, vous allez de ce côté et section A vous me ranger tout le bordel de ce côté. Maintenant!