Chapitre 3

206 24 13
                                    

Je soufflai un coup puis descendis à l'étage du dessous, la plupart des personnes étaient sonnées et criaient, ce qui me rendait la tâche beaucoup moins facile.

Recommençant le même processus que précédemment, je regroupai tout le monde et les fis descendre.

C'était vraiment fatiguant, mais dans l'urgence de la situation je ne peux que dire que je n'avais pas le choix.

« C'est bien Sho', continu comme ça. »

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Ça faisait maintenant dix minutes que je secourais ces personnes. Le bâtiment s'effondrait petit à petit et ça commençait vraiment à devenir inquiétant.

Les gens aux étages du bas était beaucoup moins blessés et ça m'arrangeait, ça me permettait d'aller beaucoup plus vite.

Seulement deux étages, oui deux étages.

« 82 secondes Shoyo, tu vas y arriver. » Me dit Mathias à travers l'oreillette. « Grâce aux drones, nous avons pu constater que l'étage qui va suivre est rempli de blessés et nous en n'avons pas la cause. Il te faudra, on pense, à peu près une minute pour les évacuer donc il ne te restera que 20 secondes pour évacuer les autres. Ça ira ? »

« Comme si j'avais le choix. »

J'avais peur.

Je sentais mon cœur cogner fort dans ma poitrine, je sentais les veines dans mes mains palpiter et mon énergie être bientôt à court.

Dépenser autant de toiles était nouveau pour moi et dur, j'avais l'impression de ne bientôt plus sentir mes poignets et que j'allais être à court de toiles. Ça allait être juste, mais comme le dit notre cher Mathias, « Ce n'est pas impossible. »

Brisant alors l'énième vitre de ce bâtiment, je trouvai des corps qui gisaient au sol. Une odeur nauséabonde remplit mes poumons, le sang.

Qu'est-ce qui aurait pu faire une chose pareille ?

Les torses étaient déchiquetés, les membres se trouvaient à l'autre bout de la pièce, des doigts et orteils étaient séparer des mains et pieds et étaient répandu partout.

J'allais vomir. Je sentais tout ce que j'avais pu avaler les derniers jours remonté au fond de ma gorge.

J'avançai rapidement en essayant de ne pas y faire attention, il n'y avait qu'un seul survivant à cet étage. Il était recroquevillé dans un coin et pleurait à chaudes larmes. Compréhensible, trop compréhensible.
Ses membres tremblaient dans tous les sens et que je posais ma main sur son épaule pour signaler ma présence, il poussa un énorme cri, terroriser.
Je lui indiquai que l'on avait peu de temps et qu'il fallait que je le fasse descendre d'ici il me regarda mal et très peu rassurer, mais me suivit.

Quand je le fis descendre, je pus apercevoir un corps intact, je m'approche pour voir s'il était toujours en vie, mais quand je fus arrivé, la tête était séparée du corps.
Cette femme avait les yeux grands ouvert et ils pouvaient témoigner de la terreur qu'ils avaient vécus. Elle n'avait même pas eu le temps de crier qu'elle était morte.

J'allais vraiment vomir

Partant rapidement pour le septième étage, je ne regardai pas une dernière fois cette vision d'horreur.

L'étage du dessous comportait plus de survivants, je leur criai de tous rapidement de se mettre en groupe pour que je les descende la plus rapidement possible.

Même, je ne pouvais plus les descendre, arriver en bas, le bâtiment s'effondrerait sur eux.

« 18 secondes 46 Sho' »

Son araignée - Spiderman VerseWhere stories live. Discover now