Scream Tome 2

La théorie

Bonsoir à tous ! J'espère que vous allez tous bien. Je reprends dès à présent les publications. Merci encore pour votre compréhension. Sur ce, je vous souhaite donc une bonne lecture !

Ce matin-là, Akihiko se réveilla avec une douleur indescriptible. Le dominé ouvrit péniblement les yeux alors qu'il avait l'impression que quelque chose essayait de lui ouvrir le crâne tant la douleur était intense. Il porta une main tremblante à son visage et grimaça en se massant les tempes. La douleur de sa tête frôlait encore la limite du supportable. Ce qui le torturait véritablement était son dos. Même le simple fait de respirer le faisait souffrir. Le soumis tourna sa tête vers sa table de chevet et constata avec horreur que son remède n'y était pas. Le souvenir de lui en train de boire sa dernière fiole la veille lui revint à l'esprit et il grogna. Romarique n'était pas encore passé déposer son médicament et cela le fit un peu paniquer. Il avait si mal. Si mal qu'il avait l'impression que s'il essayait de parler (pour appeler Romarique), il risquerait de vomir. Alors, il se redressa péniblement tout en gémissant de douleur et se retrouva en position assise. En levant la tête, en plus de voir complétement flou, la pièce tournait. Cela ne pouvait continuer ainsi, il devait prendre ce médicament.

De ce fait, il se redressa et tenta de se rapprocher de la porte. Se soutenant au lit comme repère, il aligna difficilement ses pas et ferma les yeux lorsqu'une douleur plus aiguë vrilla son crâne. Le jeune dominé transpirait abondamment et tremblait de tous ses membres. Il ouvrit les yeux lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir et reporta son attention sur le nouvel arrivant. Ne voyant pas clairement, il essaya de se fier à son odorat mais là encore un éclair de douleur traversa cette fois-ci son dos, le poussant à contracter sa mâchoire tout en fermant les yeux. Le nouvel arrivant sembla lui parler en se rapprochant de lui mais Akihiko ne comprit absolument rien. Quand ce dernier posa sa main sur son épaule, le soumis se rapprocha puis s'accrocha à son vêtement comme à une bouée de sauvetage. Le dominé, tout tremblant, posa sa tête contre le torse de son interlocuteur qui passa un bras autour de lui.

- Mal. Murmura-t-il alors que les larmes menaçaient de couler.

Il entendait la voix du dominant face à lui sans pour autant comprendre ce qu'il racontait. Ce dernier le porta et le rallongea dans le lit puis il parla de nouveau avant de le laisser. Le jeune soumis entendit la porte s'ouvrir puis se fermer. Akihiko dut attendre cinq douloureuses minutes avant d'entendre la porte s'ouvrir de nouveau. Une main ferme passa sur sa nuque puis redressa sa tête et le dominé sentit quelque chose se presser contre ses lèvres. Le plus jeune se pressa de boire le contenu qu'il reconnut comme étant sont antidouleur. Il prit de plus grande gorgé et soupira lorsque la fiole fut éloignée de sa bouche. Akihiko attendit quelques minutes, le temps que son médicament fasse effet avant d'ouvrir les yeux. Il fixa le plafond un moment avant de porter son regard sur le dominant assit près du lit. S'il fut surpris de voir l'Alpha Alastor, le dominé ne le montra pas. Ils restèrent un long moment à se fixer avant que le dominant ne se décide à prendre la parole.

- Malgré l'air rassuré que mon frère arbore te concernant, tu sembles bien plus mal en point que tu le laisses paraître. Lui mens-tu sur ton état actuel ?

- Je me sens relativement bien dès que je bois l'antidouleur que me prescrit Romarique. Je ne lui mens pas, de toute façon, il s'en rendrait compte. Répondit simplement le plus jeune. Pourquoi êtes-vous là, Alpha Alastor ? Cela m'étonnerait que vous ayez pris du temps pour venir me voir juste pour que l'on parle de la pluie et du beau temps.

L'Alpha le fixa longuement avant de s'adosser contre son siège.

- Je suis venu pour te parler de Byorn. Avoua-t-il.

Le dominant vit clairement l'expression de son cadet se fermer et cela le fit soupirer.

- Son état m'inquiète. Où devrais-je dire, son obsession pour toi m'inquiète.