𝐌𝐨𝐫𝐞 𝐓𝐡𝐚𝐧 𝐅𝐫𝐢𝐞𝐧𝐝𝐬 - b.chan (chris) [SKZ]

CHAPITRE 22

Je n'ai pas pu attendre les 13 votes obligatoires pour partager ce chapitre. S'il vous plaît, n'oubliez pas les votes cette fois-ci !!!
__________

[Séoul (서울), Gangnam-Gu (강남구), Coffee-Shop, 15H47]

Nella : Ce Christopher, c'était toi ?!

Je suis à présent un homme mort.

Mon bec est clos et ne veut absolument pas s'ouvrir. J'essaye de relativiser car des années ont passés après l'inévitable évènement - du moins, de mon côté. Visiblement, ce n'est pas le cas pour Nella. Je l'observe avec appréhension. Ses yeux de couleurs noisette me fusillent et me tuent après ce peu de temps écoulé.

Nella : Au vu de ton silence, j'en conclu que c'est bien toi qui m'a fait souffrir psychologiquement durant plusieurs années !

J'étais à deux doigts d'expulser l'eau que je buvais. Je pose mes yeux choqués sur elle. Ce n'est pas possible ! Elle ne peut pas souffrir simplement à cause de mes mots..? Je fixe l'a fixe du regard pour lui inciter à continuer ses dires. Elle me comprend puis entrouvre ses belles lèvres.

Nella : Ne fait pas le surpris devant moi, je t'en supplie. Je l'a vois poser son regard vers sa gauche, stoppant alors notre contact visuel. Après ces mots dévalorisants, je me retrouvais devant un miroir pour vérifier la véracité de tes paroles. Tu te dis peut-être que c'est stupide - je ne te contredis pas. Mais tous les jours, je me trouvais une imperfection ; puis je suis aussi passé par me détester. Me haïr mentalement, me trouvant trop faible pour croire à tes paroles mais aussi physiquement parce que je me trouvais trop grosse et hideuse.

Je me surprend à avoir les yeux humides. Je n'ose pas la fixer du regard au point où je veux fuir cette place. Un sentiment de dégoût se place dans tout le long de mon corps. Un dégoût me concernant. J'entend soudain son rire ; je ne saurai le décrire si c'est un rire qui se veut chaud ou au contraire froid. Elle soulève sa tête tout en riant très fort comme pour cacher son désespoir.

Nella : Si tu t'inquiète sur le fait d'être le seul ; je te rassure. Il y avait aussi des harceleurs qui transformaient ma vie en enfer à ce moment de ma vie. J'en avais de ma dose au collège mais le fait de l'entendre d'un pur inconnu ? Je pensais dur comme fer que c'était absolument la vérité absolue. Et c'est Mee Yon qui m'avait aidé à m'aimer comme je suis. Je pense que c'est bien pour ça que je n'arrive pas à la détester.

J'essaye de me rattraper, de réparer mes erreurs du passé.

Moi : Nella, je te jure que tout ce que je t'ai dit sur ton physique était complétement faux ! Je te considérais comme ma femme à l'époque !

Nella, avec une larme qui a déjà coulé, me dévisage d'une manière jamais vue. Je ne pense pas que même mes haters mon dévisagé de cette manière. Je maintiens tout de même son regard pour lui prouver ce que je lui ai avoué à l'instant. Comme dit plutôt, je ne supporterai pas de la perdre. En si peu de temps on a rit, pleuré, hurlé de rage mais surtout passé du temps ensemble. Je préfère pleurer avec elle dans mes bras plutôt que seul ou pire, avec une autre personne. Elle prend alors la parole.

Nella : Pourquoi est-ce que tu as prononcé ses mots si tu me considérais comme ta femme ? Tu ne t'es jamais demandé comment je me suis sentie après tout ça ?

Moi : Je voulais venir m'excuser ! Je me sentais horrible sous ma peau. Tout ces évènements sont la cause de ma timidité. C'est à cause d'elle que je t'ai prononcé ces débilités. Je ne savais pas communiquer avec le sexe opposé... Et pour me faire pardonner, je t'écrivais des paroles de chansons pour te le partager mais ce n'est jamais arrivé - faute de confiance. Je lui flash un micro-sourire. C'est grâce à toi si j'ai pu avancer dans ma carrière. Un tiers de mes compositions te sont dédiées.