Khadija: Le destin va-t-il me sourire !?

partie 12.

Salam alaikum.

La rabat joie de la famille.

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Moi: bonjour.

Elle me snobe avant de répondre brièvement.

Elle: bonjour.

Puis elle trace sa route. Je n'ai que faire de ça.

On discutait normal quand grande mère entreprend une conversation.

Elle : Khadija quand vas tu te marier!? Tu prend de l'âge ma fille. T'as tout ce que tu désires alors tu attends quoi d'autre. Je veux voir mes arrières petits enfants.

Moi: insha allah.

Que répondre à ça. Le mariage!? Je compte bien un jour mais jusqu'à là je ne suis pas revenue de ma déception amoureuse. Et j'ai peur de la revivre une deuxième fois. Mais on dit toujours qui ne tente rien n'a rien et qui n'a rien n'est rien.

Je vous passe une semaine. Rien d'intéressant. Je faisais taff maison - maison taff. Les journées me paraissent longues et les weekends trop longues quand on a rien à faire ni où aller.

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Après l'hôpital je décide d'aller au parc. Question de changer d'air et de me distraire un peu.

Moi: Myriam , bon à demain j'y vais. * En lui faisant la bise*

Elle: d'accord bonne route alors.

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L'air doux et léger me caressait le visage me procurant une sensation agréable et naturelle. Le chant des oiseaux et le bruit des feuillages me berçaient. Je ferme les yeux un instant pour savourer ce moment. Le silence.... Ne dit-on pas que ce silence détruit.? Un silence meurtrier ? Pour moi le silence apaise, relaxe et raisonne. Cependant ça dépend de la situation. Pour moi ce n'est qu'apaisant. Sans silence la concentration m'est impossible. La réflexion de même. J'utilise ce silence pour me remettre en question et faire le bilan de ma vie.

Ma vie,... Qui aurait cru!? Mon rêve de petite fille s'est réalisé à moitiée. Il  serait incomplet sans mes parents. Qui m'aurait dit que j'allais perdre les êtres qui me sont chers au monde et à un si jeune âge. La vie... Elle nous reserve de tas de choses. Et ça j'en ai bien eu ma dose. La seule chose qui me torture en ce moment n'est autre que le manque ... Mes parents me manquent affreusement. J'ai tout ce dont je voulais avoir mais ce vide, ce manque rien au monde ne peut le combler. J'ai tout pour être heureuse' ce que les gens pensent de moi mais qui n'est pas vrai en réalité. Le bonheur, ce mot a pris inexistante chez moi depuis la mort de mes parents. Physiquement je vais bien mais mentalement rien ne va. Tout est calé. Je pense même prendre congé pour quelques jours le temps de tout remettre en ordre. Je suis totalement confuse... Et ce que je crains : la dépression. Je veux rester forte pour ma sœur. Pour dire vrai plus rien ne compte pour moi qu'elle. Tout est éphémère et j'veux pas risquer de la perdre. À présent j'ai aucun but qu'un seule. Et celui là je le laisse à allah.

Sans m'en rendre compte des larmes ruisselaient sur mes joues.

Je sortis de ma réflexion quand j'entendis un raclement de gorge. Je sursaute légèrement.

Un homme était debout devant moi. Il était de teint très clair et assez élancé.  Beau..!? je dirais pas non. Cependant il avait la tête d'un algérien.

Il me tendit un tissus blanc: un mouchoir.

Je le saisis pour essuyer les larmes qui coulaient un moment. Je fixe le papier pour sourire bêtement et le lui rendre en murmurant un merci presque inaudible.