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J'ai discrètement levé la tête en direction de la voix pour pouvoir estimer à quelle distance de nous est-ce qu'elle se trouve.
Puis j'ai enfoui ma tête dans le creux du cou de la demoiselle en verrouillant à partir de l'intérieur les portières du véhicule.
Les lumières se sont automatiquement éteintes au bout de quelques secondes alors elle m'a serré un peu plus fort.
Puis elle a chuchoté
Nevaeh - Elle est là ?
Et je lui ai répondu
- À 100 mètres approximativement. Reste silencieuse et ne bouge pas.
Elle a hoché la tête positivement en se tenant à moi.
Et j'ai déposé un baiser sur son front comme pour la rassurer.
Les pas de la vieille dame étaient de plus en plus prononcés ce qui signifie qu'elle n'est plus très loin.
Ses pas semblent d'ailleurs hésitants. Comme si elle ne sait pas si c'est par-là ou non qu'il faut qu'elle aille.
Maël - Je crois ouais. Mais j'ai aussi entendu quelqu'un tirer la chasse d'eau et remonter donc je sais pas si elle a fait un petit tour ici avant de remonter.
Mme. Monteiro - T'as regardé dans sa chambre ?
Maël - Les volets sont fermés et sa porte est fermée à clé.
Mme. Monteiro - Tu n'as plus le double ?
Maël - J'ai dû le perdre parce que je le retrouve plus ces derniers temps.
Je la serre doucement contre moi.
Mme. Monteiro - Elle n'a pas bu son somnifère aujourd'hui. J'ai retrouvé le verre encore plein dans la cuisine.
Maël - J'ai entendu l'un de ses cousins lui dire de ne pas boire le verre d'eau. Je sais pas ce qu'ils ont en ce moment mais je commence à avoir du mal à les supporter.
