Chapitre 1 : Dix-huit ans

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Bienvenue !
J'espère que ce roman va vous embarquer :)
Il en est à ses débuts mais je vous remercie pour la mise en avant.
  Romance(ennemis)et action
    

À la base, j'avais créé cette histoire car je voulais proposer une lecture qui change des autres thèmes de l'application.
Et je suis ravie que ca vous plaise autant !

Les premiers chapitres sont      
les contextes, je suis pas fane des prologues donc normal qu'ils soient un peu moins mouvementés...     
Patience :)

Je vous espère bonne imagination ❤️          

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    <Tu souhaiteras une bonne soirée à Alice aussi.

- Si mamma (oui maman), dis-je au bout de la ligne du téléphone fixe.

Alice est ma meilleure amie, c'est une fille formidable.

Un long silence s'installe avant que ma mère ne reprenne la parole. Son téléphone grésille, elle capte atrocement mal.

- Tu sais quel concert tu vas voir mia Délia (ma Délia) ?

Sa question forcée me mit mal à l'aise.
Cela fait plusieurs mois que ma mère est atteinte d'un cancer du sang : une leucémie. J'aurais souhaité meilleur cadeau d'anniversaire pour ses quarante ans.

On s'appelle tous les deux jours depuis, à défaut de ne pouvoir lui rendre visite puisque j'ai dix-sept ans. Sa clinique de cancérologie refuse que les personnes mineurs entrent dans la chambre d'un malade.

Juste avant d'en être atteinte, ma mère avait décidé de partir très loin de mon père. Un homme violent. Un mari qui n'a pas tenu les promesses dites au discours du mariage disait-elle.
Elle voulait m'emmener avec elle. Quant à moi, j'avais d'ores et déjà accepté avant qu'elle n'ait achevé sa phrase.

Je rêverai de serrer ma mère dans mes bras, mais je ne peux pas.
J'attendrai mes dix-huit ans.
Foutue maladie.
Mes dix-huit ans.

- Non, je ne sais pas ce que je vais voir, repris-je avenante. C'est Alice qui a commandé les tickets. Et toi tu-

Avant que je ne puisse poursuivre, mon père fit irruption derrière moi en me mettant une tape dans le dos. Il hurle.

- Putain raccroche Délia !

Il prît un briquet sur la table basse du salon, et s'alluma une cigarette.

- Je vais encore devoir payer les factures de téléphone après.

Quelle ordure.

En sachant que c'est inutile de riposter, j'embrasse ma mère et raccroche le téléphone fixe du salon.
Je remonte les escaliers et me rends dans ma chambre.
Mon père m'observe du bas des escaliers, en caressant sa barbe de la main droite, et sa clope de son autre main.

Je finis le reste de la soirée à me préparer.
J'ai simplement opté pour une robe noire, en laissant mes long cheveux bruns détachés. Puis enfin, j'ai maquillé mes yeux d'un trait fin d'eye-liner et d'un peu de mascara.

***

À vingt heures, je suis au pas de ma porte. J'habite une petite rue, dans la limite de Rome, capitale de l'Italie. La nuit commence à tombée et la lune forme un croissant.
Alice arriva subitement, assise avec fierté au volant de sa Fiat Panda rouge.

Elle me fait un grand sourire et m'indique d'un simple geste de monter au siège passager-conducteur.

- Alors, prête pour les Fuori Fase Délia ?

Elle est habillée d'un jean mom noir et d'un  haut en dentelle. Elle dégage sa bonne humeur habituelle.

- Je suis prête ! Proclamais-je. Les quoi tu dis ?

- Les Fuori Fase ! C'est le groupe le plus tendance d'Italie, sale inculte ! Ils sont géniaux.

Elle démarre le moteur de son auto puis me prend la main avec tendresse.

-  Délia, je veux juste que tu passes un bon été avant que l'on parte en études supérieurs. Oublies tous tes problèmes.

- J'essaie, repris je. Merci Alice>.

Cela ne fait que quelques jours que nous sommes en vacances d'été, elles durent quasiment trois mois en Italie. Il y a quelques semaines, nous avons passé notre Esame di stato (l'équivalent du bac Français en Italie) et l'avons toutes les deux obtenu avec de bons résultats. Cela nous a permis d'être accepter dans l'université de notre choix.

Le reste du trajet se passe merveilleusement bien. Nous écoutons plusieurs musiques au post-radio, et les chantons en chœur sur les routes de la ville.
Après plusieurs minutes, nous arrivons à bon port alice gare sa fiat sur le parking le plus proche.

Munies de nos tickets, nous nous rendons jusqu'à l'entrée du concert. Plusieurs queues sont formées devant les guichets. Un serpent d'individus y est derrière chacune d'entre elles.

Nous passons les fouilles et entrons dans le concert en plein air.

LEUR IDOLE, l'implacableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant