Chapter 27 :

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J'ouvre la porte de sa chambre et découvre Payton en boule sur son lit, sûrement en pleure, serrant mon téléphone contre sa poitrine. Je me précipite vers lui, le tourne légèrement et le prends dans mes bras. Il pose ses mains sur mes hanches et m'allonge sur lui avant de me serrer aussi contre lui. Je lui chuchote que ce n'est pas grave en lui déposant de petits bisous dans le cou et sur les joues. Ses pleurs passent et il finit par me sourire. Je pose mes lèvres contre les siennes et l'embrasse tendrement. Il réagi évidemment immédiatement. Je me décolle ensuite de lui et le regarde.
toi : ça va mieux ?
payton : désolé de mettre énervé, tu voulais juste faire attention à moi.
Je lui sourie.
toi : pourquoi tu fumes Pay ?
Il hausse les épaules.
payton : c'est juste une habitude. au début c'était en soirée quand ça n'allez pas trop et maintenant c'est beaucoup plus souvent.
toi : si c'est si souvent, pourquoi je ne t'avais jamais vue ?
payton : soit parce que quand je suis avec toi je n'y pense pas trop, soit parce que je m'éloigne de toi pendant ce temps. mais là je ne sais pas, j'avais besoin d'être avec toi.
toi : et je suis là.
Je repose ensuite ma tête dans son cou.
payton : je suis désolé.
toi : qu'on soit bien d'accord, c'est la première et la dernière fois que je te vois avec ça.
Il ne répond pas.
toi : Payton ?
Il me regarde droit dans les yeux, encore une fois au bord des larmes.
payton : j'aimerais te le promettre mais...
toi : essaye.
Il hoche là tête. Je pose encore une fois ma tête dans son cou et finis par m'endormir dans ses bras.

Lundi 29 novembre :

Je me fais réveiller par des petits bisous partout sur le visage. Je sourie et ouvre les yeux. Je découvre bien évidemment Payton devant avec un plateau bien garnie.
payton : bien dormi ?
toi : très.
Il sourie, je me redresse et m'assois en tailleur. Il s'assoit face à moi et me tend un verre de jus d'orange avec un bol de céréales.
payton : on va à l'Institut aujourd'hui ?
toi : oui sauf si tu veux faire autre chose.
payton : on est pas obligé d'y aller ?
toi : je pense que après tous ses évènements et ce qui va venir on peut s'en passer un jour.
payton : journée Netflix ?
toi : tu me le dis une fois pas deux.
Il rigole et se met derrière moi. Je m'adosse contre lui et il allume la télé.

Pour faire rapide, nous avons passé la journée devant Netflix. Notez bien que j'ai dis devant et non pas à regarder, nuance subtile mais importante. Bref il est actuellement 20h49 et Magnus vient de m'appeler, c'est le moment. J'ai prévenu Payton, nous sommes donc dans la voiture en direction de son appartement. Nous arrivons, montons et sonnons. Magnus nous ouvre et nous fait entrer. Il nous emmène dans le salon, nous nous installons.
magnus : désolé de t'avoir appelé aussi tard, j'ai beaucoup hésité.
toi : eh Magnus, du moment que tu m'as appelé c'est bon. quand veux tu partir ?
magnus : vers 5h du matin je pense. je t'ai appelé maintenant pour que vous n'ayez pas à faire le trajet si tôt, vous pouvez dormir ici.
payton : tu n'étais pas obligé. mais explique nous un peu ce que tu comptes faire.
magnus : je ne sais pas vraiment, on y va, on trouve mon père et après on cherche Jonathan. j'espère qu'il pourra nous aider.
toi : ça me va.
magnus : vous pouvez dormir dans la chambre d'amis au fond du couloir, maintenant si vous voulez bien m'excuser, je vais aller me reposer.
payton : aucun problème, je pense que l'on va faire de même.
Je hoche la tête et me lève. J'entraîne Payton dans le couloir indiqué par Magnus, je connais le chemin de toute façon. Nous entrons dans la chambre et posons nos affaires. Payton s'allonge ensuite sur le lit, je viens me mettre dans ses bras.
payton : est ce que tu penses qu'on aura un peu de tranquillité à un moment ?
toi : quand Jonathan sera mort oui.
payton : tu penses que l'on a un avenir ?
toi : heureux ? peut-être, mais il faudra sûrement que l'on arrête.
payton : on ? j'aime beaucoup.
Je rigole légèrement.
payton : tu t'imagine où dans 10ans ?
toi : je ne sais pas, je ne m'arrêterai pas avant que Jonathan soit hors d'état de nuire. mais après pourquoi pas voyager.
payton : et à plus court terme ?
toi : quand je devrais rentrer tu veux dire ?
payton : oui.
toi : je ne sais pas, je n'ai pas vraiment d'attache en France, sauf Mia. et encore, on ne se parle presque plus.
payton : désolé.
toi : ce n'est pas de ta faute.
payton : et ta mère ?
toi : ce serait la seule raison pour que je retourne en France.
payton : ses deux enfants sont ici, pourquoi pas elle ?
toi : c'est une très bonne question. c'est vrai que la solution serait qu'elle vienne.
payton : je suis 100% pour.
toi : l'inverse m'aurais étonné !
Il laisse échapper un petit rire qui laisse ensuite place au silence.
toi : je t'aime Payton.
payton : je t'aime aussi.
Je relève la tête et dépose délicatement mes lèvres sur les siennes. Je m'endors ensuite en me demandant ce qu'il va ce passer demain et si l'avenir évoqué est possible.

À suivre...

Vous connaissez le nom des grands parents de Payton ? ( c'est pour la suite de l'histoire)

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