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Chapter 17 :

toi : ce n'est pas le moment.
payton : c'est justement ça le problème, ce n'est jamais le moment !
Je me rapproche de lui et s'assoit sur le bord de son lit.
toi : on parlera mais pas ici.
Il me sourit et pose sa main sur ma cuisse. La porte s'ouvre d'un coup. Je tourne rapidement la tête et aperçois sa stupide petite amie. J'enlève aussitôt la main de Payton mais ne bouge pas. Elle me regarde.
cierra : peux tu t'éloigner de mon petit copain.
toi : même dans un hôpital tu n'es pas capable de bien te tenir.
Je me lève et me dirige vers la sortie.
payton : t/p reste s'il te plaît.
cierra : elle peut partir, je suis là maintenant.
Je rigole et sors. Elle ne se rend même pas compte qu'elle soûle même Payton. Je m'assois sur un des sièges devant la porte et attend. Le médecin arrive.
médecin : sa sœur est partie ?
toi : oui, je peux faire quelque chose ?
médecin : Payton peut sortir dans 1h, le temps que je vérifie tout.
toi : super.
Il entre dans la chambre.
médecin : pouvez vous sortir s'il vous plaît.
Je n'entends pas Cierra répondre mais la vois sortir, elle s'assoit à côté de moi.
cierra : tu rentres chez toi dans combien de temps.
toi : je reste 1an ici.
cierra : super ! encore 9 mois.
Je ne réponds pas, le silence règne. Le médecin ressort, Cierra se lève pour entrer dans la chambre mais il l'arrête.
médecin : désolé mais Payton demande t/p.
Je me lève et entre dans la chambre.
toi : tu es au courant que ta copine va te tuer et moi aussi par la même occasion ?
Il sourit légèrement et tapote le rebord de son lit. Je vais m'asseoir et le regarde.
payton : laisse moi t'expliquer.
Je le regarde en attendant qu'il continue.
payton : écoute je... je veux que tu comprennes que ce que tu as entendu est 100% faux. oui elle m'a demandé de faire ça mais ça n'avait rien à voir. je suis réellement bien avec toi. et crois moi, je m'en veux terriblement mais je ne regrette pas.
Je le regarde et lui sourie simplement, je ne sais pas quoi répondre.
payton : je suis vraiment vraiment vraiment désolé.
Je vois qu'il commence à avoir les yeux humides. Je le prends dans mes bras sans vraiment m'en rentre compte. Je redresse ensuite la tête et le regarde. Je l'aide à se lever et prends mes clés de voiture. J'ouvre la porte. Ah j'avais oublié qu'elle était là elle.
cierra : tu l'emmène où.
toi : chez lui.
J'avance vers la sortie toujours en tenant un peu Payton. Je le pose sur le siège passager et vais du côté conducteur. (qui cala les papiers pour sortir de l'hôpital même). Je démarre la voiture et roule.
payton : tu as ta stèle ?
Je la sors de ma poche et la lui tend.
toi : ne la passe pas trop de fois Payton.
Il hoche la tête et passe la stèle une fois sur la rune. Il me la rend. Je continue de conduire, arrive devant la maison et l'aide à monter dans sa chambre. Je vais ensuite dans la mienne et appelle Faith.
toi : Faith ?
faith : oui.
toi : on est rentré.
faith : ok on arrive.
Elle raccroche. Je prends mon ordi et lance Netflix.

Je regarde depuis un bon bout de temps quand je me rends compte qu'il est l'heure de faire à manger. Je descends et prépare des pâtes, oui j'ai la flemme et alors. J'appelle tout le monde pour manger et sers. Nous mangeons puis je remonte dans ma chambre. Je m'allonge dans mon lit. C'est décidé, j'attends qu'il aille mieux et je prends mes distances. Il s'est peut-être excusé mais je ne veux pas prendre le risque de souffrir à nouveau, pas pour si peu. Je laisse échapper quelques larmes et finis par m'endormir.

Mardi 23 novembre :

Il faut que je change ce putain de réveil, il fait un bruit atroce. Je me lève et débute ma routine matinale. J'emmène Anna à l'école et vais à l'Institut.
alec : tu n'es pas venue avec Payton ?
toi : non.
Mon ton est volontairement sec pour lui faire comprendre que ce n'est pas le moment. Visiblement ça a marché, il n'insiste pas. Cette journée était des plus basique, nous nous sommes simplement entraîner. Pas de mission, pas d'alerte. Et ce n'est pas plus mal, je n'avais vraiment pas la tête à ça. Pendant le repas du soir, Payton a essayé de me parler. Je n'ai rien dit car il est encore faible mais je n'en pensais pas moins. Je crois qu'il a remarqué qu'il y avait un problème. Ou pas, bref. Je m'allonge et m'apprête à m'endormir quand on toque à ma porte.
toi : oui.
La petite tête de Payton passe dans l'ouverture de ma porte.
payton : je peux ?
toi : oui.
Il entre et s'assoit sur mon lit.
payton : tu m'explique ?
toi : hein ?
payton : j'ai bien vue que tu es distante avec moi.
Donc il a belle et bien remarqué.
toi : non absolument pas.
Il baisse la tête et dit d'une petite voix.
payton : je ne vais pas te forcer.
Il se lève mais s'arrête et se retourne. Il allait parler mais se ravise.
toi : Pay, dis moi ce que tu veux me dire.
payton : je... je peux dormir avec toi ?
Je sourie et tapote mon lit. Il s'installe à côté de moi et m'ouvre ses bras. Je pose ma tête sur son torse. Nous ne parlons pas mais je sais qu'il est bien. Le sommeil ne met pas beaucoup de temps à arriver, pour une fois.

À suivre...