Chapitre 12 : Briquet de qui ?

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Après cet incident « non volontaire », les personnes qui ne sont pas en colère contre moi sont sous le choc et mettent leurs mains contre leur bouche. Les filles juste à côté de moi me poussent et m'hurlent dessus.

Les téléphones commencent alors à se braquer sur moi. J'essaie de courir pour m'en aller mais il y a beaucoup trop de monde; je suis bloquée au milieu de ce cercle.
Je me cache immédiatement le visage par réflexe.

Je dissimule le plus possible ma tête, sachant que tout cela va avoir de terribles conséquences si quelqu'un voit à quoi je ressemble. Les groupies et les médias ne parleraient que de cela.

Les agents de sécurité essaient de calmer la foule devenue complètement folle, mais en vain.

Tous les fans tirent mes mains et mes cheveux pour m'empêcher de cacher mon identité. S'ils arrivent à m'enlever mes mains de mon visage, tout le monde saura bientôt qui je suis et je serai détestée de tous. Je panique et supplie d'arrêter.

Alors que mon action n'allait pas tarder à se savoir dans tout l'Italie, je fus brusquement tirée en avant et on me mît un tissu sur la tête.
Je me débats dans tous les sens, je suis complètement perdu dans le noir.

Je n'arrive pas à m'y retrouver car tout le monde crie: une véritable folie.
Mon ouïe est à l'affût, mais ma vue est inutilisable.

Alors que j'ai toujours le tissu sur mon visage, des mains m'attrapent et m'embarque dans une voiture qui démarre en quelques centièmes de secondes.

Bordel on vient de me kidnapper ?!

Une fois les moteurs de la voitures démarrés, j'enlève immédiatement le tissu de mon visage.

Je suis sur la banquette arrière d'une voiture très propre. L'ambiance du chahut vient de se transformer en silence total.

J'observe autour de moi et vis Jones assis sur le siège d'à côté. Il est torse nu, abdominaux et tatouages visibles.

Le tissu n'était pas un simple tissu; c'était le tee-shirt que venait d'enlever l'arrogant pour me couvrir le visage.

Je pose alors directement des questions.

<Qu'est ce que je fous ici ?

- Je pense que tu voulais dire merci, répondit Jones en regardant par la fenêtre gauche de la voiture.

- Pardon ? Pourquoi est ce que je devrais te remercier ?

Je lui balance le tee-shirt dans la tête.

- Parce que je t'ai sauvé de la une des journaux, objecta-t-il en remettant son haut avec sensualité et efficacité. Et crois moi que ces unes n'allaient pas parlé de toi en bien.
En même temps, continua-t-il, je ne vais pas dire que ce fût un vrai plaisir d'être frappé.

Il se toucha la joue encore rouge de tout à l'heure.

- Et tu penses que c'est un vrai plaisir d'avoir été trompé d'une promesse ? Bataillai-je en lui criant dessus.

- Je ne t'ai pas promis de te rembourser, je te l'ai seulement dit, contredit-il sur un ton didactique.

- Tu ne te rends pas compte de ce que cet argent aurait pu m'éviter !

Avant que Jones n'ait le temps de répliquer, l'auto qui roulait depuis à peine trente secondes s'arrêta par ma plus grande surprise. Le chauffeur prit instantanément la parole.

- Monsieur, nous sommes arrivés.

Je ne lâche pas Jones du regard, ne comprenant pas ce qu'il se passe.

LEUR IDOLE, l'implacableWhere stories live. Discover now