Khadija: Le destin va-t-il me sourire !?

partie 3.

Salam

Mlle Aïchatou est décédée

Mlle Aïchatou est décédée

Mlle Aïchatou est décédée

Mlle Aïchatou est décédée

Mlle Aïchatou est décédée

Ces phrases défilaient dans ma tête tel un scénario. J'arrive pas à croire que ma maman. Mon tout m'a quitté . C'est comme si mon monde s'écroulait à mes pieds. Seul celui qui a vécu peut connaître l'intensité d'une douleur. La mort est cette très douloureuse sensation, un grand vide en soie...  et seul celui qui a vécu peut connaître la douleur que je ressens.
Je suis plutôt immature pour mon âge mais pas pour autant d'ignorer la mort et surtout la mort de celle qui t'a mise au monde, celle qui mange pas quand tu le fait pas. Celle qui dort pas quand tu pleure, celle qui va pas bien quand tu l'es pas.  Comment ne pas prendre conscience que jamais plus jamais on se lèverai un jour et la voir. 

Ma bouche était entre-ouverte et les larmes coulaient le long de mes joues.  

Je me sentais plus, une douleur dans ma poitrine transperce mon cœur. Je m'adosse au mur blanc, pleine de désespoir. Mes paupières devenaient lourdes et puis mes yeux se ferment.

Dans la peau d'Adam

Salam.... Moi c'est Adam le père de Khadija . Je suis de teint clair, un peu élancé, .... Bref oublions les détailles ce n'est pas le plus important. Je suis marocain turc. Bien au cours des études universitaires de Aïchatou mon épouse, on s'est rencontré là bas et tout devenait rose jusqu'au moment où on a décidé de se marier. Ma famille est du genre raciste et ne veulent que marocain turc/marocain turc. Ils m'ont déjà présenté une cousine mais c'était pas mon genre du coup j'ai refusé et voilà que je leurs présente une sénégalaise. Elle est de teint caramel très brillant. Une chevelure assez longue. Elle a la tête d'une métisse mais bon ma famille ne l'aimait pas sauf  ma mère. Elle la voyait comme sa fille d'autant plus que je n'ai qu'une sœur. Nous sommes passés du plus beau couple à la souffrance. On se voyait en cachette et notre amour ne faisait qu'augmenter. Ainsi on a décidé de fuir où on est arrivé dans un pays inconnu pour elle mais dont moi je connaissais bien.. Algérie.  Le temps passait et on a réussi à se marier car les parents d'Aïcha n'en voyaient aucun inconvénient. Beaucoup de problèmes sont survenus mais on pu surmonter et perceverer. Ainsi fut notre histoire avec ma dulcinée.

Je suis musulman et croyant. J'atteste qu'il n'ya de divinité qu'Allah et que sa grâce et sa rahma règnent sur nous. Je sais pas comment expliquer la douleur que je ressens. Je sens un grand vide en moi. La femme qui m'a soutenu pendant ma chûte... Pendant la chûte de mon entreprise. Elle a été là pour moi dans les moments les plus  difficiles et m'a soutenu. Elle m'a aidé  à devenir l'homme que je suis aujourd'hui. Mon amour m'a quitté. Elle est partie à jamais. puisse 'Allah nous réunir au paradis car je sais que j'en survivrai pas. Je suis certe croyant et allah jamais ne pose de charge en dessus de la capacité de son serviteur mais je le sent que je vivrai pas longtemps. Vous direz que je suis faible!? J'accepte car un homme qui pleure pour une femme n'est pas un pd mais un homme avec un ❤️. Je l'aime ma femme et si c'est à refaire je le refais. La fierté a déjà détruit des êtres,brisé des cœurs, séparé des âmes.... L'orgueil, n'en parlons pas. Un orgueilleux n'ira jamais loin dans la vie et le paradis lui est illicite. Malgré tout il y'a deux êtres dont je dois m'en occuper. Être la mère et le père en même temps. Mes deux filles, les seules qui me restent. Ma seule famille. Je vais pas m'acharner sur mon sort mais j'aurais aimé être une femme pour pleurer et ressortir la douleur au fond de moi. Penser que jamais je ne reverrai mon amour, son beau visage si innocent, son courage son sourire, ses sauts d'humeur....bref tout. Tout va me manquer chez elle.