Juste une illusion

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Je regarda à travers la vitre de la voiture.
Un homme passa sous mon regard, vêtu d'un costume trois pièce assez remarquable, quelque chose clochait avec sa tenue mais je n'aurais su dire quoi. Peut être son air de magicien excentrique. Ou je devenais juste folle.

Celia : c'était quoi l'ordre déjà ?
Cinq : attendre.
Celia : attendre quoi ? Un mort ?

Il n'eut pas le temps de répliqué qu'une explosion se fit dans le bâtiment de l'autre côté de la rue. J'eu le réflexe de me protéger avant de doucement lever les yeux sur le lieu qui commençait à prendre feu.

Cinq : on dirait que tu as vu juste.

On sortit de la voiture pour se diriger vers l'incident. Un bruit sous ma chaussure m'arrêta et je le baissa pour ramasser un papier.

Celia : Cinq, viens voir.

Il revint sur ses pas et regarda par dessus mon épaule ce qui me fit légèrement me crisper quand son souffle parcouru la peau de ma nuque.

Cinq : trouver le responsable de l'explosion.

Je me retourna et le regarda.
Cette fois nous ne devrions pas tuer quelqu'un, mais empêcher quelqu'un de nuire à nouveau.

Flashback

Cinq : parle moi un peu de toi, ta vie avant... l'apocalypse.
Celia : je suis née en France, à Paris, d'une mère italienne et d'un père belge.
Cinq : je ne suis pas passionné de géographie mais... belge ?
Celia : la Belgique, un petit pays dans le nord de la France.
Cinq : pourtant tu n'as pas l'air si européenne.
Celia : oui, je n'avais que quelque mois quand je suis venue ici, en Amérique.
Cinq : pourquoi ?
Celia : hmm... mes parents sont morts, accident de la route. J'ai eu de la chance de m'en sortir. Puis j'ai été adopté par un couple anglo-américain et ils m'ont emmené et élevé ici.
Cinq : tu t'en es plutôt bien sortie.
Celia : ouais on peut dire ça.
Cinq : mm- j'ai faux n'est-ce pas ?
Celia : oui totalement. Mon père adoptif était alcoolique et il est vite devenue violent. Un jour, j'ai décidé de partir et je me suis réveillé ici. Après comment je suis passer de 2002 à 2019, je n'en ai aucune idée. Puis j'ai passer deux ans avec un ado doté de super pouvoirs.

Il sourit légèrement et son regard descendis vers mon avant bras. Il désigna mon poignet.

Cinq : c'est..?
Celia : c'est moi qui me la suis faite celle là. J'ai eu des envies plus.. fatale, avant de décider de partir.
Cinq : un enfant ne devrait pas avoir à subir ça.
Celia : dixit celui qui a grandis avec un numéro comme prénom.
Cinq : d'ailleurs, c'est quand ton anniversaire ?
Celia : je n'ai pas la date exacte, seulement ma date d'adoption. Le 6 avril 1990.

Fin Flashback.

L'enfance est l'époque qui va jusqu'à un certain âge, et à cet âge certain, l'enfant abandonne ses occupants infantiles. L'enfance est le royaume ou personne ne meurt.
Alors dans ces cas là on pouvait dire que je n'avais pas eu d'enfance. Ou du moins très peu.

Je retînt la porte de la pièce du pied avant d'entrer dedans et de lâcher tout ce que j'avais dans les bras sur le lit.
Le côté pratique quand on était un assassin, c'est qu'on savait comment la police procédait. Et ils n'allaient jamais plus loin que le bout de leur nez.
J'étala tous les dossier que j'avais su récupérer sur le lit et les examina.

Cinq : qu'as tu trouver ?
Celia : rien, c'était un bâtiment pour personne abandonné par la société donc il n'y avait que des gens isolés, souvent avec des addictions et qui ne voyait jamais personne. Des gens seuls, sans famille ni point de repère, à qui la vie avait jouer de mauvais tours. Des gens comme nous.
Cinq : comme toi.

Je te hais de m'avoir fait tomber amoureux de toi Where stories live. Discover now