Scream Tome 2

L'Oméga

Bonjour/Bonsoir, nous nous retrouvons pour le Tome 2 de notre bébé. J'espère que celui suscitera le même intérêt que le premier. Sur ce, bonne lecture !

Cela faisait maintenant deux mois qu'Akihiko était en cavale. Il s'était attelé à mettre le plus de distance entre son ancienne meute et lui ce qui l'avait poussé à s'enfoncer un peu plus au nord, sur des terres inconnues. Sans carte, il ne savait pas où il allait, mais il était sûre que là où il était, aucun membre de la meute de Byorn ne viendrait le chercher au cas où la pilule de sa mort ne serait pas passée.

Il avait été plusieurs fois tenté de rejoindre un des camps qu'il avait croisé tout le long de son ascension, mais avait été dissuadé par le souvenir de celui que Byorn avait rasé. Alors, il avait continué à courir en prenant soin d'éviter le territoire de diverses meutes. De toute manière, il n'aurait pas supporté de vivre longtemps dans un camp rempli d'humain. Leur odeur lui était agréable, il avait peur de prendre l'un d'entre eux pour proie un jour. Et si sa condition venait à se savoir, il se ferait exécuter sans scrupule. Alors, le mieux pour lui était de tous les éviter.

Akihiko se détransforma lorsqu'il atteint le sommet de la colline, il se contenta de remettre son pantalon et d'aller s'asseoir contre un arbre. Il n'y avait rien dans les alentours, alors il se permit une pause pour profiter du paysage. Il sortit de la viande fumée de son sac et grignota en regardant la vallée qui s'étendait devant lui. Le monde était si beau, il y avait tant de choses à voir et à découvrir. Mais à cause de cette stupide guerre de race, les humains étaient obligés de rester cloîtrés entre des murs. Ignorant la vie extérieure qui était portant si attractive. Le dominé ferma les yeux, profitant de la brise qui secouait ses cheveux. C'était si bon d'être dehors. Si bon d'être libre. C'est vrai qu'il lui arrivait de se sentir seul et d'avoir envie d'être entouré, mais il reléguait facilement ce sentiment en second plan. Être seul était risqué pour lui, mais c'était plaisant.

Il porta de nouveau le bout de viande à sa bouche et en prit un morceau tout en regardant les oiseaux qui se posaient sur le lac. Pendant son aventure, Akihiko avait croisé plusieurs omégas. Et comme Kiara le lui avait dit, il n'avait presque pas, voir pas d'omégas dominés. Il n'avait croisé que des dominants. Il s'était rapproché de certains et avait fui d'autres comme la peste. La plupart d'entre eux n'étaient que des ombres d'eux-mêmes. Et les quelques-uns qu'il avait approché s'étaient automatiquement accrochés à lui, le mettant pour la plupart mal à l'aise. Cheminer seul était vraiment difficile pour des loups, ce sont des êtres qui voyagent et vivent en groupe. Sans meute, ils sont vulnérables, faibles et vivent dans la peur constante d'être attaqués. C'est regrettable pour eux, mais cela n'impactait pas Akihiko à cette échelle, car il était né humain.

De ce fait, lorsqu'ils trouvaient un compagnon de route, ils s'y accrochaient. Et si le compagnon en question était un dominé, ils devenaient de véritable moule à leur rocher. Leur instinct leur dictait de protéger un dominé et savoir que celui-ci n'était pas lié, pour certains, c'était une occasion en or de se lier, avoir des descendants et surtout, former leur propre meute. Et ça, Akihiko l'avait vite compris lorsque les quelque dominants qu'il avait approché avait essayé, pour la majorité, de le marquer de force. Il s'était échappé de justesse à toutes les tentatives et avait pris la décision de ne plus s'approcher d'autres omégas. Il ne se voyait pas quitter un enfer pour rentrer dans un autre. 

Après avoir mangé sa collation, il attendit une demi-heure avant de reprendre sa route. Il courait sans destination précise de toute manière. Pourquoi se presser ?

CCC

Akihiko sauta un buisson, maintenant un rythme soutenu. Il était entré dans cette forêt il y a trois jours de cela et à moins de quelques kilomètres, il avait senti que s'il continuait sur cette voie, il allait entrer sur le territoire d'une meute. Pour éviter les ennuis, il avait décidé de tout simplement faire le tour de ce territoire. Actuellement, il longeait ces frontières et conclu que cette meute devait être plutôt importante. Cela faisait déjà près de deux jours qu'il le faisait et il n'en voyait pas la fin. Il savait qu'il avait sûrement été repéré depuis un moment et cela le poussait à s'éloigner le plus vite possible.