Chapter 23 :

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Je viens de me rendre compte que j'ai sauté halloween ptdrr. ( je vais essayer de ne pas oublier Noël )

Ses mains parcours rapidement mon corps pour venir se poser sur mon ventre. Je décide enfin de me retourner. Ok, je n'avais pas prévu qu'il soit aussi proche. Je découvre un Payton avec le visage plus tendu que jamais. Je pose mes mains sur ses joues et trace des cercle avec mes pouces.
toi : eh ça va aller ok ? si il faut je serai là.
payton : je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de te perdre.
toi : je t'interdis de dire ça compris.
payton : c'est pourtant la vérité.
Il baisse la tête après cette phrase. Je la lui redresse rapidement et colle mon front au sien.
toi : tu vas passer ce test et après on sera enfin tranquille.
Il hoche légèrement la tête. Je le regarde droit dans les yeux et joints mes lèvres aux siennes. On se décolle ensuite et finissons de nous laver. Je mets un pull de Payton et vais dans ma chambre. Il me rejoint et s'installe dans mon lit. Je reste planté dans un coin, à l'admirer. Vous n'imaginez même pas à quel points il est magnifique, ça en devient presque insolent. J'ai oublié de préciser mais il porte simplement un boxer.
payton : tu as un peu de bave là.
toi : chut laisse moi admirer.
Il m'ouvre ses bras et je m'y réfugie. Il me sert fort, un peu comme si c'était la dernière fois. Je n'aime pas du tout la tournure que prend ce moment. Je redresse la tête et le regarde.
toi : je t'interdis de faire comme si c'était la dernière fois que l'on dort ensemble !
payton : t/p s'il te plaît, je n'ai pas envie de me disputer avec toi.
Ses yeux deviennent brillants, les miens aussi par la même occasion. Je le prends dans mes bras et, cette fois, c'est moi qui le sert fort. Je sais que demain, tout peut changer. Du bon comme du mauvais sens. Nous finissons par nous endormir dans les bras l'un de l'autre.

Samedi 27 novembre :

Pour une fois, mon réveil ne m'a pas réveillé. À vrai dire, je n'ai beaucoup dormi. Pas du tout en fait. Je suis allée préparer le petit-déjeuner et le monte à Payton. Je pose le plateau au pieds du lit et me penche vers lui.
toi : Payton.
Je chuchote pour le réveiller en douceur. Il se saisi de mes hanches et me plaque sur le lit. Sans trop comprendre comment, je me retrouve sur le dos avec Payton au dessus de moi. Il plonge son regard dans le mien. Son regard, ce regard qui veut tout dire. Comment pourrais-je le décrire ? deux simples mots : noir - désir. Payton prend le plateau et le pose sur mon bureau. Il se replace ensuite sur moi.
toi : Pay.
Depuis qu'il est réveillé, il n'a pas parlé et je pense savoir pourquoi. Il a peur de craquer si il ouvre la bouche. J'ouvre légèrement mais bras mais ça suffit pour qu'il comprenne. Il s'allonge entièrement sur moi et passe ses bras sous mon dos. Il enfuis sa tête dans mon cou. Je l'entends respirer profondément.
toi : ça va aller.
payton : pourquoi faut-il que ce genre de chose arrive maintenant.
toi : c'est comme ça Payton, on y peut rien.
payton : tu arrives à te dire que potentiellement, c'est la dernière fois que nous sommes là ensemble.
Je sais où il veut en venir. Il s'engage sur un terrain dangereux.
toi : ne raconte pas n'importe quoi.
Il se redresse et se replace sur ses mains et ses genoux. Il plonge encore une fois son regard dans le mien. Sa tête bascule rapidement en avant pour venir rencontrer mes lèvres. Nos langues se mettent rapidement à danser en rythme. Ses lèvres changent de direction pour se poser finalement dans mon cou. Il y laisse quelques traces et me regarde.
payton : tu me laisses faire ça une potentielle dernière fois.
Je hoche simplement la tête, trop absorber par son regard pour faire une phrase compréhensible.

...

On monte dans la voiture direction l'Institut. Je n'ai jamais vue Payton aussi stressé. Même tout à l'heure il l'était. J'arrête la voiture une fois arriver et regarde Payton. Il a la tête posé sur la vitre et n'a pas l'air d'avoir remarqué que nous sommes arrivés. Je le secoue légèrement. Il tourne la tête vers moi et me regarde au bord des larmes. Je le prends automatiquement dans mes bras. Je le sens pleurer dans mon coup. Je prends sa tête entre mes mains et le regarde.
toi : ça va aller.
Mon tont et volontairement ferme pour lui faire comprendre que ce n'est pas une question. Il hoche légèrement la tête, nous sortons de la voiture et entrons dans l'Institut.

À suivre...

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