«Forteresse de l'absurde»

neuf.

Her own story. N.
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J'ai fait un léger pas en arrière dû au poids de son corps contre le mien, et il a resserré son étreinte autour de moi en le constatant.

Alors j'ai passé mon bras autour de son cou pour maintenir mon équilibre et ma seconde main s'est déposée sur le haut de son torse.

Tandis que ses bras encerclaient ma taille tout en me maintenant contre lui.

Je ne vois plus complètement son visage puisqu'il l'a enfouit dans le creux de mon cou,

mais je peux toujours percevoir ses lèvres qui avaient tendance à frôler ma peau en même temps que je sentais son souffle dans mon cou.

Je pense aussi que ses paupières sont closes puisque je ne sens pas ses cils me chatouiller.

Il ne disait rien et n'émettait aucun autre son.

Il se tenait simplement droit, légèrement penché vers le bas dû à la différence de taille.

Alors,

tout doucement,

je me suis mise à exercer des caresses au niveau de son torse en remontant doucement jusqu'à sa nuque.

Je lui ai gentiment retiré sa capuche sans pour autant me détacher ni même cesser mes caresses.

Il a légèrement frissonné, puis il a de nouveau passé sa tête dans le creux de mon cou.

Je ne sais pas si cet acte a été volontaire,

mais j'ai senti ses lèvres dans mon cou.

Elles l'ont frôlé pour ensuite rester posées dessus.

Chose qui m'a donné des frissons.

Je l'ai alors également serré contre moi, et je l'ai senti s'apaiser au fur et à mesure.

Ma seconde main caressait le haut de sa nuque, le bas de ses cheveux.

Puis elle est doucement remontée jusqu'à ses cheveux et je me suis mise à les caresser à l'aide de mes ongles.

Son étreinte autour de ma taille s'était légèrement relâchée pendant un instant.

Et je sentais ses cils chatouiller ma peau, comme s'il luttait pour ne pas s'endormir.

Son souffle paraissait un peu plus faible et sa tête avait tendance à se déposer contre ma poitrine pendant qu'il somnolait.