Ton corps engourdit bougeait doucement contre la masse que quelqu'un. Tu ouvris les yeux doucement sans te préoccuper de savoir qui était cette personne. Tu as un mal de crâne incontrôlable et tes repères sont complètement brouillés. La seule chose dont tu te souvient c'est d'avoir pris de la drogue et....
- Oh putain.
Tu ouvres les yeux rapidement et fait un bon d'un mètre au dessus du lit pour que tes yeux tombent nez nez au corps à moitié dénudé de Sanzu. Tu soulèves la couette et découvre ton corps en sous-vêtement dentelé et quelques sachets de drogue ayant résisté à vos ébats.
- Oh putain de merde, non... marmonnes-tu la voix tremblante.
Tu tentes de te calmer pour ne pas réveiller l'homme endormi à côté de toi. Le plus silencieusement possible, tu descends du lit et traverses l'immense chambre jusqu'à parvenir à la porte. Tu abaisses la poignet le plus lentement possible mais au moment de pousser elle se bloqua.
- Laisse tomber c'est toujours fermé. retentit une voix derrière toi.
Tu stoppes net tes mouvements, retirant la main de la poignée dans un soupir. Tu fais volte-face pour découvrir un Sanzu dans la même position que celle où il t'avais quittée hier soir.
- Joli ensemble d'ailleurs, dit t-il en te pointant du doigt, je te l'ai pas dit hier j'étais occupé à autre chose.
- Ta gueule et ouvre. t'agaces-tu.
- Et tu compte aller où comme ça, sans vêtement ? réplique t-il les sourcils levés.
Il n'a pas tord. Tu cèdes en levant les yeux au ciels avant de retourner t'assoir sur le bord du lit.
- On a fait quoi exactement ? demandes-tu doucement.
- Je t'ai doigtée.
Tu t'étouffes : il est beaucoup trop direct. Puis tu prends ta tête dans tes mains.
- T'avais l'air d'aimer ça. continu t-il.
- Sérieux ? insistes-tu avec dégout dans ta voix.
Il hoche la tête.
- Merde alors. lâches-tu.
Il te fixa longuement avant de reprendre.
- Si ça peut te rassurer on a pas baisé, enfin toi tu voulais mais j'ai dis non.
- Waw bravo tu veux une médaille ? Et j'en avais envie ? Non certainement pas.
Il échappe un rire léger.
- La drogue ça aide mais si t'en avais vraiment pas envie tu m'aurais pas laissé te toucher.
- Bon la ferme, je peux prendre une douche ?
Il pointe du doigt une porte à l'autre bout de la pièce. Tu te lèves, agacée avant d'entrer dans la salle de bain. Tu fus encore plus surprise par le luxe de cette pièce. Le carrelage était impeccable, deux lavabos illuminés par un immense néon et une baignoire collée à la baie-vitrée qui surplombais les grattes ciels de Tokyo. Un bac à douche se trouvait dans un coin un peu plus isolé de la pièce, probablement pour laisser meilleure intimité.
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