Aller au fond des choses

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Je me souviens...

Depuis mon arrivée, j'étais dans le salon, à genoux, à attendre plus ou moins patiemment Sa venue. Sans rien dire, Il se planta devant moi, ouvrit sa braguette, sorti sa verge. Puis un mot, un seul, claqua comme un fouet dans le silence « Suce ».

C'était une belle queue, aux veines apparentes et assez épaisses pour devenir inconfortable en bouche. Le gland était totalement décalotté, aussi rouge qu'une cerise bien mûre, et Lui touchait le nombril en perlant Son désir.

Nerveusement, je me léchais les lèvres pour les humidifier, les entrouvris pour le laisser glisser sur ma langue. Avec application, je Le suçais, y mettant tout mon cœur, et déployant mon maigre savoir-faire.

Sa main se posa sur ma tête. Ses doigts s'entortillèrent dans mes cheveux. Il devenait le maître de la fellation. Son bassin s'avança alors qu'Il m'attirait à lui. Son membre m'envahit progressivement, jusqu'à ce qu'un violent haut de cœur me saisisse.

Le bout s'enfonça dans ma gorge, les larmes me piquèrent les yeux. Je suffoquais, j'étouffais. La peur qu'Il ne se retire pas s'empara de moi. Je paniquais, mais d'une douce caresse sur la joue, Il me calma, tout en me libérant.

Il sembla satisfait, mais, perfectionniste, Il voulait que j'aille plus loin encore dans ma façon de faire. Je devais être capable d'avaler entièrement toute queue qui se logerait dans ma bouche. Pour m'aider à acquérir cette habileté, il me fallait, à Son sens, de la pratique. Beaucoup de pratique.

Aussi, un soir, Il me donna rendez-vous devant un club doté d'un glory hole. Je ne savais pas du tout à quoi j'allais être exposé. Que pouvait bien être un « trou de gloire » ? Il me fit passer par l'entrée réservée aux filles.

Dans cette pièce, il y avait plusieurs portes. Il en choisit une surmontée d'une lampe verte ce qui signifiait qu'elle était libre. C'était une petite cabine, avec quelques coussins par terre, visiblement prévus pour protéger les genoux des occupantes.

Face à moi, le mur était pourvu de plusieurs ouvertures à différentes hauteurs. Une fois bien installée sur les oreillers, je constatais qu'il y en avait une qui se trouvait pile au niveau de ma bouche. Je commençais à comprendre le principe.

Calmement, Il m'expliqua la bonne méthode pour faire entrer une queue profondément dans ma gorge. Tellement profondément que mon nez toucherait le pubis et que je pourrais lécher les testicules de mon partenaire.

Pour cela, il fallait déjà que je me détende, que je tire la langue en l'abaissant bien, comme chez le médecin quand il pose sa spatule de bois. Avant d'avaler, je devais bien lubrifier de salive le membre qui se présenterait à moi. L'enduire abondamment pour qu'il glisse facilement.

Enfin, il me faudrait ouvrir la gorge, comme lorsque je bâille. En agissant ainsi, je contrerai le réflexe de haut-le-cœur qui ne manquerait pas d'arriver quand le gland se faufilerait dans mon gosier, frôlant ma luette.

La théorie me parut simple. Aussi, pour mettre en pratique tout ce qu'Il venait de me dire, Il appuya sur l'interrupteur. La pièce où nous étions se plongea dans le noir, mais à l'extérieur, une lumière indiqua que l'ouverture était désormais disponible.

Je le regardais, ahurie, pas certaine de bien comprendre sa demande. Il faudrait que je suce des inconnus, alors que j'imaginais Le sucer, Lui ? Ma déception fut sans commune mesure. Mais Il voulait que je progresse rapidement, et c'était la meilleure des solutions qu'Il ait trouvées.

J'étais encore incrédule quand une queue se présenta, à demi en érection, et Il me fit signe de la tête, pour m'encourager à Lui obéir. Alors, repensant à tout ce qu'Il venait de me dire, je m'employais à tout faire pour Le satisfaire.

Je gobais ce sexe encore un peu mou, le tétant pour le faire gonfler. Comme il n'était pas à son maximum, je pouvais déjà l'avaler entièrement. Aux gémissements qui me parvinrent, je sus que l'homme trouvait ça bon. Surtout qu'il se mit à grossir très rapidement, me remplissant la bouche.

Je le relâchais puis salivais dessus tant que je pus. Avec une grande inspiration, je le fis entrer de nouveau tout en douceur, le long de ma langue. Dès que le haut de cœur vint, je stoppais le mouvement, gardant la verge en position le plus longtemps possible.

Je répétais l'action plusieurs fois, mais les spasmes d'un plaisir immédiat firent trembler mon partenaire. J'avais la consigne de ne pas avaler. Donc, en le branlant vigoureusement, l'homme se répandit sur mon cou dans un râle rauque.

J'eus à peine le temps de m'essuyer qu'une autre queue se présentait déjà. Je recommençais la manœuvre, engloutissant de mon mieux tous ces sexes. C'était tellement peu naturel qu'il me fallait forcer quand l'extrémité était sur le point d'entrer dans ma gorge.

Pour ce faire, j'utilisais ma langue comme Il me l'avait conseillé. Je la tirais un peu plus en avant, puis la reculais dans ma bouche, entraînant ainsi le gland plus loin, le glissant jusqu'après la luette. C'était la partie la plus délicate, celle qui me posait encore quelques problèmes.

Combien en ai-je sucé dans la soirée, je ne saurais le dire, j'ai arrêté de compter. Mais quand Il décida de mettre fin à l'expérience, j'arrivais presque à engloutir toute la longueur d'un sexe de taille honorable sans ressentir l'envie de vomir ni m'étouffer avec.

Pas une fois je n'ai rechigné. J'avais mal à la mâchoire d'en avoir sucé autant, mais pour Lui, la douleur s'estompait, devenait secondaire. Quand Il m'offrit sa queue en récompense de tous mes efforts, je n'y pensais même plus.

Délicatement, je Le pris entre mes lèvres, levant les yeux vers Lui. Posant Sa main sur ma tête, Il conduisit le rythme. Un rythme lent, profond. Il me posséda en douceur. Ma gorge, comme une fleur, s'ouvrit à Son passage.

Il jouit au fond de ma bouche, et je dus L'avaler. Tant bien que mal, je cachais mon dégoût de sentir Son foutre chaud et salé couler dans mon gosier. Cette pratique me rebutait. Je n'avais jamais accordé cette faveur à mes ex.

Le fait que je n'aime pas boire le sperme Le mécontenta. Les sourcils froncés, Il m'informa qu'Il corrigerait ce qu'Il considérait comme un défaut. Je devais Lui être reconnaissante de tout ce qu'Il me donnerait.

Le souvenir de cette promesse et surtout de sa réalisation, m'embrase le ventre, inonde ma chatte. Cela avait été une soirée exceptionnelle, comme Lui seul pouvait en organiser. Il avait su me rendre gourmande de ce «sirop de corps d'homme».

J'ai un tel besoin de Lui, de Ses défis pour m'améliorer, me surpasser, que c'en est douloureux. Une souffrance tant physique que morale. Il a fait de moi une femme plus épanouie, fière de ce que je suis. Une femme qui n'a plus honte de ses désirs.

Pourquoi Il n'appelle pas?

Insolente...Where stories live. Discover now