呪術廻戦 | 𝐉𝐔𝐉𝐔𝐓𝐒𝐔 𝐊𝐀𝐈𝐒𝐄𝐍
𝘚.𝘎𝘦𝘵𝘰. 𝘕.𝘡𝘦𝘯𝘪𝘯. 𝘚.𝘎𝘰𝘫𝘰
Issue d'un clan ancestral faisant l'apologie de la misogynie, Kana est mariée de force avec l'héritier du clan voisin, Naoya Zenin. Faisant désormais partie de sa li...
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3 JUIN 2018, 18:00 ❰❰ Quelque part dans Tokyo ↵
Par l'intermédiaire de la fenêtre du salon, les rayons du coucher de soleil éblouissent la pièce. Des lueurs jaunes et orangées pour marquer cette fin de journée ensoleillée parmi tant d'autres, rien ne peut la perturber.
Assise en tailleur sur la chaise du salon, Kana s'applique minutieusement. Son vernis ne doit pas dépasser et elle compte bien l'étaler parfaitement. Chaque geste est calculé au millimètre près. Elle s'était promis de renouveler son vernis après la douche et voilà une chose de faite. Seulement, trop concentrée sur sa tâche, elle ne fait pas attention au bruit de la porte d'entrée. Seul le claquement de cette dernière l'a fait se redresser instantanément.
Personne ne vient ici, alors pourquoi tant de boucan ?
Ni une, ni deux, Kana se retourne brusquement par peur de se faire de fausses illusions. Et c'est avec stupeur qu'elle entend :
" De retour. "
Je n'en crois pas mes yeux. J'ai beau vouloir croire que je rêve, je l'aperçois devant moi en chair et en os, il est de retour ! Pas une seconde je ne vais perdre l'occasion de l'enlacer aussi fort que je le désire et je quitte cette chaise pour me diriger vers lui.
Seulement, mon enthousiasme disparaît lorsque je repense à cette fois où nous nous sommes quittés pour la dernière fois. Je ne sais pas comment il réagirait et c'est ce qui me fait m'arrêter en cours de route. Je stagne devant lui, plongée dans mes plus intimes pensées, à ne plus savoir comment réagir face à lui. Va-t-il me rejeter ? M'enlacer ?
Je n'ai pas eu le temps de cogiter qu'il a brandi mon menton pour forcer le contact visuel. Je me sens noyée dans ses sombres iris, y voir mon reflet à nouveau me fait tout drôle... C'est vrai, je ne suis plus la même qu'avant.
" C'est un plaisir de te revoir, tu as fait du beau travail. Si je peux me permettre... "
À l'instant-même où il s'annonce, Suguru décale les mèches de cheveux qui recouvrent ma poitrine pour la découvrir à ses yeux. En baissant le regard, il prononce plus doucement :
