Fin de mission

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Cinq : la vérité à propos de quoi ? Cette affaire ou ce qui a entre nous ?
Celia : y'a rien entre nous Cinq.
Cinq : ne fais pas comme si tu ne comprenais pas de quoi je parle.
Celia : on peut en parler plus tard ? Je ne pense que c'est ni le moment, ni l'endroit.
Cinq : mais ce ne sera jamais le bon moment !
Celia : laisse moi finir cette enquête. Après je répondrais à toutes les questions que tu veux. Je le promets. Et tu sais que je tiens toujours mes promesses. 
Cinq : excuse moi d'en douter.

Nous n'eûmes pas le temps de parler plus que Balthazar et Hélène sortirent chacun des pièces où ils étaient.

Hélène : il a décidé de tout avouer devant le juge. Son transfert ne se fera pas avant la semaine prochaine, prenez le temps de vous reposer entre temps.

Tout le monde se salua et partit vers sa direction respectives. Ça nous laissais une semaine avec du temps à ne savoir qu'en faire.
Nous rentrâmes a l'hôtel dans le silence, je savais qu'il allait que je réponde à ses questions maintenant qui ne passerait plus rien.

Cinq : je ne veux pas passer pour le méchant de l'histoire, Mais je pense que si on va devoir passer une semaine ici sans avoir rien à faire, mieux vaut mettre les choses à plat.
Celia : je t'écoute.

Je m'assis en tailleur sur le lit et il prit la même pose que moi.

Cinq : pourquoi tu refuses d'essayer d'être avec moi ?
Celia : tu sais que je suis comme ça avec tout le monde, je ne peux pas m'attacher aux gens. Je détruit tout sur mon passage de toute façon.
Cinq : non ça c'est l'excuse que tu te donnes pour essayer de justifier tes craintes.
Celia : et bien ce n'est peut être qu'une excuse à tes yeux mais c'est la vérité. Je n'arrive pas à aimer, je ne sais même pas ce que c'est l'amour. Tu me l'as dis toi même.
Cinq : mais de quoi as tu si peur enfin ?
Celia : je n'ai pas peur, je...
Cinq : regarde moi dans les yeux.

Je leva lentement la tête vers lui et il prit mon menton entre son pouce et son index, me forçant à me perdre dans ses iris. Nos respirations saccadées se synchronisèrent et j'eu l'impression que c'est lui qui essayait de lire en moi.

Cinq : tu dois me dire à quoi tu penses, ce que tu ressens au plus profond de toi.

J'essaya de baisser la tête, déstabiliser par la question mais il me tenait fermement. C'était horrible, comme si il me forçait à parler.

Celia : je peux pas... je ne peux pas me sentir vulnérable comme je me sens maintenant. A chaque fois que j'ose montrer un tant soit peu d'émotion tout me revient à la figure et en 4 fois pire. Je ne me permettrais plus de perdre le contrôle.
Cinq : qu'est-ce qui a bien pu t'arriver pour que tu te renfermes à ce point ?
Celia : les seules attentions que j'ai connu sont des coups qui se finissaient en bain de sang...

Un déclic se fit dans ma tête.

Celia : mais oui le sang.

Je me défit de son emprise et repris la feuille avec mon dossier d'adoption.

Celia : ce n'est pas la directrice qui a trafiqué la voiture de mes parents. C'est Maya. Et ce n'est pas après moi qu'elle en avait, mais bel et bien après eux. Sur le dossier la, il est mit qu'il travaillait pour la police, et on sait que certains des meurtres ont été commis en France.
Cinq : tes parents auraient été sur le point de l'arrêter et elle aurait trafiqué leur voiture puis fait passer ça pour un banal accident de la route ? Mais pourquoi t'avoir adopté par la suite ?
Celia : pour mon sang. Ils ont découvert que j'étais spécial et cela expliquerait comment ils sont rester aussi jeunes et comment ils arrivaient à me bloquer.
Cinq : c'est dingue.
Celia : tu voyages dans le temps, un de tes frères sait parler au mort et Balthazar discute avec les cadavres lui aussi donc franchement ?

Il baissa les yeux.

Celia : tu as l'air déçu.
Cinq : si c'est le sang qui permet de te bloquer, et que tu fais partie des enfants né comme nous, ça veut dire que tu n'arrives pas à lire dans mes pensées parce que je suis de ta famille. Et non pas parce que j'étais spécial pour toi. Et puisque tu refuses d'être vulnérable en ma présence ça veut aussi dire que je me mens depuis le début et que tu avais raison, il n'y a rien entre nous. Ou alors rien de plus que de l'amitié, si tu es capable d'en ressentir. 
Celia : désolé de ne pas être celle qu'il te faut.
Cinq : ce n'est pas ce que je voulais dire.
Celia : mais c'est la vérité Cinq, on doit l'accepter tous les deux.

~•~

La semaine passa sans nouvelles discussion et le jour du transfert de Janvier arriva bien vite.
Une voiture de police vint nous chercher à l'hôtel pour nous emmener au tribunal, dans celle devant nous étaient Balthazar et Hélène et encore devant un fourgon avec mon père.

Cinq : j'imagine qu'après ça on aura finis la mission.
Celia : je ne sais pas, il faut voir comment cela va se passer. Même si oui, je pense qu'il n'y a plus de raisons pour qu'on s'attarde dans les parages-

Une voiture rentra en collision avec celle devant nous ce qui nous entraina dans l'accident. J'eu le réflexe de mettre mes mains devant mon visage mais ma tête heurta quelque chose trop fort et je médis connaissance un court instant.

Cinq : ça va ?!
Celia : et toi ?

Je rouvris lentement les yeux et arriva, non sans peine à m'extirper de la voiture, Hélène courue vers nous.

Hélène : vous allez bien ?
Cinq : qu'est-ce qui c'est passé ?
Hélène : une voiture a percuter la notre et le fourgon à dérailler.
Balthazar : venez voir !

On s'approcha du médecin qui regardait le premier véhicule de la file. Où reposait les cadavres des officiers de polices et où le détenu avait disparu.

Balthazar : et merde !

~•~

Balthazar : il vous a échapper sous votre nez ! Sous votre nez ! Le gars c'est volatilisé ! Vous êtes de la police merde !
Hélène : oui on a merdez, mais son portrait est partout et je promet de le retrouver. Vous vous mariez demain hmm ? Alors ne penser qu'à ça.

Je releva la tête et me décolla du mur contre lequel j'étais appuyé. Quel mariage ?
Je m'approcha de l'homme qui me regarda.

Balthazar : oui, je comptais vous en parler mai avec tout ça... avec Maya on se marie demain, on fait ça en petit comité, un truc simple. Vous pouvez venir si vous voulez.
Celia : je ne pense pas que ce soit approprié, la police va bientôt arrêter Janvier et je n'ai plus de raison de m'attarder dans le coin.
Balthazar : s'il vous plaît, ça me ferais plaisir.
Cinq : c'est d'accord. Nous viendrons.
Balthazar : merci.

Après cette invitation, Une voiture de police nous ramena à l'hôtel. Je descendis de la voiture et attendit mon coéquipier avant de rentrer dans le bâtiment et de monter les escaliers, avec lui pour une fois.

Celia : pourquoi tu as accepter l'invitation ?
Cinq : c'était la moindre des choses, et puis il faut bien qu'on compromette Maya.
Celia : tu veux finir cette enquête maintenant ?
Cinq : on dirait bien. Au faites j'ai une course à faire, je reviens vite.

Et il sauta.

Celia : si c'est si gentiment demander.

Je souris bêtement en m'approchant de la porte de notre chambre avant de déverrouiller cette dernière puis de rentrer dedans, retirant mes chaussures avec l'aide de mon autres chaussure.
Une course à faire hein ? Bon, autant profiter d'avoir la paix pour prendre sa douche, je retira mon sweat et le lança sur le lit quand quelqu'un toqua à la porte.

Celia : déjà de retour ?

Je me retourna et me dirigea vers l'entrée. Ouvrant la porte toujours souriante.

Celia : tu sais que quand tu oublies tes clés tu peux te téléporter...
??? : salut chérie.

Je te hais de m'avoir fait tomber amoureux de toi Where stories live. Discover now