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J'ai passé mes bras autour de son corps pour pouvoir me blottir contre elle, puis sa main est remontée sur ma joue comme pour la caresser.
À vrai dire, je ne sais pas pourquoi est-ce que je ne me pose pas de questions à son sujet. Là, tout de suite.
Je pense que c'est parce que ce qu'elle dégage me préoccupe plus que tout le reste. Elle est tellement agréable.
J'ai laissé mes paupières se fermer toutes seules, et je les ai laissées closes.
Même lorsque j'ai senti mon visage s'humidifier
non pas par mes larmes,
mais par les siennes.
J'ai eu l'impression que le poids que son cœur portait,
elle me le communiquait à travers ses caresses et ses larmes.
J'ai eu comme l'impression que mon cœur s'alourdissait mais ce n'est pas pour autant que l'envie de pleurer m'a saisie.
Je compatis simplement, en fait.
Je me suis blottie contre elle lorsque ses lèvres se sont déposées sur mon front, puis je l'ai entendu soupirer tout doucement en me regardant.
J'ai donc estimé qu'il fallait que je rouvre les yeux, et je pense avoir bien fait.
Certains gardes nous regardaient de loin sûrement pour essayer de comprendre ce qu'il se passe.
Alors pour ne pas attirer l'attention d'avantage j'ai préféré me détacher,
et elle s'est mise à s'essuyer les yeux en serrant son gilet contre sa poitrine.
