Chapter 47

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Juin 2011
Nouvelle Orléans

Entrant doucement dans le grenier de l'église, je souris à l'adolescente assise sur son lit et m'approche d'elle en lui tendant ce que j'ai dans les mains.
-J'ai pris le petit-déjeuner, des croissants et un chocolat chaud.
-Merci.

Je m'assieds à ses côtés et prend sa main dans la mienne, Davina est ici depuis maintenant trois mois mais je vois bien qu'elle a beaucoup de mal à se faire à cette situation et qu'elle espère pouvoir reprendre une vie un peu plus normale. Il est vrai qu'être constamment enfermé ici, au milieu des araignées et de la poussière, ne doit pas être la chose la plus agréable au monde mais Marcel et moi tentons de la protéger du mieux que nous le pouvons et j'espère qu'elle en est consciente.

-Tu sortiras d'ici, je t'en fais la promesse.
-Je me sens seule. Souffla la jeune fille alors que je pris l'initiative de la serrer dans mes bras. D'abord tendu, Davina finit par me rendre mon étreinte et laissa même quelques larmes s'échapper.

S'éloignant légèrement de moi, elle plongea son regard dans le mien, hésitant quelques instants à reprendre la parole.
-Tu sais, toi et Marcel, vous êtes la meilleure famille que j'ai jamais eut.
-C'est que la précédent devait être sacrément nulle. Lui répondis-je en riant légèrement.
-Ils ont tenté de me tuer je te rappelle. Me dit-elle sur le même ton rieur.
-Ouais, t'as raison, ils étaient vraiment pourris.

Davina ria légèrement et l'entendre rire me fit un drôle d'effet, c'était un sentiment que je n'avais pas ressenti depuis un long moment où peut être même que je ne l'avais jamais ressenti. Comment le rire d'une enfant que je ne connaissais que depuis trois mois pouvait il me rendre si heureuse ?

My little bird Where stories live. Discover now