Chapter 61

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Octobre 2011
Nouvelle-Orléans

-J'avais oublié que tu bavais en dormant. Me souffle Klaus alors que je viens de me réveiller.
-La ferme. Grognai-Je.
-Je te sauve la vie, t'ouvre les portes de ma maison et t'accueille dans mon lit, et en remerciement tu es agressive alors que je ne fais que te dire la vérité. Je n'y suis pour rien moi si tu as inondé mon torse de ta salive.

Malgré moi, un petit rire m'échappe et je frappe l'épaule de Klaus qui lui aussi rit. Je n'avais pas passé un moment aussi calme et sans tension avec lui depuis un siècle et je dois avouer que cette petite trêve me fait le plus grand bien après les récents événements. Mais je sais pertinemment que ce moment de tranquillité ne durera pas éternellement et que la vraie vie risque de vite nous rattraper.

Alors je décide de profiter de cet instant et reste bien confortablement contre lui, sous les draps, comme si ses bras et ce lit me protégeaient de tout danger. Nous sommes dans une bulle que je ne veux pas voir éclater, je ne suis pas prête à affronter tout les problèmes qui m'attendent à l'extérieur de cette chambre. Si je le pouvais, je choisirai de rester dans les bras de Klaus pour le restant de l'éternité.

-Tu as faim ? Me demande Klaus en commençant à s'extirper du lit.
-Reste. Lui dis-je en le retenant. Je n'ai pas la force d'affronter le monde extérieur aujourd'hui. Je voudrais rester ici avec toi encore un peu s'il te plaît Nik.
-C'est un plan de Marcel dans le but de me détourner de mon objectif pas vrai ? Me questionna Klaus avec un regard noir.
-Pardon ?

J'étais surprise par son changement d'attitude soudaine, puis je me souvins de qui se tenait en face de moi. Klaus Mikaelson, probablement l'homme le plus paranoïaque de ce monde. Cependant, le fait qu'il puisse penser que je me serve de lui me blessa. Il me connaissait vraiment mal pour s'imaginer ce genre de chose et je le connaissais probablement très mal pour m'imaginer qu'il resterait quelqu'un de bien pendant plus de cinq minutes. Toute ma haine pour lui était revenu animer mon corps et ma main partit toute seule en direction de sa joue pour venir violemment la claquer.

-Comment oses-tu Elizabeth ?! S'écria t'il, fou de rage.
-Non, toi comment oses-tu ?! Je te demande de rester près de moi parce que j'ai besoin de toi et la seule chose qui t'importe, c'est cette maudite et stupide guerre ?! Je me fiche pas mal de savoir qui sera le roi de la Nouvelle-Orléans ! Tel père, tel fils. Toi et Marcel êtes aussi idiot l'un que l'autre.

Sans un regard pour lui je quitte sa chambre à toute vitesse afin de me réfugier à l'extérieur. À peine m'étais je assise sur les marches du perron que quelques larmes se mirent à dévaler mes joues. Les bras de Rebekah vinrent me serrer contre elle et je me mis à sangloter bruyamment dans les bras de mon ancienne amie.

-Je me sens tellement seule Rebekah.

My little bird Where stories live. Discover now