partie 11.

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Salam

Je vous passe le trajet...

[..]

Nous étions rentrées il y'a une demie heure.

J'essayais de parler avec ramlat et lui poser des questions mais elle refuse catégoriquement. Anita est encore sous le choc et elle est allée  se reposer.

Moi: ramlat

Elle: oui!?

Moi: raconte moi pour la dernière fois. Je fais une tête de blague!?

Elle: non..

Moi: et pourquoi

Elle: ils m'ont menacé et ils disent qu'ils te feront du mal si je raconte quelque chose..

Moi: ça va ramlat ils pourront rien me faire tant que ce n'est pas écrit. Tout ira bien d'accord. Allah est avec celui qui croit en lui. Calme toi et dis moi.

Elle: c'était à ma sortie du lycée. J'étais avec Aïcha lorsqu'une voiture noire s'arrêta. Nous reculons mais avant de me retourner je sentis une sorte de poudre sur mon nez puis ma respiration s'est embrouillée. Tout s'est passé tellement vite que j'arrive pas à déchiffrer les faits. À mon réveil, je me suis retrouvée dans un lieu totalement différent. C'est une sorte d'endroit abandonné.  J'essayais de me lever mais mes mains étaient attachées........... Ensuite........

Moi: essaie de t'en souvenir.

Elle: ensuite....  En me retournant je me suis heurtée à une conversation qui a attiré mon attention. C'étaient deux femmes habillées en noir de la tête aux pieds. On ne voyait que leurs yeux. Elles donnaient des restrictions à je ne sais qui. Et c'étaient des plans. Plans de genre tous les endroits que tu fréquentes. Tout ton parcours durant les journées. J'en comprenais des mots car c'était un langage tantôt en Tess tantôt en arabe. Un moment une des femmes avait remarqué que je les écoutait, elle s'approcha de moi et c'est là qu'elle m'a menacé. Sa voix me semblait familière. Je ne sais pas qui sont ces gens et pourquoi nous veulent-ils du mal. Plus précisément à toi.

Moi: ça t'es familière tu dis!?

Elle: oui très.

Moi: comment étaient t-elles !? Genre mince ou moyennes.

Elle: l'une était fine de taille. Et celle qui m'a parlé elle tourne vers la quarantaine.. un peu comme ça.

Moi: je vois. Tu sais ramlat rien n'est du hasard. La vie est parsemée d'embûches. On se fait haïr des fois par un être purement inconnu. C'est ainsi qu'Allah l'a voulu.  Et on se battra s'il le faut pour surmonter cette épreuve. On est plus fortes que ça et on a enduré plus que ça. Allah est avec nous et ce ne sont pas ces gens qui vont nous arrêter ou nous nuire.  Lorsqu'allah a décidé de notre sort ils n'étaient pas présents.

Elle: maman et papa me manquent bien que j'ai pas eu la chance de voir ma mère ' dit-elle en pleurant.

Moi : ils te voient et sont fiers de toi mon bébé. Sois juste forte pour les prochains jours et à venir.  Ça sera pas facile. Maman en sait quelque chose et c'est d'elle j'ai su.

Elle: y'a autant de problème que ça.

Moi: le message est un peu difficile à déchiffrer. Elle m'a juste dit d'être forte et que la vie nous réserve beaucoup de surprises. On s'y fera.

Je lui caressais le dos jusqu'à ce qu'elle s'en dorme dans mes bras..

Je la regardais. Tellement innocente. Je sais plus quoi dire. Je suis fatiguée mentalement et physiquement aussi. Je décide de monter dans ma chambre prendre un bon bain chaud après lequel je décide d'aller me coucher.





Khadija: Le destin va-t-il me sourire !?Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora