I KNOW, YOU KNOW

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À vrai dire, maintenant que le premier trimestre est derrière moi et que je suis en plein dans le second, je tiens à faire un bilan. Oui, je sais que personne ne m'a rien demandé mais je suis Kayla et je fais ce que je veux.

Première chose : je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre en faisant ça. Je n'ai jamais su si je voulais des enfants et je n'ai jamais su si j'allais vraiment en avoir et je me préparais mentalement à être la tata super cool des enfants de tout mon entourage.

En même temps, je n'ai jamais été dans une réelle relation durable et stable en me disant que l'homme avec qui j'étais, serait le futur père de mes enfants.

Pour être honnête, je n'ai jamais vu l'intérêt de savoir comment se passer les différents trimestres ou encore quel était le meilleur accouchement si je n'étais pas enceinte. Donc je n'ai pas pris la peine de me documenter là-dessus car je ne savais pas à quel moment ou même si un jour j'aurais la chance de goûter aux joies de la maternité.

Et me mettre avec Harry a complètement retourné ma vie dans tous les sens. Je savais qu'il en ferait toujours partie d'une façon ou d'une autre mais je n'aurais jamais envisagé un seul instant que l'autre façon, serait qu'il devienne le père de mes enfants.

Vous m'auriez dit ça il y a cinq ans, je me serais marrée à faire pipi dans ma culotte.

Mais bref, ainsi soit-il.

C'est donc avec quelques connaissances approximatives que j'ai plongé dans cette aventure. Avec Harry bien entendu.

Une chose est sûre, je ne vais pas être ce genre de femmes qui vont vous vendre le rêve de la grossesse parfaite. Alors là, hors de question. Je ne m'appellerais pas Kayla sinon.

Je ne sais pas si c'est en rapport avec le fait que ce soit des jumeaux, mais ça a été plus dur que ce que ma mère, celle de Harry, Gemma ou encore Lola m'avaient racontées.

Rien que le premier trimestre a été l'épreuve de ma vie. Par moment, j'ai jusqu'à détesté être enceinte. C'est peut-être horrible mais c'est la vérité. Déjà, devoir dire adieu à certaines habitudes alimentaires, c'était quelque chose. Et c'était toute une histoire de jongler entre les nausées et les vomissements à gogo, ou l'apparition des sautes d'humeur et la fatigue incessante. Ah et faire pipi tout le temps aussi.

Plus le fait que mon corps ait commencé à changer rapidement en se transformant en un nouveau corps que je découvrais au jour le jour. Je n'ai rien à dire parce que mes seins sont à leur apogée mais voir mes hanches s'élargir et même mes fesses, c'était un peu plus compliqué.

Harry et son album de photos adorent ça.

Et avec le recul, je comprends pourquoi ce ventre a été impossible à cacher aussi tôt. Remercions Carlos et Pongo.

J'ai vraiment été prise par une vague -non, un tsunami de panique en découvrant qu'ils étaient deux. J'avais déjà mis du temps à calmer mes angoisses à propos de la responsabilité d'un seul, mais de deux, vous imaginez? Tout en double!

Deuxième chose : je ne pensais pas aussi bien m'en sortir. Mais c'est 90% grâce à Harry qui n'arrête pas de répéter que tout ira bien pour nous. Et je sais qu'il a raison parce que c'est vrai, pourquoi les choses iraient mal? Les bébés et moi sommes en bonne santé, nous sommes heureux, que demander de plus?

Troisième chose : nous connaissons le sexe des bébés! Je ne sais pas si je dois en dire plus parce que nous n'avons pas encore eu le temps d'en parler avec Harry.

« Tu n'as pas intérêt de faire un malaise le jour de mon accouchement. » Je préviens Harry lorsque nous rejoignons la voiture.

Cela fait déjà quarante minutes que le rendez-vous est fini mais Harry était tellement submergé par ses émotions, qu'il a frôlé le malaise, que j'ai dû venir à son secours et que le Docteure Rhys a refusé de nous laisser partir avant qu'il n'ait repris des couleurs et arrête de trembler. Vous savez quel est le meilleur dans tout ça? J'ai dû lui laisser ma place sur la table d'examen.

PARENTS |h.s|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant