[ ➳ Cʜᴀᴘᴛᴇʀ Tᴡᴇɴᴛʏ-Tᴡᴏ ]

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Hellooooooo
Ce chapitre devait sortir dans deux jours mais j'ai déjà était trop cruelle de vous laisser sur cette fin hier donc j'suis gentille je le poste aujourd'hui

De toute façon on en a assez à faire demain avec la fin d'snk

Bonne lecture !!
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Tu n'as qu'une envie, c'est de t'effondrer par terre et de hurler tellement tu es impuissante face à la situation. Tu ne pouvais tout simplement pas le laisser mourir devant toi sans rien faire. Tu tentes de réfléchir mais au moment où ton cerveau n'était plus capable de fonctionner, Sanzu repris son souffle et se mis à cracher au sol.

Un sentiment de soulagement envahi ton corps dans son entièreté, il parvint de nouveau à respirer mais est encore sous le choc, incapable de parler. Tu le place avec soin sur le côté et t'assoie à côté de lui, surveillant qu'il ne refasse pas une crise et en profites pour reprendre ton calme.

Sanzu fixe le vide, il ne dit rien, pas un mot, il ne croise même pas ton regard ; il est contracter sur lui même en chien de fusil. Tu laisses quelque minutes s'écouler alors qu'il ne dit toujours rien. Tu te lèves alors et t'approches de lui, places son bras sur ton cou afin de le relever.

- Allez lève toi crétin, tu vas pas rester par terre.

Il hoche doucement la tête et tente de se placer sur ses jambes, tu le soutiens et l'accompagnes jusqu'à ton lit, tu l'allonges sur la matelas et le couvres de couverture. Tu t'apprêtes à sortir de la pièce pour aller dormir sur le canapé mais sa voix faible t'interpelle.

- Tu vas où ? demande t-il.

Tu te retournes et penches légèrement la tête.

- Je vais dormir, au cas où il est trois heures du mat. lâches-tu d'un ton insolent.

- Tu comptes dormir où ? Par terre ? lance-il, du même ton.

- J'ai un canapé. rétorques-tu, toujours insolemment.

Il roule sur lui même pour dégager la deuxième place du lit double avant de t'adresser un large sourire innocent. Tu restes planter là, l'air complètement sidéré par con culot alors qu'il tapote de sa paume la place à côté de lui pour t'inviter à le rejoindre.

- Non merci tu vas me violer, je laisse la porte ouverte, si tu sens que tu vas mourir, appelle moi j'suis à côté.

Tu quittes la pièce ne lui laissant pas temps de répondre quoi que ce soit et te diriges vers ton salon. Tu récupères le pot de glace abandonné devant la porte d'entrée ouverte. Tu prends soin de la refermer à clef et prend de nouveau une grosse cuillère de la substance congelée avant de la ranger dans le frigo. Tu fouilles ton placard avant de sortir un paquet de chips que tu t'apprêtes à entamer devant un film.

Tu arrives sur tin canapé et découvres avec énervement que toute les couvertures sont dans ta chambre, et vous êtes en plein hiver alors impossible de dormir sans. Tu prends à contre cœur la direction de ta chambre où se trouve Sanzu et t'approches du lit pour récupérer au moins un plaid.

Tu y découvres un Sanzu endormi, enveloppé dans toute les couverture, la couette remontant jusqu'à son nez. Tu voulais le secouer mais t'arrêtes net à la vue de ce spectacle si rare.

- Si tu pouvais dormir tout le temps, ça m'arrangerai. soupires-tu avant de te glisser à côté de lui.

Tu te places sous la couette à ton tour, dans son sens. Tu remontes la couverture jusqu'à ton visage et laisse le sommeil t'emporter petit à petit. Avant de t'endormir complètement tu sens deux bras musclés venir s'entourer autour de toi et te tirer vers leur propriétaire.

En quelques seconde à peine, tu te retrouves en petite cuillère collé à Sanzu. Sa présence si proche de toi t'énerve au plus haut point mais c'est portant celle que tu préfère. Son odeur envahi doucement tes narines, créant un sentiment de protection que tu souhaites plus que tout au monde, ne jamais perdre. Tu sens son souffle chaud et étrangement régulier contre ta nuque. Ce rythme t'apaise alors tu prends le temps de profiter de ce moment avant de t'endormir complètement.

- Tu vois que t'es venue. murmure sa voix endormie dans ta nuque.

Surprise qu'il sois encore réveillé, tu sursautes légèrement et échappes un rire nerveux.

- Ferme la, y'avait plus de couverture.

Il resserre son étreinte autour de toi.

- T'en à une là.

-Rah tais-toi et dors.

Tu ressens son sourire apaisé à travers ta nuque ce qui te vaut un léger frisson alors que tu le sens tomber à son tour dans le sommeil.

C'est la première fois depuis deux mois que tu fais quelque chose d'aussi "romantique" avec Sanzu. Vous ne vous étiez jamais endormis ensemble sans avoir de relation sexuelle avant ou après. Vous n'aviez jamais eu de moment intime, calme et reposés ensemble. Seulement du sexe et encore du sexe, de la drogue et des missions foireuses.

Ce genre de relation était incroyable à vivre, c'était passionnel, plein d'adrénaline mais pas avec lui. Il est trop malsain pour ne pas se servir de toi, la preuve il l'a fait..

Mais bon après tout vous n'êtes pas ensemble, vous n'avez aucuns compte à vous rendre.

Mais pourtant c'était incontestable, tu l'aimais.

Mais tu t'interdisais de ressentir ce genre de sentiment à son égard.

Tu cesses de réfléchir et laisse ton corps épuisé par la journée éprouvante et t'abandonnes à ton tour au sommeil.

***

À ton réveil, Sanzu n'est plus là, tu te retrouves à bouger seule dans le grand lit. Les rayons du soleil traverse déjà intensément les rideau de ta fenêtre, et en hiver c'est signe qu'il est tard.

Engourdie, tu te lèves doucement de ton lit et enfiles des pantoufles pour sortir de ta chambre. Arrivée dans ton salon, aucune trace de Sanzu.

- Oh le chien je lui ai sauvé la vie et il se casse. t'indignes-tu.

Tu lèves les yeux au ciel et te diriges vers ton frigo pour attraper le lait, puis tu sors les céréales que tu sors dans un bol avant d'y verser le liquide blanc ( nda : ceux qui mettent le lait avant les céréales, l'enfer vous attend bandes de ravagés - sauf ceux qui font chauffer le lait avant- ).

Un papier inédit t'interpelle sur ta table. Tu abandonnes ton petit déjeuner pour le saisir de tes mains. Tu le déplie avec précaution, t'attendant à un mot de la part de Sanzu. C'est en effet de sa part, mais il ne s'agit que de celui qu'il t'as donné hier sous le pallier de la porte.

Tu hésites un court instant, hésitant à lire ces mots que tu n'as pas eu la force de lire quelques heures plus tôt ou de choisir de les ignorer de nouveau, ne faisant que repousser une fatale vérité.

- Rah, putain qu'est ce qu'il est chiant. craches-tu. Il va me rendre taré.

Tu serres nerveusement le papier entre tes mains avant de te résoudre à lire la première phrase.

« 𝐇𝐈𝐆𝐇 𝐄𝐍𝐎𝐔𝐆𝐇 » || ↬ Sᴀɴᴢᴜ ʜᴀʀᴜᴄʜɪʏᴏ ✩ Where stories live. Discover now