Je survivrais

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Waw, ça pour de la soirée, c'était de la soirée.

Cinq : tu as réussis à repérer docteur mamour ?
Celia : il s'appelle Balthazar, et ce n'est pas une cible. Mais non, je ne l'ai toujours pas vu.

Il attrapa deux coupes de champagne et m'en donna une dont je bus une gorgée.

Cinq : en tout cas, on est clairement les plus chics de cette soirée.
Celia : c'est sûr que ça change de l'uniforme d'écolier.
Cinq : tu l'aimais bien avant cet uniforme.
Celia : c'est quoi ce petit jeu auquel tu joues depuis hier ?
Cinq : tu l'as dis toi même, je ne pourrais jamais mettre mon égo de côté.

Je finis ma boisson et posa le verre vide sur une table.

Cinq : Belle descende.

Je pris sa coupe et en bus son contenu avant de la poser à son tour à côté de la mienne.

Celia : merci.
Cinq : bon, puisqu'on ne pourra sauver ta sobriété, autant sauver la soirée ? M'accorderez vous cette danse mademoiselle ?
Celia : j'ai cru que tu ne proposerais jamais !

Il me tira par la main avant de me retourner et de poser sa main gauche sur ma hanche.

Cinq : hm, un peu plus près.

Il me rapprocha de lui, nous collant presque et m'obligeant à lever la tête pour le regarder. Il prit mon autre main avec celle qui était libre. Toujours sans me quitter des yeux, il mena le pas en nous faisant bouger au rythme de la musique. Abandonnant toutes idées de résistance, je posa ma tête sur son épaule. Tans pis pour les promesses que je m'étais faite à moi même, je pouvais bien les oublier le temps d'une soirée. Je ferma les yeux pour retrouver le parfum que j'avais tant aimer autrefois et qui resterait à jamais graver dans ma mémoire. Peut être qu'au final on ne serait pas si mal lui et moi, on avait déjà tellement affronté ensemble. Mais à chaque fois ça c'était mal finis car j'étais tout bonnement incapable de donner de l'amour à quelqu'un...

Cinq : la musique est finies tu sais ?

Le murmure qui chatouilla mon oreille me sortit de mes pensées. Je m'étais tellement perdue dedans que je n'avais même pas remarqué la fin du morceau. Je m'empressa de me détacher de lui avant de parcourir la salle du regard à la recherche du légiste. Je le trouva près d'une table et traversa la foule pour l'y rejoindre.

Balthazar : Celia ! Comment vas tu ?
Celia : bien et vous ?
Balthazar : génial, ça fait du bien de sortir un peu, s'aérer la tête et penser à autre chose. C'est Maya qui a eu cette idée.
Cinq : Maya ? Elle est ici ?

Au même moment une femme s'approcha de nous et embrassa Raphaël sur la joue avant de nous tendre la main qui ne tenait pas de coupe de champagne.

Maya : Maya Deval, ravie de vous rencontrer.

Mon partenaire ne répondit pas à l'invitation mais je serra la main de la femme. C'était tout bonnement incroyable. J'avais devant moi la copie conforme de ma mère il y a 20 ans, et avec exactement le même prénom cela ne pouvait être qu'elle. Je me força à sourire.

Celia : ravie également.

Elle fit mine de rien mais je lu dans ses pensées que c'était elle. Elle m'avait reconnu, avec 5 ans de plus du moins. J'essaya d'aller voir plus loin dans ses souvenirs mais je ne sais par quel miracle elle arrivait à me garder à la limite de son conscient. Ce qui m'empêchait de savoir si elle mentait ou non.

Maya : Raph m'a tellement parler de vous, je rêvais de vous rencontrer !
Cinq : je n'en doute pas un instant.
Maya : Alice c'est ça ?
Celia : Celia. Holmes.
Maya : et vous ?
Cinq : Cinq Hargreeves.
Maya : ce ne sont pas des prénoms très commun. J'aime beaucoup Celia ceci dit, si j'avais une fille cela pourrait être une bonne idée de prénom.
Cinq : faudrait il qu'elle arrive à la cheville de celle ci.

Je te hais de m'avoir fait tomber amoureux de toi Where stories live. Discover now