Noces rouges

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Janvier : salut chérie.
Celia : papa...

Je recula en essayant de reprendre mes esprits.
Papa, janvier, en face de moi, avec son sourire dérangeant sur les lèvres. Je n'eu pas le temps de réagir qu'il me frappa au thorax ce qui me bloqua momentanément la respiration.
Toujours en reculant tandis qu'il avançait, je chercha à tâtons un objet pouvant m'aider à me défendre. Il leva le poing, près à repasser à l'attaque mais j'attrapa un crayon sur le bureau et réussi à lui enfoncer dans le bras. Il cria en reculant et je profita de ce moment de faiblesse pour lui asséner un coup dans les côtes, le faisant momentanément tombé sur son genoux droit. Étant toujours sous le choc, je m'arrêta deux secondes en m'appuyant contre une chaise. Quand je rouvris les yeux, il était déjà debout et le coup que me prit en tombant sur le sol suite à son croche pied m'assomma assez fort. Je souffla en tremblant et hoquetant. Ma vue était brouillé et la seule chose que j'arriva a distingué fut mon père qui adoptif près à me tuer. Je croisa les bras devant ma tête et releva ma jambe pour essayer de minimiser les dégâts.
Désolé Cinq, cela n'aurait pas du se finir comme ça.
J'entendis un bruit qui m'étais familier et l'instant d'après la vue au dessus de moi fut dégagée. Je cligna plusieurs fois des yeux pour voir Cinq se téléporter encore une fois et finir derrière Janvier qui était à moitié couchée sur le lit. Il plaça ses mains de part et d'autre de sa tête et la fit craquer beaucoup trop fort.
Il était mort. J'attrapa mon téléphone et composa le numéro du capitaine Bach.

Celia : Hélène... il est là, Janvier il est là et il est mort.

Elle répondit des mots qui ne me parvinrent pas et je raccrocha en laissant tomber l'appareil. Mes yeux passèrent du cadavre au garçon et j'avala ma salive en essayant de reprendre ma respiration. Il était mort.
Le tueur en série, Janvier, mon père, était mort, sur mon lit, tuer par la seule personne à qui j'accordais un tant soit peu d'importance.

Cinq : tu es blessée ?

Je ne répondit pas et m'enfuis dans les bras du garçon, le serrant contre moi comme si c'était la dernière fois que je le voyais.

Celia : merci...

Balthazar et Hélène arrivèrent sur les lieux 10 minutes plus tard, le premier m'auscultant pour vérifier que j'allais totalement bien. J'avais dis au moins 17 fois que oui mais Cinq et lui étaient aussi borné l'un que l'autre.
Quand se fut finis, mon partenaire me donna un pull que je ne pensais pas être un des miens mais passons.

Hélène : vous avez été très courageuse.
Celia : merci.
Hélène : vous allez bien ?
Celia : oui.
Hélène : et vous Cinq ? Ça peut être choquant d'avoir tuer de quelqu'un.
Cinq : je vais bien, merci.

On se regarda en trouvant limite la remarque absurde. Après encore d'autre question, le machabé fut emporté et il ne resta que le médecin, le garçon et moi.

Balthazar : ça va allé pour demain ?
Celia : je vous retourne la question
Balthazar : oui, on ne veut pas reporter.
Celia : si vous le voulez, vous méritez d'être heureux.
Balthazar : merci.

~•~

Je sortis de la salle de bain en replaçant correctement mes cheveux. Durant la semaine j'avais acheté une robe plus adapté à un mariage que du noir.

Cinq : du rouge ?
Celia : oui, je m'étonne moi même. Tu m'aides à l'attacher ?

Je m'approcha de lui en me retournant et passant mes cheveux devant mon épaule.
Il posa une main sur mon épaule et fit remonter la fermeture jusque dans mon cou.
J'avais l'impression qu il faisait exprès de prendre son temps, admirant les marques de ma peau. Je frissonna en sentant son souffle contre cette dernière et dès qu'il eu atteint ma nuque je me retourna en me forçant à sourire.

Je te hais de m'avoir fait tomber amoureux de toi Where stories live. Discover now