quarante.

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His own story. H.
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J'ai déposé les légumes sur la planche à découper après les avoir lavés, et elle m'a regardé faire.

- T'as besoin d'aide ?

Nzola - Non j'ai seulement besoin que tu les découpes. S'il te plaît.

Je me suis retroussé les manches et ai attrapé le couteau qui était déposé près de l'évier.

- En rondelles ?

Nzola - Mh.

Et j'ai exécuté.

Elle terminait de faire frire la viande à côté.

Je garde un œil sur elle tout en étant concentré sur ce que je fais. Elle est calme ce soir, c'est rare.

Mais c'est assez agréable. Les enfants non plus ne sont pas agités.

- Tu t'es défoncée ?

Nzola - Je me drogue pas.

- Pas dans ce sens là.

Elle passe sa main sur sa nuque pour se la caresser, comme à son habitude.

Ça l'aide à se détendre.

Nzola - Dis seulement que t'as remarqué.

- Ouais tes jambes sont toutes molles et tu parais essoufflée.

Nzola - J'en ressentais l'envie.

- Je t'avais dit d'éviter quand les enfants sont là d'autant plus qu'ils courent de partout.

Nzola - La porte de ma chambre était fermée à clé.

- Tes murs sont fins.

Nzola - Hayden-

- Nzola wesh. Toi-même tu sais que mes oreilles fonctionnent une fois sur deux et pourtant même quand je suis dans le salon je t'entends. Tu penses qu'eux ne vont pas t'entendre ?

Elle soupire en augmentant l'intensité de la plaque.

Nzola - J'éviterai alors. J'en avais juste besoin cette fois-ci mais je peux m'en passer.

- N'oublie pas que c'est un péché.

Nzola - Je le sais je fais de mon mieux.

«Forteresse de l'absurde»Where stories live. Discover now