«Forteresse de l'absurde»

trente-cinq.

Her own story. N.
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Il caresse ma main en gardant sa seconde main posée contre le volant de la voiture.

On a quitté le café depuis maintenant une heure.

Avec Hayden, on a préféré traîner un peu dehors plutôt que de rentrer.

On s'est improvisés une petite virée nocturne qui a duré près d'une heure.

Virée qui fût d'ailleurs très agréable.

Avant qu'on ne quitte le travail, je me suis excusée auprès d'Hayden pour mon attitude vis-à-vis des clientes.

J'aurais pas dû le prendre personnellement puisqu'en soit c'est son travail et il y prend plaisir.

Je devrais plutôt l'encourager surtout étant donné que c'est compliqué de son côté.

Mes bêtises auraient pu lui porter préjudice et si par hasard il avait perdu son travail je m'en serais beaucoup trop voulue.

Je suis également retournée m'excuser auprès du groupe de copines.

Et quelques heures après ça nous avons quitté le lieu de travail d'Hayden.

Le trajet dans la voiture était tellement apaisant.

J'étais assez fatiguée et lui aussi. On ne parlait pas énormément mais le simple fait que ses doigts caressaient ma peau me suffisait amplement.

Il n'y avait pas de musique en fond, seulement le son que fait une voiture en marche. Et nos voix lorsque l'on parlait.

Mais sinon tout était calme.

Là, on y est toujours. Mais la voiture est garée sur le parking de mon appartement.

On a pas vraiment l'intention d'en sortir on dirait.

Depuis, on a seulement détaché nos ceintures. Mais aucune de nos deux portières n'est déverrouillée.

J'ai les jambes passées autour de sa taille et la tête posée contre son torse.

Il a reculé son siège pour que je puisse passer de son côté.

Et sa main caresse mon dos.

J'ai progressivement rouvert les yeux pour légèrement me redresser.

Alors son regard s'est déposé sur moi.