chapitre 4 corrigé/modifié

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Pdv Wilhelm

Je perds pied de plus en plus, je le sens mais je ne peux rien y faire. Je continue à le regarder droit dans les yeux, il pleure sous la douleur que lui inflige ma main sur sa gorge. Je vais pour lui éclater, à nouveau, la tête sur le sol mais deux bras enlacent ma taille par derrière et me tirent en arrière, m'empêchant d'aller plus loin.

Étonnements je me laisse faire et je  lâche même la gorge d'Arthur qui en profite pour s'asseoir et s'éloigner de moi petit a petit. Les bras qui m'entourent et m'empêchent de finir ma connerie ne m'ont toujours pas lâchés. Un souffle s'échoue à côté de mon oreille me provoquant de nombreux frissons.

- Calme toi Wilhelm. Ça ne sert a rien de s'énerver. Il faut fair le vide .
- Je ne peux pas, je n'y arrive pas .
- Commence par replier tes ailes

Je respire profondément avant de réussir à rétracter mes ailes, mon tee-shirt doit être en lambeau. Un torse se colle à mon dos me provoquant à nouveau de nombreux frissons .

- L'apparition d'un nouveau tatouage est-il normal ?
- Non
- Alice ! Viens voir !

Pdv Louis

J'appelle sa sœur pour avoir plus d'informations, je ne suis pas une fée moi ! Je l'aide seulement par ce que cela me fait penser au première transformation des louveteaux et qu'il est un ami de la meute maintenant. J'aimerais bien qu'elle nous donne des explications.

- Qu'est ce qui ce passe ?
- Regarde, il a un nouveau tatouage qui apparaît.
- C'est pas normal, on nous a dit qu'il n'était pas censé développer de nouveaux éléments.
- Si je peux me permettre certaine fée peuvent en avoir jusqu'à trois, même si c'est très rare, et certaines, comme moi, n'en n'ont qu'un seul. C'est possible qu'il en est un troisième . Et vu comme il m'a brûlé la gorge c'est le feu.
- Merci mais la ferme .
-  Pour l'instant il est encore conscient, donc reste comme ça, si ça ne te dérange pas pour éviter qu'il fasse encore plus de dégâts. Aloïs va chercher deux serviettes s'il te plaît.  L'ancien, désolée je ne connais pas votre prénom, emmené les plus jeunes a l'intérieur et toi Arthur tu dégages d'ici . Tu m'as emmené merci, dis au cercle que je suis en vie et maintenant tu te barres d'ici .

Sa sœur a l'air de savoir comment faire alors tous le monde l'écoute sans broncher, même moi, c'est pour dire . Elle a même une certaine prestance.

- Louis
- Qu'est ce qu'il y a Wilhelm ?
- Je te trouve très beau. Je t'ai remarqué dès le début ! Tu rougis, c'est  mignon sur toi.
- Alice, je crois qu'il divague et qu'il est dans un état second
- D'accord on y est presque. Les fées ne divaguent pas, on ne peut pas entre guillemets on dit juste ce qu'on pense, mais l'état second c'est qu'on y est presque. Pourquoi, a-t-il dit quelque chose ?
- Non pas du tout !

Je rougis encore plus, j'ai répondu trop vite pour qu'elle me croit. Alors comme ça il me trouve beau ? Je tourne mon regard vers lui pour l'observer. Il a fermé les yeux et c'est cheveux commence à avoir des reflets rouges.

- Tiens j'ai les serviettes.
- Merci
- Alice ? Il a fermé les yeux et il a des reflets rouges dans les cheveux.
- Lâche le et éloigne toi de lui très vite!
- Tout de suite.

Je me lève rapidement, en prenant quand même le temps de faire attention à sa tête et je vais m'installer à côté d'Alice et de mon frère. Je pose une main sur l'épaule d'Alice.

- Ça va aller ?
- Les transformations de Wilhelm ont toujours été violentes et douloureuses pour lui.
- Mais ce n'est pas pareil pour tous le monde?
- Non, absolument pas. En général plus t'es éléments vont être puissants plus tu vas avoir mal, et, franchement, vu comment il souffre à chaque fois il ne vaut mieux pas l'énerver . Enfin c'est mon avis.

Je me contente d'un mouvement de tête et de regarder dans sa direction. On peut facilement constater que ses cheveux sont devenus rouges. L'ancien nous rejoint à cette instant .

- J'ai mis les enfants à l'intérieur, mais je sais aussi bien que toi  qu'ils regardent a travers les rideaux .
- Et moi je sais qu'ils m'entendent, Ils n'ont qu'à regarder si ils veulent mais je ne veux pas les entendre s'il font des cauchemars .

Tout les rideaux derrière nous s'ouvrent en grand. Je leur fait un sourire puis me tourne à nouveau vers Wilhelm qui est toujours au sol. Je sens Alice à côté de moi qui panique légèrement, et se tend de plus en plus.  Il faut attendre 5 minutes de plus avant que  Wilhelm ne commence à convulser sur le sol. Aloïs essaie d'avancer mais il est vite stoppé par Alice.

- N'approche surtout pas .

Mon frère s'arrête mais je vois de la peur dans son regard. J'avoue avoir peur moi aussi, je me suis attaché à lui en deux jours d'une façon inexplicable. Les convulsions de son corps sont de plus en plus violentes, jusqu'à ce que des petites flammes commencent à sortir de terre.

Il ouvre, soudainement, grand les yeux. Puis il est enflammé de la tête au pied comme une torche humaine. Une torche humaine qui crie à s'en déchiré les cordes vocales. Je presse vivement mes tympans et je vois toute la meute faire la même chose. Je ressens une chaleur qui se propage dans tous mon corps, mais elle fait mal cette chaleur, et elle m'empêche de bouger un seul muscle cette chaleur .

Wilhelm hurle toujours à la mort, je ne sais pas comment il fait pour hurler comme cela. Me boucher les oreilles ne sert strictement à rien et puis il y a cette chaleur brûlante qui est toujours présente. Les flammes disparaissent petit à petit, puis elles s'éteignent entraînent en même temps l'arrêt des cris de Wilhelm. Alice s'élance vers lui avant même qu'on ait le temps de réagir.

On la rattrape en courant, et le temps qu'on la rejoigne, elle lui a déjà mis le drap dessus. Elle est accroupie a côté de sa tête et lui caresse doucement les cheveux. Il ouvre les yeux doucement, même lentement, comme si ce simple  geste était une épreuve pour lui.

- Ça va ?
- J'ai chaud.
- Normal tu viens de faire la torche humaine.
- Désolée que nos retrouvailles se passent comme ça.

Il lui sourit tendrement, remarque, lui aussi est craquant comme ça . Putain Louis ! Qu'est ce que tu racontes, c'est le pote de ton frère reprend toi bordel !

- Tu peux te lever ?
- Non, j'en suis incapable, désolé.
- Ne t'excuse pas grand frère.

Il parle doucement comme s'il devait fournir un immense effort pour parler. J'entends du bruit derrière nous, je tourne la tête et j'aperçois les petits qui se tiennent derrière nous .

- Louis ? Je me tourne vers elle.
- Oui ?
- Tu veux bien le porter jusqu'à l'endroit où il a dormi ?
- Oui toute suite, de toute façon je crois que tous le monde va aller se coucher.

Je m'approche de Wilhelm puis je passe un bras sous ses genoux et un autre dans son dos avant de le soulever du sol. Je me tourne ensuite  vers les autres et exige qu'ils aillent tous se coucher. Wilhelm passe ses bras autour de mon cou et je rougis légèrement .

- J'ai l'impression d'être une vrai princesse !

Il se met à rire tandis que je lui souris. Il se met à tousser, crachant du sang sur le sol. Il se retourne vers moi et  s'empresse de m'expliquer que c'est comme cela à chaque fois en voyant ma tête paniquée. J'entre dans la chambre d'Aloïs et me penche en avant pour le poser sur le lit de fortune. Sa bouche se retrouve alors tous près de mon oreille.

- J'étais très lucide tout à l'heure quand j'ai dis que je te trouvais beau .

Je le pose sur le lit avant de me relever et de me diriger assez vite vers la porte .

- Je pense surtout que tu es très fatigué. Bonne nuit Wilhelm.

Je ferme la porte et me dirige vers ma propre chambre.

fée et alpha Donde viven las historias. Descúbrelo ahora