Enemi le jour...

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Celia : Raphaël Balthazar.

Il releva lentement la tête vers moi et me regarda comme si je venais de lui annoncer que j'avais vu un éléphant entrain de tricoter avec des baguettes chinoises.

Cinq : Raphaël Balthazar ? C'est qui Raphaël Balthazar ?
Celia : la seule piste qu'on ai alors lève toi.

J'attrapa mes affaires et l'attendit devant la porte avec les clés de voiture.
Ni lui, ni moi n'avions reparlé de ce qu'il s'était passer hier. On avait eu un moment d'égarement c'est tout. Il me détestait, je le détestait tout autant. Tout allait bien.
Après 2 longues minutes d'attente, il fut enfin prêt à partir. Ce n'est qu'une fois dans la voiture qu'il m'adressa la parole.

Cinq : et on peut savoir d'où tu le connais ton Gabriel Balthazar ?
Celia : Raphaël. Raphaël Balthazar. Et un assassin protège ses sources.
Cinq : ça tombe bien, j'en suis un moi aussi.
Celia : il est passé devant moi avant l'explosion, et mon intuition me dit qu'il a un lien avec toute cette histoire.
Cinq : ton intuition ? Tu es sûre qu'on peut lui faire confiance à ton intuition ?
Celia : là par exemple je vois parfaitement que tu essayes de me faire passer un message.
Cinq : ho mais je ne le cache pas.

Je vais le tuer. Le plaquer contre un mur et le priver de toute descendance. Heureusement nous étions déjà arrivé à l'appartement de ma piste et après avoir monté les 3 étages, sous l'œil amusé de mon partenaire qui était arrivé depuis longtemps, je toqua à la porte.
Un homme grand, la quarantaine et bien entretenu ouvrit à la porte à moitié habillé.

Balthazar : bonjour..?
Celia : Celia Holmes, on a des questions à vous posez. A propos de l'explosion
Balthazar : vous travailler pour la police ?
Celia : nous non, mais vous oui.

Il sourit et nous laissa entrer, cinq croisa les bras et s'appuya contre un mur tandis que l'homme et moi préférâmes le plan de travail.

Balthazar : qu'est-ce que je peux faire pour vous aider ? Vous voulez du café ?
Celia : non merci.
Cinq : bien noir pour moi.

Il enclencha là machine et sortit deux tasses.

Celia : vous êtes médecin, vous avez passer votre serment d'hypocrate. Or vous n'avez pas bouger lors que le bâtiment a pris feu. Pourquoi ?
Balthazar : peut être parce que je n'y étais pas ?
Cinq : quoi ?
Celia : c'est vrai vous n'y étiez pas. Mais quelqu'un qui a l'évidence essayait de se faire passer pour vous, oui.
Balthazar : alors pourquoi vous venez me voir ?

Il tendit une tasse de café au jeune homme et bu une gorgée de l'autre. J'inspira et me concentra sur son regard. Il savait où je voulais en venir.

Celia : parce que j'aimerais que vous me parliez de votre femme, Lise.

Il posa sa tasse et passa sa langue sur ses lèvres.

Celia : je sais ce que ça fait de perdre quelqu'un. Une personne à qui on a accordé tellement d'importance qu'être séparé d'elle c'est mourir un peu plus à chaque seconde ou l'on réalise qu'elle ne reviendra pas. De se sentir mort à l'intérieur quoique la seule flamme qui brûle en nous est l'espoir qu'un jour le responsable de cette situation paye pour ses faits. Même si pour ma part on ne peut plus rien faire, on peut encore arrêté celui qui vous a enlever Lise.
Balthazar : la police a déjà essayer, elle s'est trompé, 2 fois.
Celia : je ne suis pas de la police, c'est même tout le contraire. Mais j'ai avec moi des capacités qui me permettent de vous promettre de vous aider.
Balthazar : pourquoi vous feriez ça ?
Celia : parce que c'est le seul moyen que j'ai pour moi m'en sortir à mon tour.

Une larme roula sur sa joue et je posa ma main sur la sienne.

Celia : Raphaël. Je sais que vous pensez devenir fou, mais je sais aussi qu'au fond de vous vous savez qu'il faut me faire confiance.
Elle le sait aussi hmm ? Vous lui parlez n'est-ce pas ? Elle n'est jamais partie, et elle ne partira jamais.
Balthazar : et si en arrêtant son assassin je la laisse partir ? Je n'en pas envie qu'elle parte.
Celia : elle voudrais que vous vous reconstruisiez avant qu'il ne soit trop tard. Avant que vous aussi vous ne soyez déjà mort.
Et puis il y a cette jeune fille avec qui vous êtes. Et le capitaine Bach, Hélène c'est ça ?
Balthazar : comment vous savez tout ça ?
Celia : je connais des gens.. mais je suis de votre côté. Et Lise aussi.

Je te hais de m'avoir fait tomber amoureux de toi Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu