Chapitre 3 corrigé/modifié

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PDV Wilhelm

Je me redresse lentement en me frottant le visage. Le réveil d'Aloïs indique 5h du matin, super ! J'aurais pu dormir encore un peu. Bon, j'ai pas vraiment le choix, de toute façon je n'arriverai jamais à le rendormir alors je me lève et descend dans la cuisine. C'est vrai que je suis chez moi, bon, c'est pas grave, je vais fouiller. Heureusement j'ai pensé à prendre mes écouteurs, j'allume mon téléphone et mets mes écouteurs en route avant de lancer ma playlist préféré.

Je cherche à manger dans les placards en écoutant et me déhanchant sur ma musique. Je finis par trouver tous ce dont j'ai besoin au bout de 10 min. Je prends tous dans mes bras avant de me tourner vers la table. Et la c'est le beug, je reste bloqué comme un con face à Louis. Je pose tous sur la table à côté de mon téléphone et j'enlève mes écouteurs, en me pinçant les lèvres.

- Joli déanché !
- Merci... Je me suis permis de me servir.
- pas de soucis tu as bien fait.

Je tire la chaise devant moi pour m'asseoir. Quand je relève la tête Louis est tout rouge et il tourne la tête plusieurs fois avant de me regarder à nouveau.

- Ça va pas ?
- Wilhelm, t'es en BOXER !

Je baisse le regard sur ma tenue et, effectivement, à part mon boxer je n'ai rien d'autre sur moi et je me sens très con.

- Désolé, j'ai dormis comme ça et j'avais oublié que j'étais pas chez moi. Et comme j'ai l'habitude de traîner comme ça le matin j'y ai pas pensé.
- C'est pas grave mais va au moins mettre un pantalon avant que les autres arrivent.
- De suite.

Je pars presque en courant vers la chambre d'Aloïs. Il relève la tête quand j'entre dans la pièce en mode "pourquoi tu fais autant de bruit ?" et puis  il remarque que je suis en boxer et son expression change plutôt à "pourquoi tu viens d'arriver de je ne sais où en boxer et rouge comme une tomate ?"

- J'avais oublié que j'étais pas chez moi
- T'es vraiment trop con !

Et il se rendort comme si de rien était. Ce mec est un mystère. J'enfile vite un jogging avant de rejoindre à nouveau la cuisine pour enfin manger et j'ai la dalle ! Louis s'est assis et a déjà commencé à manger et à boire du café, apparemment vu l'odeur et faut avouer que c'est dégueulasse ! Comment il peut boire ça ? Sérieux je comprends pas .

- Que me vaut ce regard de dégoût ?
- Tu bois du café ?
- Oui tous les matins, pourquoi ?
- C'est ignoble  !
- Mais pas du tout c'est super bon ! Tu bois quoi toi ?
- Du lait et c'est bien meilleur !

Je m'assois a côté de lui et me sert a boire et à manger tout en le regardant pour connaître sa réponse.

- T'es un enfant !
- Hé ! Je ne suis pas un enfant ! C'est toi le vieux à boire du café
- Oui ça doit être ça .
- Putain vous faîtes chiez a gueuler! J'arrive plus à dormir!
- Ça va t'es pas en sucre quand même !

Il me donne une tape sur la tête avant de venir s'asseoir avec nous. On finit tranquillement de manger , puis une fois fini on va s'habiller, je récupère toute mes affaires et on se dirige vers le porte d'entrée.

- S'était cool de te rencontrer, reviens quand tu veux .
- Avec plaisir ! Merci Louis.
- Vient se soir si tu veux.
Ma sœur arrive à l'appart se soir, je peux pas la laisser toute seule.
- Dis lui de venir ici. On à de la place pour vous deux ! Et puis les fées ça vie en forêt pas dans une ville !
- Si ton frère est d'accord alors pourquoi pas.

On se retourne tous les deux vers lui. Il acquiesce en souriant devant la joie de son petit frère. J'envoie l'adresse a ma petite sœur lui disant de me rejoindre ici plutôt qu'à l'appart et nous partons enfin au lycée pour notre première heure de cours : sport. Ce qui n'est, en sois, pas vraiment étonnant vu que nous sommes dans la section sport .

---- ellipse des cours ----

On a enfin fini les cours et c'était long bordel ! Enfin au moins on a terminé la journée et on rentre avec Aloïs en  parlant. Il m'en apprend plus sur sa vie et je fais de même tout le long de la route. Une fois arrivé on va poser nos affaires dans sa chambre avant de redescendre dans la cuisine/salle a manger. Louis est là, avec l'ancien de la dernière fois, il faudrait d'ailleurs que je lui demande son prénom un jour, les plus jeunes ne sont pas là, sûrement en train de jouer .

Au bout d'un moment on entend des grognements venant de devant la maison. Sans se concerter on se lève pour aller voir ce qui se passe. Ma sœur est là, elle est même accompagnée mais je n'y prête pas attention. Je me faufile entre les loups devant moi pour aller la serrer dans mes bras .

- Alors le voyage ça été ? Pas trop long ? Pas trop fatiguée ?
- un peu long mais c'était cool ! Tu me présentes pas?
- Toujours aussi pressé, c'est pas possible. Alice je te présente Aloïs et son frère Louis, l'alpha de la meute et la meute du coup.

Tous le monde la salue joyeusement, cette meute doit être une des plus pacifique que je n'ai jamais vu.

-Et moi tu ne me présentes pas ?

Je me retourne lentement pour voir le visage de la personne qui vient de parler. Pour rien au monde je n'aurai voulu le revoir. C'est vraiment le comble que le cercle choisissent ce guerrier en particulier pour emmener ma sœur ici.

- Barre toi d'ici. Je ne veux pas te voir j'avais cru être claire.

Je tente de ne pas parler trop fort pour que la meute n'écoute pas mais bon, ce sont des loups, ils entendent tout.

- Je pensais que tu serais heureux de me voir. Je t'ai laissé quelques mois pour te calmer, c'est bon maintenant ta petite crise devrait être passé. On peut recommencer tout les deux.

Sans plus aucun contrôle sur mon propre corps tout ce qui fais de moi une fée est visible, même mes grandes ailes noires. Ma main autour de son cou, je ne réponds plus à rien. 

- ne joues pas Arthur, je suis plus puissant que toi et je n'aurai aucun scrupule à te tuer.
- Je suis au courant de cela et tu sais que j'adore ça. Je dirais même que ça m'excite.

Sa main glisse le long de mon ventre. Putain ! Je vais le tuer, ici et maintenant. Je sers plus fort son cou avant de le plaquer contre l'arbre le plus proche. Je me mets à gronder, laissant mes canines apparaître.

- t'es grognements on toujours été pour moi , je suis heureux de voir que tu me les destines toujours.

Le tenant toujours par le cou, je le soulève un peu avant de le lancer contre le sol, lui plaquant la tête sur le sol plusieurs fois. Le vent se lève aussi fort que ma colère, Mes yeux sont, sans doute , encore plus noir que d'habitude. Mais je n'y arrive plus, je ne suis plus le maître de mon propre corps et je sens ma main chauffer contre son cou.

- Wilhelm arrête tu vas le tuer !
- Je suis désolé, par pitié lâche-moi! Wilhelm tu me fais mal !

Je l'entend hurler et je sens ma main chauffer encore plus contre son cou mais tout cela est lointain et je n'arrive pas à m'arrêter, je ne contrôle plus rien du tout.

- Wilhelm mon pote tu devrais te calmer.
- Wilhelm !!

J'entends la voix d'Aloïs et ma sœur pleurer et me hurler d'arrêter mais c'est toujours lointain et je ne peux toujours pas m'arrêter. J'y arrive pas, je ne contrôle plus rien.

fée et alpha Where stories live. Discover now