chapitre 7 corrigé/modifié

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Pdv Wilhelm

J'entre dans la chambre, Louis est assis sur le lit, il finit d'émerger .

- Tu étais où?
- Avec Alice et Aloïs .

Je le vois se raidir, je grimpe sur le lit puis m'installe sur ses jambes .

- Calme toi, de toute façon c'est déjà trop tard, ils sont tous au courant .
- Quoi ? Mais comment ?
- Ils sont rentrés quand on dormait .

Je le vois grimacer, avant de se laisser tomber sur le lit. Je souriais comme un con, la vue qu'il m'offre étant plus que plaisante.

- Quoi ?
- T'es beau comme ça.
- Comment ça comme ça ?
- Allongé comme ça, en dessous de moi .
- Ne t'y habitue pas trop .
- On verra bien .

Il me saisit les poignets brutalement et me donne un coup de bassin pour repasser au dessus. Il sourit, fier de lui, avant de se pencher pour m'embrasser, j'en profite pour reprendre le contrôle sur lui , me retrouvant à nouveau au dessus de lui . Il n'apprécie pas du tout ce revirement de situation et grogne contre ma bouche.

- PUTAIN LES GARS !  NOUS SOMMES DES ÊTRES SUR NATUREL ON ENTEND TOUS!

Je rigole à la remarque d'Aloïs, qu'il a dû hurler à travers tout le chalet. Louis en profite pour essayer de reprendre le dessus mais je m'en rends compte et on fini tous les deux sur le sol, emmêlé dans les draps .

- BIEN FAIS ! C'EST LE KARMA!

Je rigole à nouveau mais cette fois-ci on s'arrête vrai. Je me relève et j'aide Louis à faire de même, je l'embrasse furtivement avant de me diriger vers la chambre d'Aloïs pour enfiler un tee-shirt et un autre jogging. Je descends les escaliers et je remarque, qu'en effet, il y a des trous dans le mur de chaque côté du couloir .

Je me rend dans la cuisine où se trouve Alice et Aloïs, l'ancien semble être dehors avec les jeunes . Je prend la brique de lait dans le frigo, m'assois a côté d'Aloïs et boit cul sec la bouteille. Ça va mieux bordel

- Wilhelm !
- Quoi ?
- Fais un effort, non? T'es pas chez toi! Tu viens de boire 1l de lait a toi tout seul ! Pense au autre !
- Tranquille, t'as pas vu leur réserve.
- C'est pas une raison .
- Oui maman. Bon, je vous laisse, je vais m'entraîner.
- N'enlève pas ton tee-shirt, il y a encore des êtres innocent dans cette maison .
- Chef oui chef .

Je fais un salut militaires avant de me diriger vers la sortie . L'ancien est dos à la porte tandis que les enfants sont. face à lui . Ils me regardent tous passer et je leur fais une petite révérence avant de m'éloigner pour ne pas les déranger de trop. Je m'étire qu'elle que minute avant de faire pousser des lianes du sol. Je les enroule autour de mes mains et mes poignets à la manière des boxers et commence à frapper dans le vide, exécutant plusieurs mouvement. Je ferme les yeux et projette ma conscience pour trouver un animal .

J'en trouve plusieurs mais ils sont trop petits pour l'entraînement que je veux. J'en trouve enfin un gros, je dirais un ours brun, je l'appelle et le guide vers moi, ou, tous du moins, vers l'endroit où je me trouve. J'ouvre les yeux et me retourne, il est la. La tête dépassant des buissons, j'appuie ma main sur le sommet de sa tête et l'incite à avancer vers moi. Je m'introduit  dans ses pensées et lui demande si il peut m'aider, il accepte et se lève sur ses pattes arrières.

Contrairement à ce qu'on pense les ours sont très agiles. Je me mets en position de combats et attend la suite. Il attaque en premier, je bloque son coup facilement mais je sais qu'il n'a pas mis toute sa force. On Continue ainsi pendant plusieurs minutes : il attaque - je bloque - j'attaque - il bloque. Au bout de 10 minutes , je décide de passer au chose sérieuse, cette fois quand il attaque j'attrape son bras et lui mets un coup de pied sur le côté.

Comprenant ce que je désire les attaques deviennent plus rude et plus rapides, j'arrive assez bien à les voir mais un mouvement derrière moi déconcentre et je suis propulsé contre un arbre. Je vois les petits retenir leur souffle tandis que ma soeur se fout de ma gueule, Aloïs et Louis eux ne savent pas comment réagir. J'atterris sur les genoux , je crache du sang et me relève prêt à en découdre.

Mes yeux deviennent noir et mes canines s'allongent, j'avance vers lui les poings en avant , il essaie une première fois de m'envoyer un coup mais je l'esquive et ainsi de suite jusqu'à ce que je décide d'attaquer a mon tour. Mes attaques sont d'abord lentes mais elles prennent très vite de la vitesse et de la force. L'ours a de plus en plus de mal à voir et arrêter mes coups. J'arrive à le mettre par terre et pointe une des lianes qui est sur mon poignet dans sa direction .

Il ne bouge plus, je m'étire avant de m'accroupir et de lui tendre la main en souriant, il pose sa patte dedans avant de s'asseoir, je le remercie grandement pour l'entraînement et lui claque un bisous sur le haut de la tête avant qu'il reparte vaquer à ses occupations . Je me tourne vers les autres et leurs souris .

- Il était sympa!
- T'es complétement fou ! C'est un ours !
- Et alors? Vous vous transformer bien en loups vous .
- Il a raison, mais sérieux il était moin sympa quand il t'a envoyé contre l'arbre.
- C'est pas faux.

Je me dirige vers le chalet pour pouvoir prendre ma douche. Et bordel, ça fais du bien. Je m'habille et rejoint ensuite les autres pour manger. Le repas se passe calmement, les jeunes discutent, tandis que nous, on les écoute. Après avoir mangé je prend la direction de la chambre d'Aloïs et vais me coucher sur le lit de fortune avant de tomber dans un profond sommeil .

fée et alpha Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang