Chapter 60

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Octobre 2011
Nouvelle-Orléans

Lorsque la porte c'était ouverte sur mon visiteur nocturne, je m'étais redressé à toute vitesse en essuyant négligemment mes joues trempées. J'avais tenté de tirer sur mes chaînes, espérant pouvoir me libérer avant de savoir si la personne qui venait d'entrer dans ma chambre était ici pour me sauver ou alors pour me tuer, mais je n'avais plus aucune force et j'étais incapable de briser ces chaînes.

La panique c'était alors emparée de mon corps et je me mît à trembler comme une feuille, je n'avais aucune envie de mourir, pas aujourd'hui, pas après ce siècle à me battre pour rester en vie. Je n'avais aucune confiance en mon visiteur, bien que nos liens furent par le passé très fort, alors je voulais qu'il sache.

-Rebekah... Dis-je, la voix tremblante aussi bien à cause de la peur que du manque d'énergie.
-Je vois que tu es très mal en point, mais enfin de là à me confondre avec ma sœur tout de même Elizabeth.
-Non, je veux que tu dises à Rebekah que je voulais sincèrement l'aider à retrouver Elijah.
-Elle le sait, et je le sais aussi. Bon, trêve de discussion, je suis venue pour te libérer alors ne perdons pas de temps.

Médusée par ses derniers mots je me mît à le fixer, un air idiot probablement affiché sur le visage. Un sourire se dessina sur ses lèvres, puis un petit rire lui échappa. C'était définitif, si j'avais réussi à faire rire Klaus Mikaelson juste avec l'expression de mon visage, j'avais l'air ridicule. Cependant le fait de l'avoir fait rire sans le vouloir ne me mît pas aussi mal à l'aise que je l'aurai cru, j'avais même plutôt apprécié le voir sourire.

Il sembla reprendre ses esprits et détacha ses yeux des miens pour s'approcher du lit duquel j'étais prisonnière depuis plus d'une journée. Sans la moindre difficulté il m'arracha mes chaînes et lorsqu'il s'approcha de moi pour m'aider à me lever, j'eus un mouvement de recul. Après avoir affiché une expression ahuri, mon visage devait désormais afficher celle d'une biche apeuré. J'étais définitivement ridicule.

-Je peux marcher seule.
-C'est ce qu'on va voir. Me répondit Klaus ironiquement alors que je le fusillais du regard.

Je me mis debout et fis trois pas en direction de la porte avant de me tourner vers lui tout en affichant un air victorieux, histoire de lui prouver que j'avais raison je pris même la décision de m'approcher de lui à vitesse vampirique.

-Je te l'avais bien dit. Je suis pas aussi faible que j'en ai l'air.
-Je n'en ai jamais douté Elizabeth.
-Bon, on y va, ou on campe ici ?

Il secoua la tête et se mit à marcher vers la sortie, moi sur ses talons. Mes jambes tremblaient énormément, mais hors de question pour moi d'avouer qu'il avait eu raison et que j'avais besoin de son aide. C'était suffisamment pénible pour moi qu'il ait eu à me sortir de cette situation.

Cependant mon corps ne me laissa pas le choix puisque à peine avait-on descendu trois marches que je m'étais effondrée et si Klaus ne m'avait pas rattrapé à temps, j'aurais très certainement dévalé tout les escaliers sur les fesses. Désormais posé tel un sac encombrant sur son épaule, je ne pu m'empêcher de ronchonner dans ma barbe alors que nous prenions la direction de chez lui.

Je suis un peu déçu de ce chapitre mais je n'étais pas très inspiré donc j'espère qu'il vous plaira quand même.

My little bird Where stories live. Discover now