Vingt neuf.

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Jimin reniflait, debout devant la porte des appartements du prince.

Celui-ci l'avait bel et bien mit dehors, le blondinet ne voulant pas se calmer.

Cela faisait à présent un vingtaine que Jimin avait séché ses larmes, malgré lui.  Doucement, il toqua à la porte de bois peint en blanc, avant de dire d'une voix tremblante :

«Majesté..? C'est bon, je pleure plus... Je peux revenir ?»

De l'autre côté de la porte, assis sur le siège devant son grand bureau,  Yoongi sourit tendrement. Jimin ressemblait à un enfant qui venait de se faire punir, et qui demandait si la punition était fini. D'une voix tendre, le prince hocha la tête avant de dire :

«Oui vas-y, tu peux rentrer.»

Aussitôt la grande porte s'ouvrit avant de laisser un visage surmonté d'une moue timide. Jimin ferma bien la porte derrière lui avant de venir s'approcher du bureau et finalement s'incliner devant le prince.

«Excusez-moi... Je sais que vous êtes occupé, mais j'arrête pas de vous embêtez...
-Redresse toi. Si tu as besoins de moi je suis là, saches-le. C'est juste que je ne suis pas fort pour réconforter des gens les gens qui pleurent. Ça me met mal à l'aise.»

Jimin hocha doucement la tête, en observant le prince près de lui, avant de doucement dire :

«Je comprend. Excusez moi. Vous avez raison, je suis immature.
-Bon, changeons de sujet. On va se promener dans la forêt ?»

Jimin baissa son regard sur ses mains. Depuis plusieurs jours, il voulait demander quelque chose au prince, mais il était trop timide pour le demander.

«Tu as quelque chose à me demander Jimin ?
-Hum... J'aimerais bien... Je sais pas si je peux vous demander...»

Il jeta un rapide coup d'œil à Yoongi avant de finalement dire :

«J'aimerai bien apprendre l'équitation...
-L'équitation ? Tu voudrais ?»

Le fleuriste hocha la tête
Depuis toujours, il avait voulu monter sur un cheval, mais c'était trop cher à acheter, alors s'en occuper... N'en parlons pas.

«Très bien ! Allons à l'écurie alors !
-Tout de suite ?
-Bah... Oui ? Ah non attend ! Il faut que tu te changes, tu vas avoir un peu mal aux mollets sinon. Je vais te prêter un de mes pantalons.
-Merci majesté, mais vous savez, c'est pas si grave si j'ai mal après. Ça ne me dérange pas, et puis-
-Moi ça me dérange.»

Le coupa le prince avant de se lever du fauteuil et se rendre dans son dressing, avant d'attraper un pantalon noir, confortable.

«Met celui-ci. Tu peux te changer dans la pièce d'à côté.
-Merci.»

Jimin attrapa doucement le pantalon avant de se rendre dans la pièce d'à côté, qui était en fait une magnifique salle de bain. Une baignoire recouverte de feuilles d'or était au centre de la pièce, tandis que sur les côtés, étaient disposés une quantité inimaginable de produits de beauté.

«Wouah...»

S'exclama discrètement le jeune fleuriste avant de finalement venir rapidement enlever son bas, et enfiler celui que lui avait prêter le prince. Jimin était assez mal à l'aise, le pantalon lui collait à la peau, et le fleuriste n'aimait pas énormément cela.

Finalement, le petit blondinet finit par ressortir de la salle de bain et aller déposer son ancien pantalon contre son torse.

«Laisse le ici, tu veux ?»

Yoongi pointa de la main, le petit coffre en bois gravé, au bout du lit.

Doucement, Jimin déposa son pantalon dessus avant de revenir près de son chéri.

~

«Vous montez si bien ! Et votre cheval est si majestueux !»

S'exclama le petit blondinet, à la suite de Yoongi, qui amusé, se retournait pour observer le fleuriste.

«Tu es magnifique toi aussi.»

Après une courte leçon, Yoongi avait proposé au plus jeune, d'aller faire une petite ballade dans le bois près du palais.

Ils étaient à présent, chacun sur un cheval - Yoongi avait donné à Jimin le plus gentil des chevaux qu'il y avait de présent dans l'écurie royale- à profiter pleinement de la bonne fraîcheur d'un d'octobre.

Ils chevauchaient depuis quelques heures, et Jimin commençant à avoir mal aux jamais, ils avaient décide de rentrer au palais. Alors qu'ils étaient sur le sentier, en train de parler de bon cœur, ils furent interrompu par un soldat, qui semblait avoir couru, vu son souffle, et qui avait sur son visage, un air inquiet.

«M-Majesté  ! Venez vite, le roi est dans un état critique !»

Son Altesse Royale [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant